Les phtalates sont des esters de lacide phtalique et de divers alcools. Un certain nombre de diesters présentent une importance particulière. Ce sont principalement les diesters de méthanol, déthanol, de butanol, disobutanol, disooctanol, de 2-éthylhexanol, disononanol, disodécanol et dalcools à chaîne droite. La synthèse des phtalates est réalisée généralement par réaction de lanhydride phtalique avec deux molécules de lalcool correspondant.
Les phtalates sont utilisés dans les parfums et les produits cosmétiques, mais surtout comme plastifiants dans des matières plastiques telles que les résines vinyliques pour revêtements de piscines ou la confection de sièges, notamment dautomobiles et dans les vêtements plastifiés tels que vestes de sport, imperméables et bottes. Ces composés trouvent donc leurs principales utilisations dans lindustrie des matières plastiques, qui consomme environ 87% de la totalité des phtalates pour produire du «PVC souple». Les 13% restants sont utilisés pour la production de laques, de dispersions, de cellulose, de polystyrène, de colorants, de caoutchouc synthétique ou naturel, de lubrifiants, de polyamides, de répulsifs anti-insectes, de fixateurs pour parfums, dantigels pour explosifs et de fluides de travail pour les pompes à vide poussé. Parmi les phtalates, le phtalate de di-sec-octyle (DOP) et le phtalate de diisononyle sont les plus importants plastifiants usuels.
Le phtalate de diméthyle et le phtalate de dibutyle (DBP) ont dautres applications dans de nombreuses industries, notamment lindustrie textile et celle des colorants, lindustrie des cosmétiques et celle du verre. Le phtalate de diméthyle est utilisé comme support de colorants et comme plastifiant dans les laques capillaires et les verres de sécurité. Le phtalate de dibutyle trouve des applications comme répulsif anti-insectes, pour limprégnation des vêtements et comme plastifiant dans les laques de nitrocellulose, les élastomères, les explosifs, les vernis à ongles et les propergols solides. On lemploie également comme solvant pour les huiles essentielles, comme fixateur de parfum et comme agent lubrifiant pour textile. De plus, il entre dans la composition des verres de sécurité, des encres dimprimerie, du papier couché, des produits pour empreintes dentaires et comme composant du plastisol en PVC pour lenduction denvers des tapis.
De nombreux composés contenant du phtalate de diallyle et répondant aux spécifications militaires sont commercialisés et utilisés dans certains matériels électriques et électroniques qui doivent rester durablement fiables dans un environnement hostile. Ces composés sont employés dans les raccords électroniques des systèmes de télécommunication, informatiques ou aérospatiaux, ainsi que dans les cartes de circuits imprimés, les isolants et les potentiomètres.
La première étape de la biotransformation des esters de lacide phtalique est leur clivage en monoesters. Chez les mammifères, létape suivante est une oxydation du reste alcoolique du monoester. Les produits dexcrétion correspondants peuvent être mis en évidence dans les urines.
Les phtalates, notamment ceux dont la chaîne porteuse de la fonction alcool est courte, peuvent être absorbés par voie percutanée. Vingt-quatre heures après application cutanée de phtalate de diéthyle (DEP) radioactif, 9% de la radioactivité ont été retrouvés dans les urines et, au bout de 3 jours, la présence de substances radioactives dans divers organes était manifeste. Une certaine relation semble exister entre le métabolisme et la toxicité des phtalates, car les phtalates dérivés dalcools à courte chaîne, qui sont plus toxiques, sont clivés très rapidement en monoesters, la toxicité des phtalates étant due pour une grande part aux monoesters, comme le montre lexpérimentation animale.
Toxicité aiguë. La toxicité aiguë des phtalates est très faible et, généralement, elle est inversement proportionnelle à leur masse moléculaire. Selon la littérature, la DL50 par voie orale du DBP est de 8 à 23 g/kg et celle du DOP, de 30,6 à 34 g/kg chez le rat. Chez le lapin, les phtalates ne provoquent aucune inflammation cutanée ou oculaire. On ne connaît pas de cas de sensibilisation cutanée, mais on considère que les phtalates produisent une légère irritation de la muqueuse respiratoire. En raison de leur faible toxicité et de leur basse tension de vapeur, il ny a généralement guère de risque dexposition par inhalation.
Toxicité chronique. Les études dalimentation subchroniques ou chroniques montrent que les phtalates sont en général relativement peu toxiques. Ladministration quotidienne de DOP à des rats par voie alimentaire à raison de 65 mg/kg de poids corporel na pas fait apparaître deffet nocif au bout de 2 ans. On na pas non plus constaté deffets nocifs à loccasion détudes dalimentation au cours desquelles dautres phtalates ont été administrés pendant 1 ou 2 ans à des rats et des chiens, à des doses quotidiennes allant de 14 à 1 250 mg/kg de poids corporel. Néanmoins, les anomalies testiculaires et laugmentation du poids du foie observées récemment chez le rat après administration de 0,2% de DOP dans le régime alimentaire pendant 17 semaines supposent une correction de la «dose sans effet nocif».
