Les aldéhydes appartiennent à la classe des composés chimiques organiques symbolisés par la formule générale RCHO, où R représente soit un atome dhydrogène, soit un radical hydrocarboné substitué ou non substitué. Les principales réactions des aldéhydes sont loxydation (avec formation dacides carboxyliques), la réduction (avec formation dalcool), la condensation en aldol ou aldolisation (lorsque deux molécules dun aldéhyde réagissent en présence dun catalyseur pour donner un hydroxyaldéhyde), et la réaction de Cannizzaro (avec formation dun alcool et du sel de sodium dun acide). Les acétals sont des diesters des hydrates daldéhydes ou de cétones. Ils sont obtenus par réaction dun aldéhyde sur un alcool.
En raison de leur forte réactivité chimique, les aldéhydes sont dimportants intermédiaires dans la fabrication des résines synthétiques, des plastifiants, des solvants et des colorants. On les utilise dans les industries textile, alimentaire, du caoutchouc, des matières plastiques, du cuir, ainsi que dans les industries chimique et pharmaceutique. Les aldéhydes aromatiques et les aldéhydes aliphatiques supérieurs interviennent dans la fabrication des parfums et des essences.
Lacétaldéhyde est principalement employé dans la production de lacide acétique, mais aussi dans celle de lacétate déthyle, de lacide peracétique, des dérivés pyridiniques, des parfums, des colorants, des matières plastiques et du caoutchouc synthétique. Lacétaldéhyde est utilisé pour argenter les miroirs, durcir les fibres de gélatine, comme dénaturant de lalcool et comme agent aromatisant synthétique. Le paraldéhyde, un trimère de lacétaldéhyde, intervient dans les industries des colorants et du cuir et comme agent hypnotique en médecine. Dans lindustrie, il a été utilisé comme solvant, accélérateur de vulcanisation et antioxydant. Le métaldéhyde sert de combustible dans les réchauds dappoint et, en jardinage, pour lutter contre les limaces. Laldéhyde glycidique a été employé comme agent réticulant dans le finissage de la laine, pour le chamoisage, la nourriture en bain du cuir et la confection de fils pour sutures chirurgicales. Le propionaldéhyde entre dans la fabrication des polymères vinyliques et dautres matières plastiques et élastomères de synthèse. Il sert également de désinfectant et dagent conservateur. Lacroléine est employée comme produit de départ dans la fabrication de nombreux composés organiques: matières plastiques, parfums, acrylates, apprêts pour textiles, fibres synthétiques et produits pharmaceutiques. Elle a été utilisée dans des gaz de combat et comme combustible liquide, comme herbicide et biocide aquatique, et comme fixateur en histologie.
Le formaldéhyde présente une gamme dutilisations extrêmement étendue, liée à ses propriétés de solvant et de germicide. Il entre dans la fabrication des matières plastiques (par exemple, les résines urée-formaldéhyde, phénol-formaldéhyde, mélamine-formaldéhyde). On lemploie également dans lindustrie photographique, dans lindustrie des teintures, du caoutchouc, de la soie artificielle et des explosifs, le tannage, la régénération des métaux précieux et le traitement des eaux résiduaires. Le formaldéhyde est un puissant antiseptique, germicide, fongicide et agent conservateur, utilisé pour désinfecter des objets, améliorer la solidité des colorants sur les tissus, et pour la conservation et le revêtement du caoutchouc latex. Il sert également dintermédiaire chimique, dagent dembaumement et de fixateur en histologie. Le paraformaldéhyde est le polymère industriel le plus répandu; il est obtenu à partir du formaldéhyde et consiste en un mélange de produits présentant divers degrés de polymérisation. Il intervient dans les fongicides, les désinfectants, les bactéricides et dans la fabrication des adhésifs.
Le butyraldéhyde est employé en synthèse organique, principalement dans la fabrication daccélérateurs de vulcanisation, et comme arôme artificiel dans les aliments. Lisobutyraldéhyde sert dintermédiaire dans la fabrication des antioxydants et des accélérateurs de vulcanisation. Il est utilisé dans la synthèse des acides aminés et la fabrication de parfums, dagents aromatisants, de plastifiants et dadditifs pour lessence. Le crotonaldéhyde entre dans la fabrication de lalcool butylique et de lacide crotonique et dans la préparation dagents tensioactifs, de pesticides et de produits chimiothérapeutiques. On lemploie comme solvant du poly(chlorure de vinyle) (PVC) et comme agent darrêt de chaîne dans la polymérisation du chlorure de vinyle. Il trouve des applications dans la préparation daccélérateurs de vulcanisation, la purification des huiles lubrifiantes, le tannage du cuir et sert à localiser les fuites de gaz combustibles et les fissures ou fuites dans les tuyaux.
