Les glycérols et les glycols ont de nombreuses applications dans lindustrie, car ce sont des solvants organiques complètement hydrosolubles. Nombre de ces composés sont utilisés comme solvants dans les colorants, peintures, résines, encres, insecticides et produits pharmaceutiques. De plus, leurs deux groupements hydroxyle chimiquement réactifs font des glycols dimportants intermédiaires chimiques. Parmi les nombreuses applications des glycols et des polyglycols, on peut notamment citer leur usage comme additifs abaissant le point de congélation, ou encore comme additifs de lubrification et de solubilisation. Les glycols servent aussi dadditifs alimentaires indirects et directs et entrent dans la composition des explosifs et des résines alkydes, des brouillards artificiels et des cosmétiques.
Le propylène-glycol est largement utilisé dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques, comme humectant dans certains produits alimentaires et comme lubrifiant. Il est également utilisé comme fluide caloporteur dans les cas où une fuite pourrait le mettre en contact avec des denrées alimentaires, par exemple pour les réfrigérants utilisés dans les installations de laiterie. Il est également utilisé comme solvant dans les colorants et aromatisants alimentaires, comme antigel dans les brasseries et autres installations industrielles, et comme additif dans les peintures au latex pour conférer une stabilité vis-à-vis du gel-dégel. Le propylène-glycol, léthylène-glycol et le 1,3-butanediol entrent dans la composition des liquides de dégivrage pour avions. Le tripropylène-glycol et le diméthylène-glycol sont utilisés comme solvants pour colorants. Les butanediols (butylène-glycols) interviennent dans la production des résines polyesters.
Léthylène-glycol est utilisé comme antigel dans les systèmes de réfrigération et de chauffage, comme solvant dans les peintures et les matières plastiques, et entre dans la composition des liquides de dégivrage employés sur les pistes daéroport. Il intervient dans les liquides pour freins hydrauliques, la dynamite à bas point de congélation, les teintures pour bois, les adhésifs, les colorants du cuir et le tabac. Il sert également dagent de déshydratation pour le gaz naturel, de solvant pour les encres et les pesticides, et dingrédient dans les condensateurs électrolytiques. Le diéthylène-glycol sert dhumidifiant pour le tabac, la caséine, les éponges synthétiques et les produits de papeterie. Il trouve aussi une application dans les compositions à base de liège, les adhésifs utilisés en reliure, les liquides de frein, les laques, les produits cosmétiques et les solutions antigel pour les sprinklers. Le diéthylène-glycol est utilisé pour réaliser létanchéité à leau des réservoirs à gaz, comme lubrifiant et agent de finissage dans les textiles, comme solvant pour les colorants de cuve et comme agent de déshydratation pour le gaz naturel. Le triéthylène-glycol sert de solvant et de lubrifiant dans la teinture et limpression des textiles. Il trouve également une application dans la désinfection de lair et dans diverses matières plastiques pour en augmenter la souplesse. Le triéthylène-glycol est employé comme humidifiant dans lindustrie du tabac et comme intermédiaire dans la fabrication des plastifiants, résines, émulsifiants, lubrifiants et explosifs.
On pourra se faire une idée de la polyvalence du glycérol en observant que quelque 1 700 applications de ce composé et de ses dérivés sont revendiquées. Le glycérol est utilisé dans les denrées alimentaires, les produits pharmaceutiques, les produits de toilettage et les produits cosmétiques. Il sert de solvant et dhumidifiant dans des produits tels que le tabac, les glaces de confiserie, les crèmes de soin pour la peau et les pâtes dentifrices, qui sans lui se détérioreraient au stockage par dessèchement. Le glycérol est également utilisé pour lubrifier le chewing-gum et comme adjuvant de traitement, pour fluidifier la noix de coco humide broyée et aussi pour homogénéiser et humidifier certains médicaments. Il sert à éviter le givrage des pare-brise et il est utilisé comme antigel pour les automobiles, les gazomètres et les vérins hydrauliques. Cependant, lapplication la plus importante du glycérol concerne la production des résines alkydes pour revêtements de surface. On opère par condensation du glycérol avec un acide ou un anhydride dicarboxylique (généralement lanhydride phtalique) et des acides gras. Le glycérol trouve lune de ses principales utilisations dans la production des explosifs, notamment la nitroglycérine et la dynamite.
