LAide-mémoire des produits chimiques est conçu de façon à permettre au lecteur de se référer rapidement à environ 2 000 composés chimiques qui présentent un intérêt commercial. Sur la base de leur formule brute, on a réparti les composés chimiques en «familles» chimiques. Cette répartition est quelque peu arbitraire, car de nombreux composés chimiques peuvent être classés dans plus dune famille. Au lecteur qui recherche un composé chimique particulier, il est conseillé de consulter lindex des produits chimiques qui se trouve dans le présent volume pour déterminer si ce composé est traité et à quel endroit. Cet index indique également les chapitres des autres volumes de lEncyclopédie dans lesquels le composé est aussi mentionné. Les chapitres no 63, «Les métaux: propriétés chimiques et toxicité», et no 62, «Les composés minéraux et les produits chimiques à usage agricole», fournissent au lecteur une description systématique de ces éléments et composés. Le chapitre no 61, «Lutilisation, la manipulation et le stockage des produits chimiques», offre une information sur la sécurité de manipulation, dutilisation, de stockage et de transport des produits chimiques. Pour chaque famille chimique, on trouve un bref exposé des caractéristiques intéressantes sur le plan toxicologique, épidémiologique ou de la sécurité chimique et quatre types de tableaux où sont récapitulées de manière uniforme les données chimiques, physiques, toxicologiques et de sécurité. Pour des raisons de place, les références aux sources ayant servi à la préparation des textes ne sont pas mentionnées. Le lecteur pourra identifier la plupart de ces sources en se reportant à la base de données des substances dangereuses (Hazardous Substances Database (HSDB)), publiée par la Bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis (US National Library of Medicine). Outre la 3e édition de lEncyclopaedia of Occupational Health and Safety et la littérature scientifique en général, les HSE Reviews, études techniques publiées par la Direction de la sécurité et de la santé du Royaume-Uni (UK Health and Safety Executive (HSE)), ont également été utilisées comme sources dinformation. Le chapitre no 22, «Linformation et la sécurité au travail», de la présente Encyclopédie et les chapitres mentionnés ci-dessus fournissent dautres références dordre général. Les données concernant les applications industrielles des produits chimiques sont adaptées de celles qui figurent dans la 3e édition de lEncyclopaedia of Occupational Health and Safety et de la HSDB (pour la description des industries chimiques particulières, voir les chapitres no 77, «Lindustrie chimique de transformation», no 78, «Le raffinage du pétrole», no 79, «Lindustrie pharmaceutique, et no 80 «Lindustrie du caoutchouc».) RemerciementsCe chapitre rassemble des informations tirées, pour une part, darticles de la 3e édition de lEncyclopaedia of Occupational Health and Safety et qui, une fois mises à jour, sont présentées de façon uniforme sous forme de tableaux. Auteurs de la 4e édition: Janet L. Collins Les formules développées qui sont présentées dans les tableaux didentification chimique ont été créées à laide de CS ChemDraw Pro® et fournies par ChemFinderTM Web Server, avec laimable autorisation de CambridgeSoft Corporation (www.camsoft.com). Auteurs de la 3e édition: M.N. Aldyreva Notes concernant les tableauxLes quatre types de tableaux présentés pour chaque famille sont les suivants: 1. Identification chimiqueCes tableaux donnent les noms chimiques, les synonymes, les numéros ONU, les numéros CAS et la formule brute ou développée. Dans la mesure du possible, les rédacteurs se sont efforcés dutiliser le même nom chimique pour chaque substance dans tous les exposés du présent Aide-mémoire et de lEncyclopédie. Toutefois, ils nont pas cherché à employer uniquement le système de nomenclature de lUnion internationale de la chimie pure et appliquée (UICPA) (International Union of Pure and Applied Chemistry (IUPAC)). Souvent, le nom fourni par cette dernière ne serait pas familier à ceux qui travaillent dans un établissement commercial où lon emploie un nom plus simple ou plus courant. Ainsi, le nom qui apparaît comme nom chimique dans les tableaux de chaque famille est souvent un nom plus familier que celui de lUICPA. La liste des synonymes indiquée dans ces tableaux nest pas exhaustive, mais comporte certaines dénominations qui ont été attribuées au produit chimique en question. Le numéro denregistrement du Chemical Abstracts Service (CAS), ou CAS Registry Number (RN), est un identificateur numérique utilisé dans chaque tableau pour permettre une identification cohérente. Ce numéro CAS est unique; il sapplique aux produits chimiques et aux mélanges et il est employé universellement sous la forme xxx-xx-x, ce qui permet une recherche efficace dans une base de données. Le CAS est un service de la Société chimique américaine (American Chemical Society), qui est une société savante et une association professionnelle, dont le siège se trouve aux Etats-Unis. 2. Risques pour la santéLes données concernant lexposition de courte durée, lexposition prolongée, les modes dexposition et les symptômes qui en résultent ont été adaptées de la série des Fiches internationales de sécurité chimique (International Chemical Safety Cards (ICSC)) produite par le Programme international sur la sécurité chimique (International Programme on Chemical Safety (IPCS)), programme conjoint de lOrganisation mondiale de la santé (OMS), de lOrganisation internationale du Travail (OIT) et du Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE). Le reste des données concernant les organes cibles, les voies de pénétration et les symptômes qui leur sont associés est issu de louvrage NIOSH Pocket Guide to Chemical Hazards publié par lInstitut national de la sécurité et de la santé au travail (National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH)), 1994, Publication No. 94-16). 