Des doses de DOP et de DBP supérieures à la dose sans effet nocif ont retardé la prise de poids, provoqué des lésions hépatiques et rénales, une variation de lactivité enzymatique dans le tissu hépatique et une dégénérescence testiculaire. Ce dernier effet peut être attribué à une perturbation du métabolisme du zinc. Toutefois, il pourrait dailleurs être provoqué non seulement par le DBP, mais aussi par le monoester et par le DOP. Le DOP conduit à des lésions hépatiques analogues à celles que provoque le monoester.
Selon cette étude, le DOP et son isomère à chaîne droite, le phtalate de di-n-octyle, sont les composés dont la toxicité cumulative est la plus élevée des huit composés testés. Deux autres esters de lacide phtalique, le phtalate de bis(2-méthoxyéthyle) et le phtalate de butylcarbutoxyméthyle, ont une toxicité cumulative relativement faible (facteurs respectivement égaux à 2,53 et 2,06). Toutefois, on ne sait pas avec certitude si les effets cumulatifs observés sont importants même à faible dose ou sils ne sont marqués que dans le cas où les enzymes métabolisantes ne parviennent pas à assurer une vitesse délimination suffisante après administration parentérale de doses élevées.
Irritation locale. Chez le lapin, le DOP non dilué ne provoque pas dinflammation cutanée ou oculaire, ni de nécrose de la cornée. Calley et ses collaborateurs ont constaté une nette réaction inflammatoire après injection intradermique. Ces résultats nont pas été confirmés par dautres auteurs et sont probablement dus à lutilisation de solvants inappropriés. Quoi quil en soit, labsence dirritation oculaire chez le lapin est corroborée. Lexpérimentation sur des sujets humains (23 volontaires) na mis en évidence aucun signe dirritation de la peau du dos après un contact de 7 jours et ne confirme pas lhypothèse dune sensibilisation par applications répétées sur le même territoire cutané. Le passage du composé à travers la peau intacte et lirritation locale sont manifestement faibles.
Toxicité par inhalation. Des rats exposés par voie respiratoire ont supporté un séjour de 2 heures dans de lair saturé par des vapeurs de DOP sans issue fatale. En revanche, lorsquon a prolongé la durée dexposition, tous les animaux sont morts dans les 2 heures suivantes. Dans une autre expérience, on a fait passer de lair à 50 ºC à travers une solution de DOP puis, après avoir refroidi les vapeurs, on les a introduites dans une chambre dinhalation. Dans cette dernière, des souris ont été exposées aux vapeurs pendant 1 heure trois fois par semaine sur une durée de 12 semaines. Tous les animaux ont survécu. Ils ont été sacrifiés après 12 semaines. Une autopsie détaillée de 20 dentre eux na pas fourni de preuves histologiques dune pneumopathie chronique diffuse.
Embryotoxicité et tératogénicité. Administrés à fortes doses (un dixième de la DL50 ou 10 ml/kg par voie intrapéritonéale dans le cas du DOP), plusieurs phtalates sont embryotoxiques et tératogènes pour les embryons de poulets ou lorsquils sont administrés à des rattes gravides. Leffet embryotoxique augmente avec la solubilité du phtalate. Le DEP et le DOP peuvent atteindre lembryon par voie transplacentaire. Contrairement à six autres phtalates, le DOP et le phtalate de di-n-octyle à chaîne droite ne provoquent pas danomalies du squelette chez la progéniture des rats Sprague-Dawley.
Mutagénicité. Le DOP se révèle plus mutagène que le phtalate de diméthoxyéthyle dans le test de létalité dominante sur la souris et il se révèle indiscutablement mutagène à des doses égales à un tiers, à la moitié et aux deux tiers de la DL50 aiguë. Selon les études de tératogénicité, les effets nocifs se classent dans lordre inverse. Bien que, en ce qui concerne lactivité mutagène in vitro, les tests dAmes donnent des résultats divergents, on peut considérer que ces tests confirment lexistence dune faible activité mutagène. Cet effet peut dépendre, entre autres, du degré de clivage de lester in vitro.
Cancérogénicité. Des études dalimentation effectuées sur des rats et des souris ont mis en évidence une augmentation du taux danomalies hépatocellulaires chez les deux sexes. Les données concernant lêtre humain sont insuffisantes pour lévaluation du risque. La plus récente évaluation a été effectuée en 2000 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui a classé le DOP dans le groupe 3 (inclassable quant à sa cancérogénicité pour lhumain) (auparavant classé dans le groupe 2B (peut-être cancérogène).