Le glycérol est un trialcool qui subit les réactions caractéristiques des alcools. Le degré de réactivité des groupements hydroxyle est variable, ceux qui se trouvent en position 1 et 3 étant plus réactifs que lhydroxyle en position 2. En exploitant ces différences de réactivité et en faisant varier les proportions des réactifs, il est possible de produire des dérivés mono-, di- ou trisubstitués. Le glycérol est préparé soit par hydrolyse des graisses, soit par synthèse à partir du propylène. Les principaux constituants de pratiquement toutes les huiles et graisses animales et végétales sont des triglycérides dacides gras.
Lhydrolyse de ces glycérides donne des acides gras libres et du glycérol. On utilise deux techniques dhydrolyse lhydrolyse alcaline (saponification) et lhydrolyse neutre (dissociation). Dans la saponification, on fait bouillir la graisse avec de lhydroxyde et du chlorure de sodium, le résultat étant la formation de glycérol et de sels sodiques dacide gras (savons).
Dans la dissociation, les graisses sont hydrolysées par un procédé en discontinu ou en semi-continu à lintérieur dun autoclave à haute pression, ou par un procédé en continu à contre-courant dans une colonne à haute pression. Il existe deux procédés principaux de synthèse du glycérol à partir du propylène. Dans lun, le propylène est traité par le chlore pour produire le chlorure dallyle; ce dernier réagit ensuite avec lhypochlorite de sodium en solution pour donner la dichlorhydrine de glycérol, dont on tire le glycérol par hydrolyse alcaline. Dans lautre procédé, le propylène est oxydé en acroléine, qui est réduite en alcool allylique. Ce composé est alors soit hydroxylé avec du peroxyde dhydrogène en solution aqueuse pour obtenir le glycérol directement, soit traité à lhypochlorite de sodium pour produire la monochlorhydrine de glycérol qui, après hydrolyse alcaline, permet dobtenir le glycérol.
Le glycérol présente une très faible toxicité (DL50 orale pour la souris: 31,5 g/kg) et il est généralement considéré comme inoffensif dans les conditions normales dutilisation. Il ne produit quune très faible diurèse chez le sujet sain après une seule dose unique inférieure ou égale à 1,5 g/kg par voie orale. Les effets indésirables consécutifs à ladministration de glycérine par voie orale consistent en céphalées légères, vertiges, nausées, vomissements, soif et diarrhée.
Sous forme de brouillard, le glycérol est classé par la Conférence américaine des hygiénistes gouvernementaux du travail (American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH)) comme «nuisance particulaire» et, en tant que telle, un seuil de 10 mg/m3 lui est assigné. De plus, la réactivité du glycérol le rend dangereux et, en particulier, susceptible de provoquer une explosion au contact doxydants énergiques tels que le permanganate ou le chlorate de potassium, entre autres. Par conséquent, il ne doit jamais être stocké à proximité de ces substances.
Les glycols dimportance industrielle sont des composés aliphatiques porteurs de deux groupements hydroxyle. Ce sont des liquides visqueux incolores, le plus souvent inodores. Parmi les glycols et leurs dérivés, léthylène-glycol et le diéthylène-glycol sont les plus importants. La toxicité de certains composés et groupes importants et le risque quils représentent sont évoqués ci-après. Aucun des glycols ou de leurs dérivés qui ont été étudiés ne sest révélé mutagène, cancérogène ou tératogène.
Les glycols et leurs dérivés sont des liquides combustibles. Etant donné que leur point déclair est supérieur à la température ambiante normale, leurs vapeurs ne sont susceptibles de saccumuler en concentrations inflammables ou explosives que sous leffet de la chaleur (par exemple, dans des fours). Cest pourquoi ils ne présentent quun risque modéré dincendie.
Synthèse. Léthylène-glycol est produit industriellement par oxydation à lair de léthylène, puis par hydratation de loxyde déthylène obtenu. Le diéthylène-glycol est obtenu comme sous-produit dans la préparation de léthylène-glycol. De même, le propylène-glycol et le 1,2-butanediol sont obtenus respectivement par hydratation de loxyde de propylène et de loxyde de butylène. Le diméthylène-glycol est produit par hydratation du 2,3-époxybutane; le 1,3-butanediol est obtenu par hydrogénation catalytique de laldol en présence de nickel de Raney; le 1,4-butanediol est produit par réaction de lacétylène avec le formaldéhyde, puis hydrogénation du 2-butyne-1,4-diol résultant.