3. Risques physiques et chimiquesLes données relatives aux risques physiques et chimiques sont adaptées de la série des Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) produite par le Programme international sur la sécurité chimique (IPCS), programme conjoint de lOMS, de lOIT et du PNUE. Les données de la classification des risques sont issues des Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses (Recommendations on the Transport of Dangerous Goods), préparées par le Comité dexperts des Nations Unies en matière de transport des marchandises dangereuses (United Nations Committee of Experts on the Transport of Dangerous Goods) (Organisation des Nations Unies (ONU), 1999, 11e édition). On a utilisé les codes suivants: 1.5 = matières très peu sensibles présentant un risque dexplosion en masse; 2.1 = gaz inflammables; 2.3 = gaz toxiques; 3 = liquides inflammables; 4.1 = matières solides inflammables; 4.2 = matières sujettes à inflammation spontanée; 4.3 = matières qui, au contact de leau, dégagent des gaz inflammables; 5.1 = matières comburantes; 6.1 = matières toxiques; 7 = matières radioactives; 8 = matières corrosives. Les Recommandations sadressent aux gouvernements et aux organismes internationaux concernés par la réglementation du transport des matières dangereuses. Elles comportent les principes de classification et la définition des classes, la liste des principales marchandises dangereuses, les prescriptions générales pour lemballage, les méthodes dessai, le marquage, létiquetage ou laffichage, et les documents de transport. Des recommandations spéciales concernent certaines classes de marchandises. Elles ne sappliquent pas aux marchandises dangereuses en vrac qui, dans la plupart des pays, sont soumises à une réglementation spéciale. Les classes et les divisions suivantes de lONU se retrouvent souvent dans les tableaux de produits chimiques du présent Aide-mémoire ainsi que dans le chapitre no 63, «Les métaux: propriétés chimiques et toxicité». Classe 2 Gaz Division 2.3 Gaz toxiques: les gaz i) sont connus comme étant toxiques ou corrosifs pour lhomme au point que leur transport présente un risque pour la santé; ou ii) sont présumés toxiques ou corrosifs pour lhomme parce que leur CL50 (selon la définition du paragraphe 2.6.2.1) est égale ou inférieure à 5 000 ml/m3 (ppm). Les gaz répondant aux critères mentionnés ci-dessus en raison de leur corrosivité doivent être classés comme gaz toxiques présentant un risque de corrosivité subsidiaire. Classe 4 Matières solides inflammables; matières sujettes à linflammation spontanée; matières qui, au contact de leau, dégagent des gaz inflammables Division 4.2 Matières sujettes à linflammation spontanée: matières susceptibles de séchauffer spontanément dans des conditions normales de transport, ou de séchauffer au contact de lair, et pouvant alors senflammer. Division 4.3 Matières qui, au contact de leau, dégagent des gaz inflammables: matières qui, par réaction avec leau, sont susceptibles de senflammer spontanément ou de dégager des gaz inflammables en quantités dangereuses. Classe 5 Matières comburantes et peroxydes organiques Division 5.1 Matières comburantes: matières qui, sans être toujours combustibles elles-mêmes, peuvent, en général en cédant de loxygène, provoquer ou favoriser la combustion dautres matières. Classe 6 Matières toxiques et matières infectieuses Division 6.1 Matières toxiques: matières qui peuvent soit causer la mort ou des troubles graves, soit être nuisibles à la santé humaine si elles sont absorbées par ingestion, par inhalation ou par voie cutanée. Classe 8 Matières corrosives Matières qui, par action chimique, causent de graves dommages aux tissus vivants ou qui, en cas de fuite, peuvent endommager sérieusement, ou même détruire, dautres marchandises ou les engins de transport, et qui peuvent aussi être à lorigine dautres risques. Les codes ONU, numéros didentification que le Comité dexperts des Nations Unies en matière de transport des marchandises dangereuses affecte aux marchandises dangereuses transportées, sont utilisés pour identifier facilement ces produits en cas durgence au cours du transport. 4. Propriétés physiques et chimiquesSources consultées pour la 3e édition en langue française Les données figurant dans les tableaux intitulés «Propriétés physiques et chimiques» ont été collationnées à partir dun certain nombre de sources autorisées; elles nont pas été simplement reprises de la 4e édition de lEncyclopaedia of Occupational Health and Safety, en raison notamment du temps qui sest écoulé depuis la rédaction de cet ouvrage. Les deux principales publications de référence dans le domaine considéré sont sans conteste le CRC Handbook of Chemistry and Physics (82e édition, 2001-2002) et The Merck Index (13e édition, 2001). Une troisième source, beaucoup moins exhaustive quant au nombre des substances traitées, mais très fiable, est constituée des Fiches toxicologiques de lINRS (CD-ROM 2001, Institut national de recherche et de sécurité, Paris). Deux autres sources ont été consultées systématiquement sur Internet. Il sagit des Fiches internationales de sécurité chimique publiées par lIPCS programme conjoint de lOMS, de lOIT et du PNUE en collaboration avec la Commission des Communautés européennes (site cdc.gov/niosh/ipcs) et de la base de données Electronic Material Safety Data Sheets de lUniversité de Stanford, aux Etats-Unis (site goddard.stanford.edu/msds). Six autres bases de données cinq américaines et une britannique ont été interrogées de manière occasionnelle, à des fins de contrôle ou à titre complémentaire, également sur Internet. Présentation des données retenues Quelques remarques seront utiles pour définir les grandeurs physiques figurant dans les tableaux et préciser la démarche suivie. Point débullition. Cest la température à laquelle une substance passe de létat liquide à létat de gaz ou de vapeur. Cest aussi la température à laquelle la tension de vapeur du liquide est égale à la pression extérieure. Les valeurs indiquées se réfèrent à la pression atmosphérique normale (1 atm = 101,325 kPa), à moins quune pression différente ne soit mentionnée. On rencontrera parfois les mentions «sublimation» ou «décomposition»; on dit quil y a sublimation lorsque la substance passe directement de létat solide à létat de gaz ou de vapeur sans