Données toxicologiques humaines. Après ingestion de 10 g de DOP, on a observé des troubles digestifs et une diarrhée modérés chez un sujet volontaire. Chez un second volontaire, lingestion de 5 g na provoqué aucun symptôme. Certains auteurs font état dune absence dirritation ou seulement dune faible irritation cutanée après application locale de DOP à des volontaires. Une seconde application au point de lapplication précédente na pas fait ressortir une sensibilisation.
Une exposition moyenne de 12 ans (de 4 mois à 35 ans) dans des ateliers où la concentration du DOP était comprise entre 0,0006 et 0,001 ppm na pas provoqué de troubles ni augmenté le taux daberrations chromosomiques chez le personnel exposé. Les matières plastiques contenant des esters de lacide phtalique notamment du DOP comme plastifiant sont largement utilisées dans le matériel à usage médical, par exemple les récipients de sang utilisés pour lhémodialyse. La question dune éventuelle absorption des phtalates par voie intraveineuse a donc fait lobjet détudes approfondies. Dans du sang conservé à 4 °C en récipient de matière plastique, on a trouvé une concentration de DOP de 5 à 20 mg/100 ml au bout de 21 jours. Il peut en résulter une absorption de DOP à hauteur de 300 mg ou de 4,3 mg/kg après une exsanguino-transfusion chez un sujet de 70 kg. Des considérations théoriques indiquent quune hémodialyse de 5 heures pourrait entraîner labsorption de 150 mg de DOP.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
Ester diéthylique de lacide téréphtalique |
Ester diéthylique de lacide 1,4-benzènedicarboxylique; téréphtalate de diéthyle |
|
|
Ester diisobutylique de lacide phtalique |
Phtalate de diisobutyle |
|
|
Ester diisooctylique de lacide phtalique |
Ester diisooctylique de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; phtalate de diisooctyle; phtalate disooctyle; ester bis(6-méthylheptylique) de lacide phtalique |
|
|
Ester diisotridécylique de lacide phtalique |
Ester diisotridécylique de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; phtalate de diisotridécyle |
|
|
Ester diméthylique de lacide téréphtalique |
1,4-benzènedicarboxylate de diméthyle; téréphtalate de diméthyle; 4-carbométhoxybenzoate de méthyle; ester méthylique de lacide téréphtalique; DMT |
|
|
Phtalate de di-sec-octyle |
Ester bis(2-éthylhexylique) de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; 1,2-benzènedicarboxylate de bis(2-éthylhexyle); phtalate de bis(2-éthylhexyle); orthophtalate de di(2-éthylhexyle); DOP |
|
|
Phtalate de diallyle |
Ester di-2-propénylique de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; ester diallylique de lacide phtalique; ester diallylique de lacide o-phtalique |
|
|
Phtalate de dibutyle |
Ester dibutylique de lacide o-benzènedicarboxylique; ester di-n-butylique de lacide benzène-o-dicarboxylique; 1,2-benzènedicarboxylate de dibutyle; phtalate de di-n-butyle; phtalate de n-butyle; DBP |
|
|
Phtalate de dicyclohexyle |
Ester dicyclohexylique de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; ester dicyclohexylique de lacide phtalique |
|
|
Phtalate de diéthyle |
Ester diéthylique de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; phtalate déthyle; DEP |
|
|
Phtalate de diheptyle |
Phtalate de di-n-heptyle; phtalate dheptyle; ester diheptylique de lacide phtalique |
|
|
Phtalate de diisodécyle |
Phtalate de bis-isodécyle; ester diisodécylique de lacide phtalique; 1,2-benzènedicarboxylate de diisodécyle; DIDP |
|
|
Phtalate de diméthyle |
Ester diméthylique de lacide 1,2-benzènedicarboxylique; 1,2-benzènedicarboxylate de diméthyle; phtalate de méthyle; ester méthylique de lacide phtalique |
|
|
Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
||||
Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies d'exposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
|
Ester diméthylique de lacide téréphtalique |
Yeux |
|||||
Phtalate de di-sec-octyle |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons; voies digestives |
Peau |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
Yeux; voies digestives; voies respiratoires; système nerveux central; foie; appareil reproducteur; chez l'animal: tumeurs hépatiques |