Le glutaraldéhyde est un important agent de stérilisation, efficace vis-à-vis de tous les micro-organismes, y compris les virus et les spores. Il est utilisé comme désinfectant chimique pour la stérilisation de matériel et dinstruments dans le secteur médical et comme agent de tannage dans lindustrie du cuir. Il entre également dans la composition de liquides dembaumement et sert de fixateur en histologie. Le p-dioxane est utilisé comme solvant dans la réduction du bois en pâte et comme agent mouillant et dispersant dans le traitement de matières textiles, les bains de teinture, les compositions de teinture et dimpression. Il trouve des applications dans les préparations détergentes et nettoyantes, les adhésifs, les cosmétiques, les fumigènes, les laques, les peintures, les vernis et les décapants pour peintures et vernis.
Les acétals sont utilisés dans lindustrie comme solvants, plastifiants et produits intermédiaires. Ils sont capables de durcir les adhésifs naturels tels que la glu ou la caséine. Le méthylal est employé dans les onguents, les parfums, les combustibles à usages spéciaux et, comme solvant, dans les adhésifs et les revêtements. Le dichloréthylformal intervient comme solvant et comme produit intermédiaire dans la production dun élastomère de synthèse, le caoutchouc-polysulfure.
De nombreux aldéhydes sont des liquides volatils et inflammables qui dégagent, à la température ambiante ordinaire, des vapeurs formant avec lair des mélanges détonants. Les mesures de précaution prises contre les incendies et les explosions qui sont exposées plus loin doivent être très rigoureuses dans le cas des aldéhydes inférieurs, et les mesures de protection contre les propriétés irritantes de ces mêmes composés ou des aldéhydes à chaîne insaturée ou substituée doivent également être très importantes.
La conception des installations et le mode de manutention doivent permettre de réduire au minimum le contact avec les aldéhydes. Les projections doivent être évitées dans la mesure du possible; toutefois, là où elles peuvent se produire, il faut prévoir des installations appropriées damenée et découlement deau. Pour les produits chimiques dont létiquette porte la mention «produit cancérogène connu ou suspecté», il faut prendre les précautions habituelles, comme indiqué ci-après. Un grand nombre de ces composés chimiques peuvent être irritants pour les yeux et, par conséquent, des protections oculaires et faciales sont obligatoires dans le périmètre de lusine. Pour les travaux dentretien, il faut également porter des masques en matière plastique. Il faut en outre prévoir, lorsque cest nécessaire, des vêtements de protection, des tabliers, des gants et des bottes en caoutchouc. Des douches et des fontaines dirrigation oculaire doivent être installées dans le périmètre de lusine et, comme cest le cas pour les équipements de protection, les opérateurs doivent être bien formés à leur utilisation et à leur entretien.
La plupart des aldéhydes et des acétals peuvent provoquer des irritations primaires de la peau, des yeux et des voies respiratoires cette tendance étant plus prononcée pour les termes inférieurs dune série, notamment à chaîne aliphatique insaturée ou substitués par un halogène. Les aldéhydes peuvent avoir un pouvoir anesthésiant mais, en raison des propriétés irritantes de certains dentre eux, le travailleur sera contraint de se soustraire à lexposition avant de subir cet effet anesthésiant. Laction irritante sur les muqueuses pourrait être due à leffet ciliostatique qui bloque les cils bordant les voies respiratoires dont le rôle essentiel est la clairance des voies aériennes. Le degré de toxicité varie fortement à lintérieur de cette famille de composés. Certains aldéhydes aromatiques ou aliphatiques sont rapidement métabolisés et nentraînent pas deffets nocifs; on peut donc les utiliser sans risque dans les aliments ou comme aromatisants. Dautres, en revanche, sont notoirement cancérogènes ou suspectés de lêtre et la prudence simpose chaque fois quun contact est possible. Certains dentre eux sont mutagènes et plusieurs sont des allergènes. Entre autres effets toxiques, on peut également citer les propriétés hypnotiques. On trouve ci-après, ainsi que dans les tableaux, des précisions sur certains aldéhydes particuliers.
Lacétaldéhyde est irritant pour les muqueuses et exerce un effet narcotique général sur le système nerveux central. En faible concentration, il provoque une irritation des yeux, du nez et des voies aériennes supérieures, ainsi quun catarrhe bronchique. Un contact prolongé peut endommager lépithélium cornéen. A concentration élevée, il provoque céphalées, suffocation, bronchite et dème pulmonaire. Lingestion entraîne des nausées, des vomissements, de la diarrhée, une narcose et une défaillance respiratoire; la mort peut survenir par suite de lésions rénales et dune dégénérescence graisseuse des tissus hépatique et cardiaque. Lacétaldéhyde se forme dans le sang par métabolisation de lalcool éthylique et provoque une rubéfaction de la face, des palpitations et autres symptômes désagréables. Cet effet est renforcé par un médicament, le disulfirame (Antabuse), et par lexposition à des produits chimiques industriels, tels que le cyanamide et le diméthylformamide.