passer par la phase liquide. Les écarts entre les diverses sources consultées étant parfois considérables, on a indiqué des fourchettes plutôt que des moyennes, une moyenne pouvant laisser entendre quil sagit dune valeur précise. Point de fusion. Cest la température à laquelle une substance passe de létat solide à létat liquide. Inversement, la température de congélation ou de solidification est celle où une substance passe de létat liquide à létat solide. Les valeurs données se réfèrent à la pression atmosphérique normale, à moins quune pression différente ne soit mentionnée. Masse moléculaire (masse molaire). Cest la masse en grammes dune mole de la substance considérée, cest-à-dire de 6,022 x 1023 de ses molécules (nombre dAvogadro). Elle est donnée en g/mol. Solubilité dans leau. Cest le pouvoir qua une substance de se dissoudre dans leau, généralement à une température voisine de 20 oC, sauf indication contraire. Elle est exprimée ici en termes qualitatifs (insoluble, peu soluble, soluble, très soluble, miscible) plutôt que quantitatifs. Une substance est dite «miscible» (avec leau) lorsquelle forme avec celle-ci un mélange homogène, et cela en nimporte quelle proportion. La mention «réaction» signale que le contact de la substance avec leau provoque une réaction ou une décomposition. Densité (eau = 1). Il sagit de la densité relative par rapport à leau. Lorsque le chiffre indiqué est valable dans la plage 15-25 oC, la température nest pas précisée. Lorsquil sagit dun gaz condensé, on donne parfois la densité en phase liquide. Densité de vapeur (air = 1). Il sagit de la densité de vapeur relative par rapport à lair, en dautres termes, du rapport de la masse dun volume donné de cette vapeur à la masse du même volume dair. Tension de vapeur. Cest la pression à laquelle des vapeurs séchappent dun liquide à une température donnée. Elle est donnée en kPa si elle nest pas inférieure à 0,1 kPa; dans le cas contraire, elle est indiquée en Pa. La température à laquelle elle a été déterminée nest précisée que lorsquelle sécarte de la plage 15-25 oC. La tension de vapeur augmente avec la température. Elle est aussi liée à la volatilité de la substance; plus elle est élevée, plus le liquide sévapore rapidement. Limites dexplosibilité (appelées aussi limites dinflammabilité). Elles sentendent en concentrations volumiques dans lair et définissent les concentrations (inférieure et supérieure) entre lesquelles un gaz ou les vapeurs dun liquide inflammable sont explosibles dans lair en présence dune source dignition. Point déclair. Cest la température minimale, corrigée pour la pression atmosphérique normale (1 atm = 101,325 kPa), à laquelle une substance volatile combustible dégage des vapeurs susceptibles de constituer avec lair un mélange inflammable au contact dune flamme ou dune étincelle. Point déclair, tension de vapeur et limite inférieure dexplosibilité sont des grandeurs interdépendantes. Les différentes sources donnent pour le point déclair des valeurs qui varient parfois sensiblement et ne précisent pas toujours la méthode utilisée (coupelle fermée ou coupelle ouverte, par exemple). Pour ces raisons, on a retenu ici, en général, la température la plus basse déterminée en coupelle fermée. Température dauto-inflammation. Cest la température la plus basse à laquelle une substance senflamme spontanément au contact de lair, cest-à-dire sans source extérieure dignition (flamme, étincelle, paroi chaude, canalisation de vapeur, etc.). Elle est affectée par des facteurs qui ne sont pas nécessairement liés à la substance elle-même (nature du contact matériel, etc.) et peut par conséquent varier selon les conditions expérimentales. Pour terminer, quelques remarques au sujet de la précision des valeurs choisies. Certaines sources consultées donnent parfois, pour les points débullition et de fusion, une précision au dixième de degré Celsius près. Compte tenu des écarts fréquents constatés entre les indications des diverses sources, il a semblé préférable darrondir les valeurs retenues au degré près mais dindiquer par contre, le cas échéant, la plage déchelonnement des valeurs trouvées (en ignorant celles qui sont extravagantes). Cette manière de faire paraît préférable à la méthode qui consisterait à retenir la moyenne ou même la valeur médiane des valeurs fournies par les sources considérées. La même pratique a été suivie en ce qui concerne les points déclair et les températures dauto-inflammation. Pour les masses moléculaires, les densités de vapeur et les tensions de vapeur, on sest limité à deux décimales, alors que trois décimales ont été retenues pour les densités par rapport à leau et une seule pour les limites dexplosibilité. Enfin, certaines valeurs figurant dans les tableaux sont accompagnées dun astérisque (*). Il sagit en général de valeurs au sujet desquelles il subsiste un doute et qui sont, par conséquent, données sous réserve. Cette notation sapplique également à plusieurs substances dont les points déclair étaient indiqués sans mention de la méthode de détermination employée. Les abréviations ci-après ont été utilisées dans les tableaux: co = coupelle ouverte; cf = coupelle fermée; vx = vieux; nd = non disponible. Les points débullition ont tous été arrondis au degré Celsius le plus proche. Lorsque plus dun chiffre est indiqué, la fourchette englobe les valeurs proposées par les différentes sources, à lexclusion toutefois de celles qui sont visiblement extravagantes. |
Les acides organiques et leurs dérivés représentent une gamme étendue de substances. Dans lindustrie chimique, on les utilise pour la fabrication de produits chimiques de presque toute nature. Les acides organiques étant de structure variée, leur action toxique revêt des formes diverses. Ce sont en général des irritants primaires, lintensité de leur action étant déterminée en partie par la dissociation de lacide et sa solubilité dans leau. Certains peuvent causer de graves lésions tissulaires, similaires à celles provoquées par les acides minéraux forts. Ils peuvent avoir également une action sensibilisatrice, mais cet effet est plus courant pour les anhydrides que pour les acides.