Irritation des yeux et des muqueuses; chez l'animal: lésions hépatiques; effets tératogènes Cancérogène professionnel potentiel |
Phtalate de diallyle |
Yeux; peau; poumons |
Foie |
Ingestion |
Diarrhée, respiration laborieuse |
||
Phtalate de dibutyle |
Yeux; voies respiratoires; voies digestives |
Irritation des yeux, des voies aériennes supérieures et de lestomac |
||||
Phtalate de dicyclohexyle |
Yeux; peau; voies respiratoires |
|||||
Phtalate de diéthyle |
Yeux; peau; système nerveux central |
Inhalation |
Etourdissements, atonie |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central; système nerveux périphérique; appareil reproducteur |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; céphalées; étourdissements; nausées; larmoiement; polyneuropathie possible; troubles vestibulaires; douleurs; engourdissement; faiblesse; spasmes au niveau des bras et des jambes; chez l'animal: effets sur la reproduction |
|
Phtalate de diisodécyle |
Yeux; peau |
Foie |
Peau |
Rougeurs |
||
Phtalate de diméthyle |
Yeux; nez; |
Malformations congénitales |
Yeux; voies respiratoires; voies digestives |
Irritation des yeux et des voies aériennes supérieures; gastralgies |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
Ester diisooctylique de lacide phtalique |
Réagit avec les oxydants énergiques |
||
Phtalate de di-sec-octyle |
Réagit avec les oxydants énergiques, les acides forts, les bases alcalines fortes et les nitrates |
||
Phtalate de diallyle |
En labsence dinhibiteur, peut se polymériser par chauffage ou en présence dun catalyseur. La combustion dégage des oxydes de carbone toxiques. Réagit avec les oxydants énergiques, les bases fortes et les acides forts |
||
Phtalate de dibutyle |
Des charges électrostatiques peuvent se former par suite dagitation, découlement, etc. |
Se décompose par combustion, avec dégagement de vapeurs toxiques et irritantes (anhydride phtalique) |
|
Phtalate de dicyclohexyle |
Réagit avec les acides et les bases |
||
Phtalate de diéthyle |
Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de vapeurs et de gaz toxiques (anhydride phtalique). Attaque certains plastiques |
||
Phtalate de diisodécyle |
Attaque certains plastiques |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point d'ébullition (°C) |
Point de fusion (°C) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites d'explosibilité (%) |
Point d'éclair (°C) |
Température d'auto-inflammation (°C) |
Ester diisobutylique de lacide phtalique |
Liquide visqueux et incolore |
295-327 |
64 à 50 |
278,35 |
Peu soluble |
1,049 |
9,58-9,59 |
0,01 Pa |
0,4-? |
161 cf |
400-432 |
Ester diisooctylique de lacide phtalique |
Liquide visqueux pratiquement incolore |
370 |
43 |
390,56 |
Insoluble |
0,986 |
13,5 |
<10 Pa |
227* |
393 |
|
Ester diméthylique de lacide téréphtalique |
Cristaux incolores; aiguilles obtenues à partir de solutions dans léther |
288 |
140-142 |
194,19 |
Peu soluble |
1,04-1,08 |
5-7 |
0,15 à 150 °C |
0,8-11,8 |
153 cf |
500-570* |
Phtalate de di-sec-octyle |
Liquide légèrement coloré; liquide huileux incolore |
384 |
55 à 47 |
390,56 |
Insoluble |
0,983-0,986 |
13,5-16,0 |
~0 |
0,15-0,18 |
200 cf |
370-390 |
Phtalate de diallyle |
Liquide huileux pratiquement incolore |
160-163 sous 0,53 kPa |
77 à 70 |
246,26 |
Peu soluble |
1,120 |
8,3 |
0,32 à 150 °C |
166 cf |
384 |
|
Phtalate de dibutyle |
Liquide visqueux, dincolore à jaune très pâle; liquide huileux |
340 |
35 |
278,35 |
Peu soluble |
1,046-1,047 |
9,58 |
~0 |
0,5-2,5 |
157 cf |
400-402 |
Phtalate de dicyclohexyle |
Solide granulaire blanc |
222-228 sous 0,6 kPa |
62-66 |
330,42 |
Insoluble |
1,431 |
11,6 |
13,3 Pa à 150 °C |
207* |
||
Phtalate de diéthyle |
Liquide huileux et incolore |
294-299 |
41* |
222,24 |
Insoluble |
1,117-1,232 |
7,66 |
1,86 à 163 °C |
0,75-? |
140 co |
457 |
Phtalate de diheptyle |
Liquide incolore et limpide |
360* |
362,51 |
Insoluble |
0,98-0,99 |
0,4-?* |
160 cf* |
432* |
|||
Phtalate de diisodécyle |
Liquide incolore |
250-257 sous 0,6 kPa |
50 |
446,67 |
Insoluble |
0,966 |
0,15 à 200 °C |
0,3-? |
232* |
401-402 |
|
Phtalate de diméthyle |
Liquide huileux; liquide visqueux incolore; cristaux jaune pâle |
282-284 |
0-6 |
194,19 |
Insoluble |
1,190-1,194 |
6,69 |
<1,3 Pa |
0,9-? |
132 cf |
490-555* |