En plus de ses effets aigus, lacétaldéhyde est un cancérogène du groupe 2B, cest-à-dire quil a été classé par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) comme peut-être cancérogène pour lhumain et cancérogène pour lanimal. Lacétaldéhyde provoque des aberrations chromosomiques et des échanges entre chromatides surs dans divers systèmes dépreuve.
Lexposition répétée aux vapeurs dacétaldéhyde provoque une dermatite et une conjonctivite. En cas dintoxication chronique, les symptômes ressemblent à ceux de lalcoolisme chronique: perte de poids, anémie, délire, hallucinations visuelles et auditives, troubles intellectuels et psychiques.
Lacroléine, polluant atmosphérique courant, se forme dans les gaz déchappement des moteurs à combustion interne qui sont très riches en aldéhydes variés. La concentration dacroléine augmente lorsquon utilise du carburant diesel ou du gazole. On trouve également de grandes quantités dacroléine dans la fumée de tabac, non seulement dans la phase particulaire de la fumée, mais aussi et davantage dans la phase gazeuse. Avec dautres aldéhydes (acétaldéhyde, propionaldéhyde, formaldéhyde, etc.), sa concentration est telle (50 à 150 ppm) quil semble devoir être lun des aldéhydes les plus dangereux contenus dans la fumée de tabac. Lacroléine peut donc comporter un risque professionnel et environnemental.
Lacroléine est toxique et très irritante, et sa tension de vapeur élevée peut entraîner la formation rapide de concentrations atmosphériques toxiques. Ses vapeurs peuvent causer des lésions des voies respiratoires, des lésions oculaires pouvant également se produire par contact avec le liquide ou la vapeur. Le contact avec la peau peut causer des brûlures graves. Lacroléine avertit très tôt de sa présence, car une forte irritation se produit à une concentration inférieure au seuil de danger (sa forte action lacrymogène à une concentration atmosphérique très faible (1 mg/m3) oblige à fuir le lieu pollué pour séquiper de moyens de protection). Les risques sont donc essentiellement accidentels et résultent le plus souvent de fuites ou découlements provenant de canalisations ou de récipients. Cependant, on ne peut éviter totalement les effets chroniques graves tels que le cancer.
Linhalation représente le danger le plus sérieux. Elle provoque lirritation du nez et de la gorge, une oppression thoracique accompagnée de dyspnée, de nausées et de vomissements. Laction bronchopulmonaire est très grave; même si la victime se remet après une exposition aiguë, les lésions radiologiques et fonctionnelles seront irréversibles. Lexpérimentation animale indique que lacroléine a une action vésicante, détruisant la muqueuse respiratoire, dans une telle mesure que la fonction respiratoire est totalement abolie en lespace de deux à huit jours. Le contact répété avec la peau peut causer des dermatites et on a aussi observé une sensibilisation cutanée.
La découverte des propriétés mutagènes de lacroléine nest pas récente. Rapaport les avait déjà mises en évidence en 1948 chez la drosophile. Des recherches ont été entreprises afin détablir si le cancer du poumon, dont les liens avec le tabagisme ne font aucun doute, pourrait être dû à la présence dacroléine dans la fumée de tabac, et si certaines formes de cancers digestifs, qui se sont révélées être en relation avec la consommation dhuile de cuisson brûlée, pourraient être attribuées à lacroléine contenue dans lhuile brûlée. Des études plus récentes ont montré que lacroléine exerce une action mutagène sur certaines cellules (drosophile, salmonelles, algues telles que Dunaliella bioculata), mais pas sur dautres (levures telles que Saccharomices cerevisiae). Lorsque lacroléine a un effet mutagène sur une cellule, on peut reconnaître dans le noyau des modifications ultrastructurales qui rappellent celles causées par les rayons X sur les algues. Elle produit également différents effets sur la synthèse de lADN par son action sur certaines enzymes.
Lacroléine inhibe de façon très efficace lactivité des cils des cellules bronchiques, qui assurent le nettoyage de larbre bronchique. Comme elle favorise en outre linflammation, il est pro-bable que lacroléine provoque des lésions bronchiques chroniques.
Le chloracétaldéhyde a des propriétés très irritantes non seulement sur les muqueuses (il est dangereux pour les yeux, même en phase vapeur, et peut causer des lésions irréversibles), mais aussi sur la peau. En solution à 40%, il peut provoquer des lésions de type brûlure et une solution à 0,1% peut entraîner une irritation notable en cas de contact prolongé ou répété. La prévention consiste à éviter tout contact et à surveiller la concentration atmosphérique du produit.
Lhydrate de chloral est excrété principalement chez le sujet humain dabord sous la forme de trichloréthanol et ensuite, avec le temps, sous la forme dacide trichloracétique, qui peut atteindre la moitié de la dose lors dexpositions répétées. En cas dexposition aiguë grave, lhydrate de chloral a une action de type narcotique qui inhibe le centre respiratoire.