Aux fins du présent article, les acides organiques ont été répartis en acides monocarboxyliques saturés et monocarboxyliques insaturés, acides aliphatiques dicarboxyliques, acides acétiques halogénés, divers acides monocarboxyliques aliphatiques et acides carboxyliques aromatiques. De nombreux acides carboxyliques présentent de limportance en raison de leur utilisation dans les aliments, boissons, médicaments et dans toute une série de procédés de fabrication. Les acides suivants comptent parmi les plus courants: acide adipique, acide azélaïque, acide fumarique, acide itaconique, acide maléique, acide malique, acide malonique, acide oxalique, acide pimélique, acide sébacique, acide succinique, acide tartrique et acide thiomalique.
Les acides monocarboxyliques saturés à longue chaîne sont des acides gras et, pour la plupart, ils sont dorigine naturelle. On peut également obtenir des acides gras synthétiques par oxydation à lair de paraffines (hydrocarbures aliphatiques) en présence de catalyseurs métalliques ou encore par oxydation dalcools avec de la soude caustique.
Les acides organiques sont utilisés dans lindustrie des matières plastiques, du tannage, lindustrie textile, lindustrie du papier, le travail des métaux, lindustrie pharmaceutique, lindustrie alimentaire, les boissons et les produits cosmétiques. On trouve également les acides organiques dans les parfums, les herbicides, les colorants, les lubrifiants et les produits dentretien.
Lacide formique et lacide acétique comptent parmi les principaux composés chimiques industriels appartenant au groupe des acides monocarboxyliques saturés. Lacide formique trouve ses principales applications dans les industries textile et du cuir. On lutilise dans la teinture par épuisement dun certain nombre de fibres naturelles et synthétiques et comme agent réducteur dans la coloration au chrome. Il est employé comme agent de déchaulage et de neutralisation dans lindustrie du cuir ainsi que comme coagulant du latex. Il trouve également une utilisation dans la fabrication de fumigènes et dinsecticides. Lacide acétique joue le rôle dintermédiaire, dagent de déchaulage lors du tannage du cuir, de solvant et dacidifiant dans les puits de pétrole. On lemploie aussi comme additif dans divers aliments et apprêts, ou comme catalyseur et additif de finition dans la fabrication des colorants et lindustrie textile.
A faible concentration (le vinaigre est une solution à environ 4 à 6%), lacide acétique est obtenu par fermentation aérobie (Acetobacter) de solutions alcooliques. Lacide acétique est lun des acides organiques les plus utilisés. On lemploie dans la production dacétate de cellulose, dacétate de vinyle, dacétates minéraux ou organiques et danhydride acétique. Lacide acétique lui-même est utilisé dans la teinture, lindustrie pharmaceutique, en conserverie, dans le conditionnement des denrées alimentaires et pour la production de pigments.
Lacide chloracétique intervient comme intermédiaire dans lindustrie pharmaceutique, dans la production de colorants et dans lindustrie chimique en général. Lacide salicylique est aussi un intermédiaire employé dans la synthèse de laspirine et dans les industries du caoutchouc et des colorants. Lacide benzoïque, lacide nonanoïque, lacide L-ascorbique et lacide 9-octadécénoïque (acide oléique) sont dautres composés qui servent dans les industries alimentaire et pharmaceutique.
Lacide palmitique et lacide stéarique trouvent une large gamme dapplications dans les savons, les cosmétiques, les détergents, les lubrifiants, les revêtements de protection et les produits chimiques intermédiaires. Lacide propionique est utilisé en synthèse organique ainsi que comme inhibiteur de moisissure et conservateur alimentaire. Lacide acrylique, lacide méthacrylique et lacide crotonique servent dans la fabrication de résines et de plastifiants dans les industries du papier, des matières plastiques et des peintures. Lacide acrylique entre également dans la composition dencaustiques. Lacide crotonique est utilisé dans la fabrication dassouplissants pour caoutchouc synthétique. Lacide lactique, lacide butyrique et lacide gallique sont employés dans le tannage du cuir. Lacide lactique est également utilisé dans les adhésifs, les matières plastiques et les textiles. On lemploie aussi comme acidulant alimentaire et pour acidifier les puits de pétrole. Lacide glycolique sert dans lindustrie du cuir, lindustrie textile, la galvanoplastie, les adhésifs et le nettoyage des métaux.
Les acides dicarboxyliques (acide succinique, acide maléique, acide fumarique, acide adipique) et lacide citrique sont utilisés dans les industries alimentaire et pharmaceutique. Lacide succinique entre également dans la fabrication des peintures et vernis. Lacide maléique est employé dans la fabrication de résines synthétiques et en synthèse organique. Il sert de conservateur pour les huiles et les graisses; ses sels sont employés pour la teinture du coton, de la laine et de la soie. Lacide fumarique est utilisé dans les polyesters et les résines alkydes, dans les revêtements de surfaces en matière plastique, comme acidulant alimentaire, dans les encres et en synthèse organique. Lacide adipique sert surtout à la fabrication du nylon, tandis que, en faibles quantités, il trouve une utilisation dans les plastifiants, les lubrifiants synthétiques, les polyuréthanes et les acidulants alimentaires.
Lacide oxalique est un agent de lessivage dans le finissage, le dégommage et le nettoyage des textiles et entre dans la composition de préparations à usage domestique pour le nettoyage de métaux. Il est également utilisé dans les industries du papier, de la photographie et du caoutchouc. Lacide oxalique est employé dans limpression et la teinture des cotons indiens, la décoloration des chapeaux de paille et du cuir et pour le nettoyage du bois. Lacide aminoacétique intervient comme tampon chimique et en synthèse. Lacide peracétique est utilisé comme décolorant, catalyseur et oxydant.
Lacide naphténique industriel se présente généralement sous la forme dun mélange malodorant, de couleur foncée, contenant plusieurs acides naphténiques. Les acides naphténiques sont formés à partir de cycloparaffines contenues dans le pétrole, probablement par oxydation. Les acides industriels sont généralement des mélanges épais qui peuvent être séparés en différentes fractions selon que leur point débullition est élevé ou bas. Leur masse moléculaire va de 180 à 350. Ils sont utilisés principalement dans la préparation de siccatifs pour peintures, où leurs sels métalliques, tels que les sels de plomb, de cobalt et de manganèse, agissent comme agents oxydants. Les sels métalliques des acides naphténiques sont employés comme catalyseurs dans divers procédés chimiques. Leur solubilité dans lhuile est un avantage du point de vue industriel.