La toxicité par voie orale de léthylène-glycol est assez faible chez lanimal. Néanmoins, lexpérience clinique montre que la dose létale pour un adulte humain est de 100 cm3 ou environ 1,6 g/kg, ce qui indique un plus grand pouvoir toxique vis-à-vis de lêtre humain que vis-à-vis des animaux de laboratoire. Cette toxicité est due aux métabolites, qui varient selon les espèces. Les effets caractéristiques dune ingestion excessive déthylène-glycol sont la narcose, la dépression du système respiratoire et une atteinte rénale progressive.
Des singes ont reçu pendant 3 ans une alimentation contenant de 0,2 à 0,5% déthylène-glycol sans effet nocif apparent; on na pas décelé de tumeurs vésicales, mais on a constaté la présence de cristaux et de calculs doxalate. Lirritation primaire des yeux et de la peau provoquée par léthylène-glycol est généralement modérée, mais le composé peut être absorbé par voie percutanée en quantité toxique. Lexposition de rats et de souris 8 heures par jour durant 16 semaines à des concentrations allant de 0,35 à 3,49 mg/l na pas provoqué de lésions organiques. A concentration plus élevée, on a observé la présence de brouillards et de gouttelettes. Par conséquent, lexposition répétée de lêtre humain aux vapeurs déthylène-glycol à la température ambiante ne devrait pas représenter un risque important. Léthylène-glycol ne semble pas non plus poser de problème majeur en cas de contact cutané ou dabsorption par voie orale dans les conditions industrielles normales. Toutefois, un risque respiratoire nest pas exclu si léthylène-glycol est chauffé et fortement agité (formation dun brouillard), ou sil y a un contact ou une ingestion appréciables pendant une période prolongée. Le principal risque pour la santé est lié à lingestion de grandes quantités de ce composé.
Le diéthylène-glycol présente une toxicité semblable à celle de léthylène-glycol, mais sans production dacide oxalique. Il est plus directement néphrotoxique que léthylène-glycol. Lors de lingestion dune dose excessive, les effets caractéristiques prévisibles sont la diurèse, la soif, linappétence, la narcose, lhypothermie, linsuffisance rénale et la mort, en fonction de la gravité de lexposition. Des souris et des rats exposés au diéthylène-glycol à des concentrations de 5 mg/m3 pendant 3 à 7 mois ont présenté des altérations du système nerveux central (SNC) et du système endocrinien ainsi que des organes internes, et dautres anomalies anatomo-pathologiques. Lorsquon donne à des animaux une alimentation contenant des doses élevées de diéthylène-glycol, des calculs et des tumeurs se forment dans la vessie, ces dernières étant probablement consécutives à la lithiase; cette observation est toutefois sans portée pratique. Ces phénomènes pourraient sexpliquer par la présence déthylène-glycol dans léchantillon. Comme pour léthylène-glycol, linhalation des vapeurs de diéthylène-glycol à la température ambiante, le contact cutané ou lingestion de ce produit dans les conditions industrielles normales ne semble pas présenter de risque.
Le propylène-glycol présente un faible risque de toxicité. Il est hygroscopique et, selon une étude réalisée sur 866 sujets humains, il sest comporté comme un irritant primaire chez certaines personnes, probablement par suite de déshydratation. Il peut également provoquer une allergie cutanée chez plus de 2% des personnes atteintes dun eczéma. Lexposition prolongée danimaux à une atmosphère saturée en propylène-glycol ne produit pas deffet mesurable. En raison de sa faible toxicité, le propylène-glycol est largement utilisé dans les formes galéniques, les produits cosmétiques et, avec certaines restrictions, dans les denrées alimentaires.
Le dipropylène-glycol est peu toxique. Il nest pas irritant pour la peau ou les yeux en raison de sa faible tension de vapeur, et son inhalation ne présente pas de danger sauf sil est chauffé en grande quantité dans un espace clos.
On dénombre quatre isomères des butanediols qui sont tous solubles dans leau, lalcool éthylique et léther. Leur volatilité est faible et, par conséquent, leur inhalation ne pose pas de problème dans les conditions industrielles normales. A lexception de lisomère 1,4, les butanediols ne présentent pas de risque industriel important.
Chez le rat, une exposition massive par voie orale au 1,2-butanediol a provoqué une narcose profonde et une irritation des voies digestives. Une nécrose rénale congestive peut également se produire. La mortalité retardée résulte vraisemblablement dune insuffisance rénale progressive, la mortalité immédiate étant probablement due à la narcose. Un contact oculaire avec le 1,2-butanediol peut entraîner des lésions cornéennes, mais un contact avec la peau, même prolongé, est généralement inoffensif et ne produit pas dirritation primaire ni deffets toxiques par résorption percutanée. Linhalation des vapeurs ne semble pas causer deffets indésirables.