Le crotonaldéhyde est une substance fortement irritante qui présente un risque évident de brûlure de la cornée, sa toxicité sapparentant à celle de lacroléine. On a rapporté des cas de sensibilisation chez des travailleurs et certains tests de mutagénicité ont donné des résultats positifs.
En plus du fait que le p-dioxane constitue un sérieux risque dincendie, il a également été classé par le CIRC comme cancérogène du groupe 2B, cest-à-dire dont la cancérogénicité a été établie pour lanimal et peut-être pour lhumain. Administrées par inhalation à des animaux, les vapeurs de p-dioxane peuvent provoquer une narcose, des lésions pulmonaires, hépatiques et rénales, une irritation des muqueuses, une congestion et un dème pulmonaires, des modifications comportementales et une hyperleucocytose. Des doses importantes de p-dioxane, administrées dans leau de boisson, ont conduit à la formation de tumeurs chez le rat et le cobaye. Lexpérimentation animale montre également que le p-dioxane est rapidement résorbé par voie percutanée avec des signes dincoordination et de narcose, ainsi quun érythème, et quil entraîne des lésions hépatiques et rénales.
Les études expérimentales sur lhumain font également ressortir une irritation des yeux, du nez et de la gorge à des concentrations de 200 à 300 ppm. Le seuil olfactif est faible, égal à 3 ppm, selon une étude, tandis quune autre place ce seuil à 170 ppm. Lexpérimentation animale aussi bien quhumaine montre que le p-dioxane est métabolisé en acide β-hydroxyéthoxyacétique. Selon une enquête réalisée en 1934 sur la mort de cinq travailleurs dune usine de fabrication de soie artificielle, la symptomatologie de lintoxication par le p-dioxane consistait en nausées et vomissements, suivis dune diminution, puis dune cessation de la diurèse. A lautopsie, on a trouvé un foie pâle et hypertrophique, des reins enflés et hémorragiques, ainsi quun dème pulmonaire et cérébral.
Il faut noter que, contrairement à de nombreux autres aldéhydes, laction irritante du p-dioxane na guère de valeur comme signal.
Le formaldéhyde se polymérise facilement, à létat solide comme à létat liquide, pour former un mélange appelé paraformaldéhyde. Cette polymérisation est retardée par la présence deau; aussi, les préparations industrielles de formaldéhyde (connues sous le nom de formaline ou formol) sont-elles des solutions aqueuses contenant de 37 à 50% en poids de formaldéhyde; on ajoute également à ces solutions de 10 à 15% dalcool méthylique comme inhibiteur de polymérisation. Le formaldéhyde est toxique par ingestion et inhalation, et il peut provoquer des lésions cutanées. Il est métabolisé en acide formique. La toxicité du formaldéhyde polymérisé est potentiellement similaire à celle du monomère, étant donné quil se dépolymérise par chauffage.
Lexposition au formaldéhyde provoque des effets aigus et chroniques. Il est établi que ce composé est cancérogène pour lanimal et il est classé par le CIRC dans le groupe 2A, cest-à-dire comme probablement cancérogène pour lhumain. La manipulation de formaldéhyde impose donc les précautions qui sont de règle avec tout cancérogène.
Lexposition à de faibles concentrations atmosphériques de formaldéhyde provoque une irritation, en particulier des yeux et des voies respiratoires. Par suite de la solubilité de ce composé dans leau, leffet irritant est limité aux voies aériennes supérieures. Une concentration de 2 à 3 ppm provoque un léger picotement des yeux, du nez et du pharynx; à une concentration de 4 à 5 ppm, linconfort augmente rapidement; 10 ppm sont difficilement supportés, même pour une courte durée; entre 10 et 20 ppm, il y a de sérieuses difficultés respiratoires, une sensation de brûlure au niveau des yeux, du nez et de la trachée, un larmoiement intense et une forte toux. Lexposition à une concentration de 50 à 100 ppm produit une sensation doppression thoracique, des céphalées, des palpitations et, dans des cas extrêmes, la mort par dème ou spasme de la glotte. Des brûlures oculaires ont également été constatées.
Le formaldéhyde réagit facilement avec les protéines tissulaires et favorise les réactions allergiques, notamment des dermites de contact, qui peuvent également se produire par contact avec des vêtements traités au formaldéhyde. Des symptômes asthmatiformes peuvent être observés par suite dune sensibilité allergique au formaldéhyde, même à de très faibles concentrations. Des lésions rénales peuvent se produire à lissue dexpositions excessives et répétées. On a fait état de dermites inflammatoires ou allergiques, et notamment des cas de dystrophie unguéale due à un contact direct avec des solutions, des substances solides ou des résines contenant du formaldéhyde libre. Linflammation se produit même après un bref contact avec de grandes quantités de formaldéhyde. Une fois le sujet sensibilisé, la réaction allergique peut se produire après un contact avec des quantités pourtant très faibles.