Un anhydride est défini comme un oxyde qui, lorsquil se combine avec leau, produit un acide ou une base. Les anhydrides dacides sont obtenus par élimination dune molécule deau à partir de deux molécules de lacide correspondant, comme par exemple:
Du point de vue industriel, les anhydrides les plus importants sont les anhydrides acétique et phtalique. Lanhydride acétique est utilisé pour la production de matières plastiques, dexplosifs et de parfums, dans les industries alimentaire, textile et pharmaceutique et comme intermédiaire. Lanhydride phtalique est employé comme plastifiant dans la polymérisation du chlorure de vinyle. Il est également utilisé dans la production de résines polyesters saturées ou insaturées, de lacide benzoïque, de pesticides et de certaines essences et parfums. On lemploie aussi dans la production des colorants à base de phtalocyanine et des résines alkydes qui entrent dans la composition des peintures et des vernis. Lanhydride maléique a lui aussi un grand nombre dapplications.
Lanhydride propionique est utilisé dans la fabrication de parfums, de résines alkydes, de médicaments et de colorants, tandis que les anhydrides maléique, trimellitique et acétique trouvent une utilisation dans lindustrie des matières plastiques. Lanhydride trimellitique (TMA) est également employé dans les colorants, en imprimerie et dans la confection des garnitures intérieures et des capitonnages pour automobiles. Il est utilisé comme durcisseur pour des résines époxy et dautres résines, dans les plastifiants vinyliques, les peintures, revêtements, colorants, pigments et divers autres produits manufacturés. Certains de ces produits trouvent des applications dans les matières plastiques résistant aux températures élevées, lisolation des câbles et les garnitures.
Les acides monocarboxyliques de faible masse moléculaire sont des irritants primaires et peuvent provoquer des lésions tissulaires graves. Leur manipulation exige de grandes précautions; un équipement de protection adapté doit être à la disposition du personnel et toute projection sur la peau ou dans lil doit être lavée abondamment à leau. Les acides les plus importants de ce groupe sont lacide acétique et lacide formique.
Les acides monocarboxyliques saturés à longue chaîne (acides gras) ne sont pas irritants et ne sont que très faiblement toxiques. Leur utilisation industrielle semble poser peu de problèmes.
Les acides monocarboxyliques insaturés sont des substances très réactives et, en solution concentrée, ils sont fortement irritants pour la peau, les yeux et les voies respiratoires. Les risques semblent associés aux expositions aiguës plutôt que cumulées.
La majeure partie de ces acides ne présente quun risque minimal en cas dexposition chronique de faible niveau, et beaucoup dentre eux sont des constituants normaux des processus métaboliques humains. Toutefois, un certain nombre de ces acides sont des irritants primaires, en particulier en solution concentrée ou sous forme de poussières. La sensibilisation est rare. Etant donné que, à la température ambiante, ils sont tous à létat solide, le contact a généralement lieu avec des poussières ou des cristaux.
Les vapeurs dacide acétique peuvent former avec lair des mélanges détonants et provoquer des incendies, directement ou à cause du dégagement dhydrogène. Lacide acétique glacial ou lacide acétique sous forme concentrée sont des irritants cutanés primaires et provoquent par contact un érythème (des rougeurs), des brûlures chimiques et des phlyctènes. A la suite dingestion accidentelle, on a observé de graves lésions ulcéro-nécrotiques des voies digestives supérieures, avec hématémèse, diarrhée, choc et hémoglobinurie suivie de troubles urinaires (anurie et urémie).
Les vapeurs sont irritantes pour les muqueuses exposées, notamment la conjonctive, le rhyno-pharynx et les voies aériennes supérieures. Une broncho-pneumonie aiguë a été observée chez une femme à qui lon avait fait inhaler des vapeurs dacide acétique à la suite dun évanouissement.
Chez des travailleurs exposés pendant des années à des concentrations allant jusquà 200 ppm, on a constaté un dème palpébral avec hypertrophie des ganglions lymphatiques, hyperémie des conjonctives, pharyngite chronique, bronchite catarrhale chronique et, dans certains cas, bronchite asthmatique et taches noirâtres dérosion sur les faces vestibulaires des dents (incisives et canines).
Laccoutumance aux vapeurs dacide acétique est remarquable; toutefois, une telle accoutumance ne signifie pas que des effets toxiques ne se produiront pas. Après des expositions répétées, par exemple, les travailleurs se plaignent de troubles digestifs avec pyrosis et constipation. Au niveau de la paume, où lexposition est la plus importante, la peau devient sèche, gercée et hyperkératinisée, et les petites coupures ou abrasions cutanées guérissent lentement.
Le risque principal de lacide formique est celui de lésions primitives graves de la peau, des yeux et des muqueuses. La sensibilisation est rare, mais peut se produire chez des sujets préalablement sensibilisés au formaldéhyde. Les blessures accidentelles sont comparables à celles que lon observe avec dautres acides relativement forts. Aucun effet retardé ou chronique na été noté. Lacide formique est un liquide inflammable, et ses vapeurs forment un mélange inflammable et détonant avec lair.
Lacide propionique en solution présente des propriétés corrosives vis-à-vis de plusieurs métaux. Il est irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau. Il y a lieu dappliquer les mêmes mesures de précaution que celles recommandées pour lacide formique, en tenant compte du point déclair moins élevé de lacide propionique.