Le 1,3-butanediol est essentiellement dépourvu de toxicité, si ce nest en cas dingestion massive où une narcose peut se produire.
La toxicité du diméthylène-glycol est très peu connue, mais les quelques études qui ont été publiées montrent quelle se situe entre celle des 1,2- et 1,3-butanediols.
En revanche, le 1,4-butanediol est environ huit fois plus toxique que lisomère 1,2, comme le montrent les tests de toxicité aiguë. Latteinte aiguë par ingestion provoque une narcose grave et peut entraîner des lésions rénales. La mort survient probablement par collapsus des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Ce nest pas un irritant primaire et il ne traverse pas facilement la barrière cutanée.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
1,2-Butanediol |
1,2-Butylène-glycol |
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1,3-Butanediol |
Butane-1,3-diol; β-butylène-glycol; 1,3-butylène-glycol; 1,3-dihydroxybutane; méthyltriméthylène-glycol |
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1,4-Butanediol |
Butanediol; butane-1,4-diol; 1,4-butylène-glycol; 1,4-dihydroxybutane; tétraméthylène-1,4-diol; 1,4-tétraméthylène-glycol |
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3-Chloro-1,2-propanediol |
Chlorhydrine; chlorodésoxyglycérol; 1-chloro-2,3-dihydroxypropane; 3-chloro-1,2-dihydroxypropane |
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Diéthylène-glycol |
Bis(2-hydroxyéthyl)éther; dihydroxydiéthyléther; 2,2'-dihydroxyéthyléther; éthylène-diglycol; éther de glycol; éther éthylique de glycol; 3-oxapentane-1,5-diol; 3-oxa-1,5-pentanediol; 2,2'-oxybiséthanol; 2,2'-oxydiéthanol |
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Diméthylène-glycol |
2,3-Butanediol; 2,3-butylène-glycol; 2,3-dihydroxybutane |
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Dipropylène-glycol |
2,2'-Dihydroxydipropyléther; 2,2'-dihydroxyisopropyléther; 1,1'-oxydi-2-propanol |
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2-Ethyl-1,3-hexanediol |
Ethylhexanediol; 2-éthylhexane-1,3-diol; 2-éthylhexanediol-1,3; éthylhexylène-glycol; 2-éthyl-3-propyl-1,3-propanediol; 3-hydroxyméthyl-n-heptane-4-ol; octylène-glycol |
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Ethylène-glycol |
1,2-Dihydroxyéthane; 1,2-éthanediol; éthane-1,2-diol; glycol; alcool glycolique; monoéthylène-glycol |
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Glycérol |
Glycérine; 1,2,3-propanetriol; glycérine synthétique; trihydroxypropane; 1,2,3-trihydroxypropane |
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1,6-Hexanediol |
Hexaméthylène-glycol; hexane-1,6-diol |
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2,5-Hexanediol |
Hexane-2,5-diol |
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Hexylène-glycol |
2,4-Dihydroxy-2-méthylpentane; 2-méthyl pentane-2,4-diol; 2-méthyl-2,4-pentanediol |
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Néopentyl-glycol |
Diméthylolpropane; 2,2-diméthyl-1,3-propanediol; diméthyltriméthylène-glycol |
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Pentaérythritol |
2,2-Bis(hydroxyméthyl)-1,3-propanediol; pentaérythrite; tétrahydroxyméthylméthane; tétraméthylolméthane |
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Propylène-glycol |
1,2-Dihydroxypropane; méthyléthylène-glycol; méthyl-glycol; monopropylène-glycol; 1,2-propanediol |
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Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
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Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies dexposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
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1,3-Butanediol |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux |
|||
1,4-Butanediol |
Yeux; voies respiratoires; système nerveux central; reins |
Inhalation |
Toux, étourdissements, céphalées, perte de conscience |
|||
Diéthylène-glycol |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central; foie; reins |
Foie; reins |
Peau |
Rougeurs |
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Dipropylène-glycol |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux |
||
Ethylène-glycol |
Yeux; peau; voies respiratoires; reins; système nerveux central |
Système nerveux central; yeux |
Inhalation |
Toux, étourdissements, céphalées |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; nausées; vomissements; douleurs abdominales; faiblesse; étourdissements; stupeur; convulsions; dépression du système nerveux central; sensibilisation cutanée |
1,6-Hexanediol |
Yeux; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux |
|||
2,5-Hexanediol |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; système nerveux central |
||||
Hexylène-glycol |
Yeux; peau |
Peau; reins |
Inhalation |
Toux |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires; céphalées; étourdissements; nausées; incoordination; dépression du système nerveux central; dermatite; sensibilisation cutanée |
Néopentyl-glycol |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Poumons; |
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Propylène-glycol |
Yeux |
Yeux |
Douleurs |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
1,4-Butanediol |
La combustion dégage des vapeurs toxiques (monoxyde de carbone). Réagit avec les oxydants énergiques |
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Diéthylène-glycol |
Réagit violemment avec les oxydants énergiques. Attaque de nombreux plastiques |
||
Ethylène-glycol |
La combustion dégage des gaz toxiques. Réagit avec les oxydants énergiques et les bases fortes |
||
1,6-Hexanediol |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
La combustion dégage des gaz toxiques |
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Hexylène-glycol |
Se polymérise. Réagit avec les oxydants énergiques |
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Propylène-glycol |
Vapeur plus lourde |
Réagit sur les oxydants énergiques (comme le perchlorate de potassium) avec risque dincendie et dexplosion |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point débullition (°C) |
Point de fusion (°C) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites dexplosibilité (%) |
Point déclair (°C) |
Température dauto-inflammation (°C) |
1,3-Butanediol |
Liquide visqueux; incolore à létat pur |
203-209 |
<50* |
90,12 |
Soluble |
1,001-1,008 |
3,1-3,2 |
8 Pa |
121 co |
394-395 |
|
1,4-Butanediol |
Liquide visqueux et incolore |
228-235 |
18-20 |
90,12 |
Miscible |
1,017 |
3,1 |
0,13 à 38 °C |
1,95-18,3 |
121 co |
350 |
Diéthylène-glycol |
Liquide incolore et sirupeux |
244-246 |
11 à 7 |
106,12 |
Soluble |
1,118-1,120 |
3,66 |
0,26 Pa |
1,6-12,3* |
124 cf |
224-229 |
Diméthylène-glycol |
Liquide presque incolore ou solide |
183-184* |
25* |
90,12 |
0,995* |
3,1* |
85* |
402* |
|||
Dipropylène-glycol |
Liquide incolore légèrement visqueux |
232-233 |
>40 |
134,17 |
Soluble |
1,022-1,025 |
4,63 |
<1,3 Pa |
2,2-12,6 |
121 co |
310 |
2-Ethyl-1,3-hexanediol |
Liquide légèrement huileux; incolore |
244 |
40 |
146,23 |
Peu soluble |
0,932-0,942 |
5,03 |
<1,3 Pa |
127 co |
360 |
|
Ethylène-glycol |
Liquide légèrement visqueux; limpide, incolore et sirupeux |
196-198 |
13 à 12 |
62,07 |
Soluble |
1,109-1,113 |
2,14 |
7 Pa* |
3,2-15,3 |
111 cf |
398-410 |
Glycérol |
Liquide limpide, incolore et sirupeux |
290* |
18-20 |
92,09 |
Soluble |
1,251-1,261 |
3,17 |
0,2 Pa* |
160 cf |
370 |
|
1,6-Hexanediol |
Cristaux |
208 |
43 |
118,18 |
Soluble |
0,95-0,96 |
4,07 |
~0 |
6,6-16* |
135* |
320 |
2,5-Hexanediol |
Liquide incolore |
216-221 |
43* |
118,18 |
Soluble |
0,917-0,961 |
4,07 |
102 cf |
490* |
||
Hexylène-glycol |
Liquide incolore |
196-198 |
50 à 37 |
118,18 |
Soluble |
0,922 |
4,0-4,1 |
6,5-6,7 Pa |
1-9 |
93 cf |
306-425* |
Néopentyl-glycol |
Paillettes; aiguilles obtenues à partir de solutions benzéniques |
208-210 |
127-130 |
104,15 |
Soluble |
1,1* |
3,6* |
30 Pa* |
1,1-11,4* |
107* cf |
388-399 |
Pentaérythritol |
Cristaux ditétragonaux obtenus à partir de solutions dans lacide chlorhydrique dilué; poudre cristalline blanche |
255-269 |
136,15 |
Soluble |
1,396-1,399 |
4,70 |
<0,13 |
450 |
|||
Propylène-glycol |
Liquide visqueux et incolore |
187-189 |
60 à 59 |
76,10 |
Miscible |
1,036 |
2,62 |
10,6 Pa |
2,6-12,5 |
99 cf |
371-398* |