Le formaldéhyde réagit avec le chlorure dhydrogène en présence dair humide, la réaction pouvant produire des quantités non négligeables de bis(chlorométhyl)éther, ou BCME, un puissant cancérogène. Des recherches plus poussées ont cependant montré que, à la température ambiante et en présence dhumidité, même à des concentrations très élevées, le formaldéhyde et le chlorure dhydrogène ne forment pas de bis(chlorométhyl)éther, du moins à la limite de détection de 0,1 ppM. Toutefois, lInstitut national de la sécurité et de la santé au travail des Etats-Unis (National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH)) recommande que le formaldéhyde soit traité comme un cancérogène professionnel potentiel, car il présente une activité mutagène dans plusieurs systèmes dépreuve et provoque un cancer des fosses nasales chez le rat et la souris, en particulier en présence de vapeurs dacide chlorhydrique.
Le glutaraldéhyde est un allergène relativement faible, qui peut causer une dermite de contact allergique, et la combinaison de ses propriétés irritantes et allergéniques suggère également la possibilité dallergies respiratoires. Cest un irritant relativement puissant pour la peau et les yeux.
Laldéhyde glycidique est un composé chimique très réactif, qui est classé par le CIRC dans le groupe 2B, cest-à-dire que sa cancérogénicité est établie chez lanimal et quil est peut-être cancérogène pour lhumain. Sa manipulation impose donc les précautions qui sont de règle avec tout cancérogène.
Le métaldéhyde, sil est ingéré, peut provoquer des nausées, des vomissements importants, des douleurs abdominales, une rigidité musculaire, des convulsions, le coma et la mort, par insuffisance respiratoire. Lingestion de paraldéhyde provoque généralement le sommeil sans dépression respiratoire, mais la mort peut se produire occasionnellement par insuffisance respiratoire et circulatoire après ingestion de fortes doses. Le méthylal peut entraîner une insuffisance hépatique et rénale et se comporte comme un irritant pulmonaire en cas dexposition aiguë.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
Acétal |
1,1-Diéthoxyéthane; acétal diéthylique |
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Acétaldéhyde |
Aldéhyde acétique; acétylaldéhyde; éthanal; aldéhyde éthylique |
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Acroléine |
Acrylaldéhyde; aldéhyde allylique; aldéhyde acrylique; aldéhyde éthylénique; propénal; 2-propénal |
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Aldéhyde cinnamique |
Cinnamal; phénylacroléine; 3-phénylacrylaldéhyde; 3-phényl-2-propénal |
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Aldéhyde glycidique |
2,3-Epoxypropanal; 2,3-époxypropionaldéhyde; glycidaldéhyde |
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Benzaldéhyde |
Aldéhyde benzoïque; phénylméthanal |
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Butyraldéhyde |
Butanal; n-butylaldéhyde; aldéhyde butyrique |
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Chloracétaldéhyde |
2-Chloroacétaldéhyde; 2-chloroéthanal |
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Chloral |
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Chloral, hydrate de |
Chloral hydraté |
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o-Chlorobenzaldéhyde |
2-Chlorobenzaldéhyde |
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Crotonaldéhyde |
2-Buténal; aldéhyde crotonique; β-méthylacroléine |
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Dichloréthylformal |
Bis(2-chloroéthoxy)-méthane; bis(β-chloroéthyl)formal; bis(2-chloroéthyl)formal; bis(β-chloroéthyl)acétal du formaldhéhyde; 1,1-(méthylènebis(oxy))bis(2-chloro)éthane |
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2,2-Diméthyl-1,3-dioxolanne-4-yl-méthanol |
2,2-Diméthyl-5-hydroxyméthyl-1,3-dioxolanne; 2,2-diméthyl-4-hydroxyméthyl-1,3-dioxolanne; 4-hydroxyméthyl-2,2-diméthyl-1,3-dioxolanne; isopropylidèneglycérol |
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Diméthylacétal |
1,1-Diméthoxyéthane; acétal diméthylique |
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p-Dioxane |
Dioxyde de diéthylène; 1,4-dioxanne; éther diéthylénique; dioxanne; dioxane |
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2-Ethylhexanal |
Butyléthylacétaldéhyde; éthylbutylacétaldéhyde |
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Formaldéhyde |
Méthanal; aldéhyde méthylique; oxyde de méthylène |
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Glutaraldéhyde |
Glutaral; dialdéhyde glutarique; 1,5-pentanedial |
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3-Hydroxybutyraldéhyde |