Lacide maléique est un acide fort qui provoque une irritation marquée de la peau et des muqueuses. Des atteintes oculaires graves peuvent déjà se produire à des concentrations de 5%. On na pas signalé de toxicité cumulée chez lêtre humain. Le risque industriel est celui de lirritation primaire des surfaces exposées, que lon peut prévenir par un équipement de protection individuelle adapté, généralement des gants ou des gants à manchettes imperméables.
Lacide fumarique est un acide relativement faible et peu soluble dans leau. Cest un métabolite normal et il est moins toxique par voie orale que lacide tartrique. Il sagit dun irritant modéré de la peau et des muqueuses, et lon ne connaît pas de risques liés à son utilisation industrielle.
Lacide adipique nest pas irritant et présente une très faible toxicité par voie orale.
Les acides acétiques halogénés sont très réactifs. Ils comprennent lacide chloracétique, lacide dichloracétique (DCA), lacide tri- chloracétique (TCA), lacide bromacétique, lacide iodoacétique, lacide fluoracétique et lacide trifluoracétique (TFA).
Les acides acétiques halogénés provoquent des lésions graves de la peau et des muqueuses et, en cas dingestion, ils peuvent perturber le fonctionnement des enzymes essentielles de lorganisme. Leur manipulation exige de grandes précautions. Ils doivent être préparés et utilisés dans des ateliers hermétiquement clos, dont les ouvertures devraient être limitées aux nécessités de la manipulation. Lenceinte de linstallation doit être mise sous aspiration de façon que les fumées ou les poussières ne puissent pas séchapper par les ouvertures. Les opérateurs devraient porter un équipement de protection individuelle; des équipements de protection pour les yeux et pour le système respiratoire doivent être disponibles en cas de nécessité.
Les acides di- et trifluoracétiques ont une plus faible toxicité que lacide fluoracétique (acide monofluoracétique). Lacide fluoracétique et ses composés sont stables, fortement toxiques et insidieux. Au moins quatre plantes dAfrique du Sud et dAustralie doivent leur toxicité à cet acide (Dichapetalum cymosum, Acacia georginae, Palicourea marcgravii); on a découvert en Australie-Occidentale que plus de trente espèces de Gastrolobium et dOxylobrium renferment des quantités variées de fluoracétate.
Le mécanisme biologique responsable des symptômes de lintoxication au fluoracétate est lié à ce que lon appelle la «synthèse létale» de lacide fluorocitrique, lequel bloque le cycle des acides tricarboxyliques en inhibant lenzyme aconitase. La perte dénergie, qui résulte de cet arrêt du cycle de Krebs, est suivie dun dysfonctionnement cellulaire mortel. Il est impossible dindiquer la dose toxique précise de lacide fluoracétique pour lêtre humain; elle se situe probablement entre 2 et 10 mg/kg; toutefois, plusieurs autres fluoracétates sont encore plus toxiques. Linhalation, lingestion ou la résorption par des lésions de la peau ou à travers la peau saine dune ou de deux gouttes de ce poison peut être fatale.
Daprès des études de cas réalisées en milieu hospitalier, il apparaît que les principaux effets toxiques des fluoracétates pour lêtre humain concernent le système nerveux central et le système cardio-vasculaire. Les convulsions épileptiformes graves alternent avec coma et dépression; la mort peut être provoquée par asphyxie pendant une convulsion ou une insuffisance respiratoire. Toutefois, les caractéristiques les plus remarquables sont des irrégularités cardiaques, notamment une fibrillation ventriculaire conduisant à la mort soudaine par arrêt cardiaque. Ces symptômes (que lon ne peut distinguer de ceux qui sont fréquemment rencontrés dans le domaine clinique) sont généralement précédés dune période initiale de latence pouvant aller jusquà six heures, caractérisée par des nausées, des vomissements, une sialorrhée, des engourdissements, des sensations de picotement, des douleurs épigastriques et un sentiment danxiété; les autres symptômes qui peuvent apparaître par la suite consistent en contractions musculaires, hypotension et troubles visuels.
Lacide chloracétique est un composé très réactif qui doit être manipulé avec précaution. Les travailleurs en contact avec des solutions concentrées de ce composé doivent obligatoirement porter des gants, des lunettes de protection, des bottes en caoutchouc et des surtouts imperméables.
Lacide glycolique est un acide plus fort que lacide acétique qui provoque des brûlures chimiques très graves de la peau et des yeux. On ne lui connaît pas deffet cumulatif et on pense quil est métabolisé en glycine. Sa manipulation exige beaucoup de précautions. Il sagit pratiquement des mêmes que pour lacide acétique. Les solutions concentrées peuvent également provoquer des brûlures de la peau et des yeux. La manipulation des solutions concentrées de cet acide nécessite également le port dun équipement de protection individuelle.
Lacide sorbique est utilisé comme fongicide alimentaire. Cest un irritant primaire de la peau et certaines personnes peuvent acquérir une sensibilisation à ce produit. Par conséquent, le contact avec la peau doit être évité.
Lacide salicylique est un puissant irritant lorsquil entre en contact avec la peau ou les muqueuses. Il doit être manipulé avec beaucoup de précautions.
Les anhydrides dacide ont un point débullition plus élevé que les acides correspondants. Leur action physiologique sapparente en général à celle des acides correspondants mais, en phase gazeuse, ils sont plus irritants pour les yeux et peuvent causer des conjonctivites chroniques. Ils sont lentement hydrolysés au contact des tissus et peuvent occasionnellement provoquer une sensibilisation. Il faut prévoir une ventilation suffisante et des équipements de protection individuelle. Dans certaines circonstances, en particulier pour le personnel dentretien, une protection oculaire et respiratoire est nécessaire.
Chez les travailleurs employés à la production dacide et danhydride phtaliques, on a fait état de cas de conjonctivite, de sécrétions nasales sanglantes, datrophie de la muqueuse nasale, denrouement, de toux et de bronchite. Il est reconnu que lanhydride phtalique peut provoquer un asthme bronchique et on a observé une sensibilisation de la peau après exposition prolongée; la lésion est généralement une dermite allergique. Une IgE spécifique de lanhydride phtalique a également été mise en évidence.