Aldol; oxybutanal; 3-butène-1-ol |
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Isobutyraldéhyde |
Isobutanal; isobutyral; isopropylformaldéhyde; méthylpropanal |
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Métaldéhyde |
Métacétaldéhyde; 2,4,6,8-tétraméthyl-1,3,5,7-tétroxocane; 2,4,6,8-tétraméthyl-1,3,5,7-tétraoxacyclooctane |
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Méthylal |
Formal diméthylique; éther diméthyl aldéhyde; diméthylate de méthylène diméthoxyméthane |
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4-Morpholinecarboxaldéhyde |
N-Formylmorpholine; 4-formylmorpholine |
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Paraformaldéhyde |
Triformol; trioxyméthylène |
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nd |
Paraldéhyde |
Paracétaldéhyde; 2,4,6-triméthyl-1,3,5-trioxane |
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Propionaldéhyde |
Méthylacétaldéhyde; propional; propanal; aldéhyde propionique |
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Safrole |
3,4-Méthylène-dioxyallylbenzène; 1-allyl-3,4-méthylènedioxybenzène; 4-allyl-1,2-méthylènedioxybenzène |
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3,5,5-Triméthylhexanal |
Tert-butylisopentanal; isononylaldéhyde |
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Trioxanne |
Triformol; sym-trioxanne; 1,3,5-trioxanne; trioxyméthylène |
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Valéraldéhyde |
Aldéhyde amylique; pentanal; aldéhyde valérique |
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Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
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Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies dexposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
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Acétaldéhyde |
Yeux; peau; voies digestives; voies respiratoires; poumons; système nerveux central |
Peau; poumons; système nerveux central; foie |
Inhalation |
Toux, somnolence, essoufflement, perte de conscience; les symptômes peuvent être retardés |
Yeux; peau; voies respiratoires; reins; système nerveux central; appareil reproducteur; chez l'animal: cancer des fosses nasales |
Irritation des yeux, du nez et de la gorge; brûlures oculaires et cutanées; dermatite; conjonctivite; toux; dépression du système nerveux central; dème pulmonaire retardé; chez l'animal: effets sur les reins; effets tératogènes; effets sur la reproduction |
Acroléine |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Corrosion, sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, essoufflement, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
Cur; yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des muqueuses; dépression de la fonction pulmonaire; dème pulmonaire retardé; maladie respiratoire chronique |
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Benzaldéhyde |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Inhalation |
Paralysie respiratoire, essoufflement, sensation de brûlure au niveau des muqueuses oculaires et nasales, toux, étourdissements |
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Butyraldéhyde |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, mal de gorge |
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Chloral, hydrate de |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central; reins; foie; système cardio-vasculaire |
Inhalation |
Confusion, somnolence, nausées, perte de conscience |
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o-Chorobenzaldéhyde |
Yeux; peau; foie; reins |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, mal de gorge |
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2,2-Diméthyl-1,3-dioxolanne- |
Yeux; système nerveux central |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
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p-Dioxane |
Yeux; voies respiratoires; système nerveux central; foie; reins |
Peau |
Inhalation |
Céphalées, nausées, toux, mal de gorge, douleurs abdominales, étourdissements, somnolence, vomissements, perte de conscience |
Foie; reins; peau; yeux; voies respiratoires; chez l'animal: tumeurs des poumons, du foie et des fosses nasales |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; somnolence; céphalées; nausées; vomissements; lésions hépatiques; insuffisance rénale |
2-Ethylhexanal |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, vomissements |
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Formaldéhyde |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure dans le nez et la gorge, toux, céphalées, respiration laborieuse, nausées, essoufflement |
Voies respiratoires; yeux; peau (cancer des fosses nasales) |
Irritation des yeux, du nez, de la gorge et des voies respiratoires; larmoiement; toux; bronchospasmes |
Glutaraldéhyde |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; voies respiratoires |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires; dermatite; sensibilisation cutanée; toux; asthme; nausées; vomissements |
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Méthylal |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, étourdissements, somnolence, céphalées, mal de gorge, perte de conscience |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central |
Irritation des yeux, de la peau et des voies aériennes supérieures; anesthésie |
Paraformaldéhyde |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
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Propionaldéhyde |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, mal de gorge |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Nom chimique et numéro CAS |
Propriétés physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
Acétal |
3 |
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Acétaldéhyde |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut former des peroxydes explosifs au contact de lair. Peut se polymériser en présence dacides, de substances alcalines comme lhydroxyde de sodium, ou encore en présence de traces métalliques (fer) avec risque dincendie et dexplosion. Réducteur énergique qui réagit violemment avec les oxydants. Réagit violemment sur différents composés organiques, les halogènes, lacide sulfurique et les amines avec risque dincendie et dexplosion |
3 |
Acroléine |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut former des peroxydes explosifs. Peut se polymériser avec risque dincendie et dexplosion. Des vapeurs toxiques se forment sous leffet de la chaleur. Réagit sur les alcalis, les acides, les amines, le dioxyde de soufre, la thiourée, les sels métalliques et les oxydants avec risque dincendie et dexplosion |
6.1/3 |
Aldéhyde glycidique |
3/6.1 |
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Butyraldéhyde |
Vapeur plus lourde que lair, pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut se polymériser sous leffet dune forte chaleur ou sous linfluence des acides ou des alcalis. La combustion dégage des gaz toxiques. Réagit avec les oxydants. Réagit violemment avec les acides et les bases fortes |
3 |
Chloracétaldéhyde |
Vapeur plus lourde que lair |
Des vapeurs toxiques se forment sous leffet de la chaleur. Réagit sur leau en formant un hydrate avec un certain dégagement de chaleur. Réagit sur les oxydants et les acides avec risque dexplosion. Abandonnée à elle-même, la substance anhydre peut se polymériser |
6.1 |
Chloral |
6.1 |
||
o-Chlorobenzaldéhyde |
Décomposition sous leffet de la chaleur, avec production de vapeurs toxiques et corrosives contenant du chlorure dhydrogène. Réagit avec le fer, les bases fortes, les oxydants et les réducteurs énergiques et en présence dhumidité |
||
Crotonaldéhyde |
6.1/3 |
||
2,2-Diméthyl-1,3-dioxolanne-4-yl- |
Réagit avec les oxydants |
||
p-Dioxane |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible. Des charges électrostatiques peuvent apparaître en cas découlement, dagitation, etc. |
Peut former des peroxydes explosifs. Réagit vigoureusement avec les oxydants énergiques et les acides forts concentrés. Réaction explosive avec certains catalyseurs (par exemple, nickel de Raney au-dessus de 210 °C). Attaque de nombreux plastiques |
3 |
2-Ethylhexanal |
Vapeur plus lourde que lair |
Peut former des peroxydes explosifs en cas de contact prolongé avec loxygène ou lair. Se polymérise au contact de lhydroxyde de sodium, de lammoniac, de la butyl- et de la dibutylamine, et des acides minéraux. Réagit avec les oxydants |
3 |
Formaldéhyde |
3/8 |
||
Glutaraldéhyde |
Produit des vapeurs âcres (monoxyde de carbone, dioxyde de carbone) |
||
3-Hydroxybutyraldéhyde |
6.1 |
||
Isobutyraldéhyde |
3 |
||
Méthylal |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut former des peroxydes explosifs. Peut exploser par chauffage et la combustion peut produire du dioxyde ou du monoxyde de carbone. Réagit violemment sur les oxydants énergiques avec risque dincendie et dexplosion |
3 |
Paraformaldéhyde |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Se décompose par chauffage en donnant du formaldéhyde. Réagit avec les oxydants. Réagit avec les acides forts et les bases fortes en produisant du formaldéhyde |
4.1 |