Lanhydride phtalique est inflammable et présente un risque modéré dincendie. Sa toxicité est relativement faible par rapport à celle dautres anhydrides dacide industriels, mais il est irritant pour la peau, les yeux et les voies aériennes supérieures. Lanhydride phtalique est sans effet sur la peau sèche, mais provoque des brûlures sur la peau humide; il est donc probable que le véritable responsable de lirritation soit lacide phtalique formé au contact de leau.
Lanhydride phtalique doit être stocké dans un endroit frais, bien ventilé, à lécart des flammes nues et des substances oxydantes. Il est recommandé de le manipuler avec une bonne ventilation générale complétée par une aspiration localisée. Dans beaucoup de procédés, on emploie lanhydride phtalique non pas en paillettes, mais sous forme liquide. En pareil cas, il est livré à lusine en citernes et introduit directement dans le réseau de canalisations par pompage, ce qui élimine tout risque de contact et toute pollution de lair par les poussières. Cette pratique a conduit à la disparition complète des symptômes dirritation parmi les travailleurs de ces usines. Cependant, il ne faut pas oublier que les vapeurs qui se dégagent de lanhydride phtalique liquide sont tout aussi irritantes que les paillettes; il importe donc déviter toute fuite dans le réseau de canalisations. En cas de projections ou de contact avec la peau, un lavage immédiat à grande eau simpose.
Les travailleurs qui manipulent de lacide ou de lanhydride phtaliques doivent être placés sous surveillance médicale. On veillera en particulier aux symptômes asthmatiformes et à la sensibilisation cutanée. La présence de ces symptômes est un motif de mutation à un autre poste. Eviter le contact avec la peau est une nécessité permanente. Le personnel doit être doté de vêtements de protection appropriés et, notamment, de gants en caoutchouc. Un examen médical dembauche est nécessaire pour éviter que les sujets atteints dasthme bronchique, deczéma ou de toute autre affection allergique soient exposés à de lanhydrique phtalique.
Lorsquil est exposé à la chaleur, lanhydride acétique peut dégager des vapeurs toxiques susceptibles de provoquer une explosion en présence dune flamme. Il peut réagir violemment avec des acides forts et des oxydants énergiques tels que lacide sulfurique, lacide nitrique, lacide chlorhydrique, les permanganates, le trioxyde de chrome et le peroxyde dhydrogène, ainsi quavec la soude.
Lanhydride acétique est un puissant irritant qui a des effets corrosifs en cas de contact oculaire; ces effets sont généralement retardés; le contact est suivi de larmoiement, de photophobie, de conjonctivite et ddème cornéen. Linhalation peut provoquer une irritation du rhino-pharynx et des voies aériennes supérieures, avec sensations de brûlure, toux et dyspnée; lexposition prolongée peut conduire à ldème pulmonaire. Lingestion provoque douleurs, nausées et vomissements. Lexposition prolongée de la peau peut entraîner une dermatite.
Il est recommandé aux personnes pouvant être en contact avec ce produit de porter des vêtements et des lunettes de protection et davoir à proximité des fontaines oculaires et des douches durgence. Des appareils respiratoires à cartouche chimique peuvent fournir une protection appropriée aux concentrations allant jusquà 250 ppm; des appareils respiratoires avec alimentation en air et masque complet sont recommandés pour des concentrations de 1 000 ppm; des appareils respiratoires autonomes sont nécessaires en cas dincendie.
Lanhydride butyrique est produit par hydrogénation catalytique de lacide crotonique. Lanhydride butyrique et lanhydride propionique présentent des risques similaires à ceux de lanhydride acétique.
Lanhydride maléique peut causer de graves brûlures des yeux et de la peau qui peuvent être produites soit par des solutions, soit par des paillettes de la matière en fabrication entrant en contact avec la peau humide. Des cas de sensibilisation cutanée ont été observés. De grandes précautions doivent être prises pour empêcher le contact de la solution avec la peau et les yeux. Les travailleurs doivent porter des lunettes et des vêtements de protection appropriés; laccès aux flacons contenant des solutions pour lavage oculaire doit être facile. En fine suspension dans lair, lanhydride maléique est capable de former des mélanges détonants. Les condenseurs dans lesquels la matière sublimée se dépose sous forme de cristaux doivent être situés à des emplacements sûrs, hors des locaux occupés.
On a signalé des cas ddème pulmonaire provoqués par lanhydride trimellitique (TMA) chez des travailleurs à lissue dune exposition aiguë importante, et une sensibilisation des voies respiratoires après exposition pendant plusieurs semaines, accompagnée de rhinite ou dasthme. Plusieurs incidents dus aux effets dune exposition professionnelle au TMA se sont produits. Des expositions multiples par voie respiratoire à une résine époxy contenant du TMA appliqué au pistolet sur des tuyauteries chaudes ont provoqué un dème pulmonaire chez deux travailleurs. Le degré dexposition na pas été précisé mais, comme il na pas été fait mention dirritation des voies aériennes supérieures, il est possible quil y ait eu une réaction dhypersensibilisation. Selon une autre étude, quatorze travailleurs employés à la synthèse du TMA ont présenté des symptômes respiratoires résultant dune sensibilisation à ce composé. Dans cette étude, on a noté trois réactions différentes. La première, consistant en rhinite ou asthme, sest manifestée plusieurs semaines, voire plusieurs années après lexposition. Une fois sensibilisés, les travailleurs exposés ont présenté, immédiatement après exposition au TMA, des symptômes qui ont cessé avec larrêt de cette dernière. Une seconde réaction, impliquant également une sensibilisation, a provoqué des symptômes retardés (toux, éternuements et respiration laborieuse) de quatre à huit heures après cessation de lexposition. La troisième réaction a consisté en effets irritants consécutifs à une forte exposition initiale.