Paraldéhyde |
3 |
||
Propionaldéhyde |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut se polymériser sous leffet de la chaleur et en présence dacides et de bases caustiques. La combustion dégage des gaz toxiques (oxydes de carbone) et des gaz combustibles. Réagit violemment avec les oxydants, les acides et les bases |
3 |
Valéraldéhyde |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point débullition (ºC) |
Point de fusion (ºC) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites dexplosibilité (%) |
Point déclair (ºC) |
Température dauto- inflammation (ºC) |
Acétal |
Liquide incolore |
102-103 |
100 |
118,18 |
Soluble |
0,825 |
4,08 |
4,65 |
1,6-10,4 |
21 cf* |
230 |
Acétaldéhyde |
Liquide incolore; |
20-21 |
124 à 123 |
44,05 |
Miscible |
0,783-0,788 |
1,52 |
100 |
4,0-60 |
39 cf |
175-185 |
Acroléine |
Liquide incolore ou jaunâtre |
52-53 |
88 à 87 |
56,06 |
Très soluble |
0,839-0,841 |
1,94 |
29,3 |
2,8-31 |
26 cf |
220-234 |
Aldéhyde cinnammique |
Liquide jaunâtre huileux; liquide de jaunâtre à verdâtre |
246-253 (décomposition) |
8 à |
132,16 |
Peu soluble |
1,048-1,052 |
4,5-4,6 |
2 Pa |
111* |
||
Aldéhyde glycidique |
Liquide incolore |
112-113 |
62 |
72,06 |
Miscible |
1,1403 |
2,58 |
3,59 |
31 |
||
Benzaldéhyde |
Liquide incolore |
178-179 |
26* |
106,12 |
Peu soluble |
1,041-1,043 |
3,65 |
0,13 |
1,4-13,5 |
62 cf |
190-192 |
Butyraldéhyde |
Liquide incolore |
74-76 |
99 |
72,11 |
Soluble |
0,802 |
2,5 |
12,2 |
1,9-12,5 |
22 cf |
218-230 |
Chloracétaldéhyde |
Liquide incolore et limpide |
85-86 |
16 |
78,50 |
Soluble |
1,194 |
2,7 |
13,3 |
88 cf |
||
Chloral |
Liquide huileux |
98 |
58 à 57 |
147,39 |
Très soluble |
1,510-1,512 |
5,1 |
4,65 |
75 cf |
||
Chloral, hydrate de |
Cristaux incolores, transparents; grandes plaques monocliniques; cristaux blancs ou incolores |
96-98 |
57 |
165,40 |
Très soluble |
1,908 |
|||||
o-Chlorobenzaldéhyde |
Liquide dincolore à jaunâtre |
209-212 |
9-13 |
140,57 |
Soluble |
1,248 |
40 Pa |
87 cf |
385 |
||
Crotonaldéhyde |
Liquide dincolore à jaune clair |
102-104 |
76 à 74 |
70,09 |
Soluble |
0,846-0,853 |
2,41 |
4,0 |
2,1-15,5 |
13 cf |
232 |
Dichloréthylformal |
Liquide incolore |
218 |
33 |
173,04 |
Peu soluble |
1,234 |
5,9-6,0 |
10 Pa |
110 cf |
||
2,2-Diméthyl-1,3-dioxolanne-4-yl-méthanol |
Liquide incolore |
188-189 |
26,4 |
132,16 |
Miscible |
1,063-1,064 |
2,6* |
9,30 |
80 cf |
||
Diméthylacétal |
Liquide incolore et mobile |
64-65 |
113 |
90,12 |
Soluble |
0,85-0,90 |
3,1 |
2,66* |
1* cf |
||
p-Dioxane |
Liquide incolore |
101-102 |
12 |
88,11 |
Miscible |
1,033-1,034 |
3,03 |
4,1-5,2 |
1,9-22,5 |
12 cf |
180-375* |
2-Ethylhexanal |
Liquide incolore |
163 |
<100 |
128,21 |
Insoluble |
0,82-0,85 |
4,42 |
0,20 |
0,8-7,2 |
44 cf |
180-190 |
Formaldéhyde |
Gaz ou liquide limpide incolore, très légèrement acide; la solution de formaldéhyde est un liquide limpide, incolore ou presque |
21 à 19 |
92 |
30,03 |
Très soluble |
0,81-0,82 |
1,07-1,08 |
6,91 à 37 °C |
7,0-73 |
85 (liquide) |
300 (liquide) 424 (gaz) |
Glutaraldéhyde |
Liquide incolore |
187-189 (décomposition) |
14 |
100,12 |
Miscible |
0,72 |
3,4-3,5 |
2,26 |
|||
3-Hydroxybutyraldéhyde |
Liquide limpide sirupeux, de blanc à jaune; liquide épais incolore |
79-85 |
88,11 |
Miscible |
1,10-1,11 |
3,00 |
<13 Pa* |
66 co |
250 |
||
Isobutyraldéhyde |
Transparent, liquide incolore |
63-65 |
66 à 65 |
72,11 |
Soluble |
0,789-0,794 |
2,48 |
15,3-22,6* |
1,6-10,6 |
25* cf |
196 |
Métaldéhyde |
110-120 (sublimation) |
47* |
(44,05)n |
Insoluble |
1,27* |
36* cf |
|||||
Méthylal |
Liquide incolore, limpide |
41-44 |
105 à 104 |
76,10 |
Soluble |
0,859-0,867 |
2,63 |
43,9 |
1,6-17,6 |
18 cf |
237 |
4-Morpholinecarboxaldéhyde |
239-240 |
21-23 |
115,13 |
Soluble |
1,142-1,152 |
113* |
|||||
Paraformaldéhyde |
Poudre cristalline blanche; poudre amorphe blanche |
155-170* |
(30,03)n |
Peu soluble |
1,46 |
1,03 |
0,19 |
7,0-73 |
70 cf |
300 |
|
Paraldéhyde |
Transparent, liquide incolore |
124 |
12-13 |
132,16 |
Peu soluble |
0,994-0,996 |
4,5 |
3,36 |
1,3-? |
36* |
238 |
Propionaldéhyde |
Liquide incolore |
48-49 |
81 à 80 |
58,08 |
Soluble |
0,797-0,866 |
2,0 |
31-40* |
2,6-17 |
30* co |
207 |
Safrole |
Huile incolore ou jaune pâle; cristaux monocliniques |
232-234 |
11 |
162,19 |
Insoluble |
1,096-1,100 |
0,13 à 64 ºC |
97* |
|||
Trioxanne |
Solide cristallin; aiguilles orthorhombiques obtenues à partir de solutions dans léther |
114-115 |
64 |
90,08 |
Très soluble |
1,17 à 65 ºC |
3,6-29 |
45* |
414 |
||
Valéraldéhyde |
Liquide incolore |
102-103 |
92 à 91 |
86,13 |
Soluble |
0,809 |
3,0 |
3,46 |
1,7-7,8 |
12* |
222 |