Une étude concernant les effets nocifs sur la santé et comportant également le dosage du TMA dans lair a été conduite par lInstitut national de la sécurité et de la santé au travail (National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH)), aux Etats-Unis. Treize travailleurs employés à la fabrication dune peinture époxy se sont plaints dirritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge, dessoufflement, déternuements, de toux, daigreurs destomac, de nausées et de céphalées. Le niveau dexposition aux suspensions présentes dans lair était en moyenne de 1,5 mg/m3 (avec une fourchette allant de «non décelé» à 4,0 mg/m3) pendant la fabrication et de 2,8 mg/m3 de TMA (avec une fourchette allant de «non décelé» à 7,5 mg/m3) pendant les opérations de décontamination.
Lexpérimentation sur le rat a mis en évidence une hémorragie intra-alvéolaire après exposition subaiguë au TMA à une concentration de 0,08 mg/m3. La tension de vapeur à 20 °C (4 x 106 mm Hg) correspond à une concentration légèrement supérieure à 0,04 mg/m3.
Lacide oxalique et ses dérivés sont des acides forts qui, à létat solide ou en solution concentrée, peuvent causer des lésions caustiques de la peau, des yeux et des muqueuses; une concentration dacide oxalique ne dépassant pas 5 à 10% peut être irritante en cas dexposition prolongée. Des décès se sont produits après ingestion de seulement 5 g dacide oxalique. Les symptômes apparaissent rapidement et sont marqués par un état de choc, une perte de conscience et des crises de convulsions. Ces cas peuvent être accompagnés de lésions rénales importantes, dues à la précipitation tubulaire doxalate de calcium. Les crises de convulsions sont probablement dues à lhypocalcémie. Une exposition chronique de la peau à des solutions dacide oxalique ou doxalate de potassium peut provoquer une douleur localisée et une cyanose des doigts, ou même une gangrène. Cette pathologie serait due à une résorption locale dacide oxalique entraînant une artérite. Les atteintes chroniques générales dues à linhalation de poussières dacide oxalique se révèlent très rares, mais on a décrit le cas dun homme qui, après avoir été exposé à des vapeurs chaudes dacide oxalique (probablement sous forme daérosols), a présenté des symptômes tels que perte de poids et inflammation chronique des voies aériennes supérieures. En raison du caractère fortement acide de la poussière dacide oxalique, lexposition des travailleurs doit être soigneusement contrôlée et la concentration sur le lieu de travail doit être maintenue dans les limites acceptables pour la santé.
Loxalate de diéthyle est légèrement soluble dans leau; il est miscible en toutes proportions à de nombreux solvants organiques; cest un liquide incolore, instable, huileux. Il est obtenu en estérifiant lalcool éthylique par lacide oxalique. A linstar dautres oxalates liquides, il est utilisé comme solvant de nombreuses résines naturelles et synthétiques.
Les symptômes observés chez le rat après ingestion de grandes quantités doxalate de diéthyle consistent en troubles respiratoires et fasciculation. On a retrouvé des dépôts importants doxalate dans les tubules rénaux du rat après administration par voie orale dune dose de 400 mg/kg. Chez des travailleurs exposés pendant plusieurs mois à 0,76 mg/l doxalate de diéthyle et qui se plaignaient de faiblesse, de céphalées et de nausées, on a observé une légère modification de la numération sanguine. En raison de la très faible tension de vapeur de cette substance à la température ambiante, il est possible que les valeurs de la concentration dans lair qui sont indiquées soient en fait erronées. Dans cette opération, de lacétate de diamyle et du carbonate de diéthyle ont été également utilisés.
Tous les acides devraient être stockés à lécart des sources dignition et des substances oxydantes. Les locaux de stockage doivent être bien ventilés pour éviter laccumulation de concentrations dangereuses. Les récipients doivent être en acier inoxydable ou en verre. En cas de fuite ou de déversement, lacide acétique doit être neutralisé par une solution alcaline. Des fontaines oculaires et des douches durgence doivent être installées pour traiter les cas de contact avec la peau ou les yeux. Le marquage et létiquetage des récipients est essentiel; pour toute forme de transport, lacide acétique est classé comme matière dangereuse.
Pour éviter les lésions de larbre respiratoire et des muqueuses, la concentration atmosphérique des acides et anhydrides organiques à forte tension de vapeur doit être maintenue à un niveau inférieur au niveau maximal autorisé, en mettant en uvre les pratiques dhygiène industrielle habituelles, comme laspiration localisée et la ventilation générale, qui seront accompagnées de la détermination périodique des concentrations atmosphériques dacide acétique. La recherche et le dosage, en labsence dautres vapeurs dacide, peuvent seffectuer en faisant barboter de lair dans une solution alcaline et en mesurant la teneur résiduelle en alcali; en présence dautres acides, il est nécessaire de recourir à une distillation fractionnée; toutefois, il existe maintenant une méthode faisant appel à la chromatographie en phase gazeuse qui permet le dosage dans lair ou dans leau. Lexposition aux poussières doit également être limitée.
Les personnes travaillant avec de lacide pur ou des solutions concentrées doivent porter des vêtements de protection, des protections oculaires et faciales, des protections pour les mains et les bras et un appareil de protection respiratoire. Des installations sanitaires appropriées doivent être mises à la disposition du personnel et une bonne hygiène individuelle est conseillée.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
Acide acétique |
Acide éthanoïque; acide méthanecarboxylique |
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Acide acétylsalicylique |
Acide o-acétoxybenzoïque; acide 2-acétoxybenzoïque; aspirine |
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Acide acrylique |
Acide éthylènecarboxylique; acide propénoïque; acide 2-propénoïque |
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Acide adipique |
Acide 1,4-butanedicarboxylique; acide hexanedioïque; acide 1,6-hexanedioïque |
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Acide L-ascorbique |
Acide L-xylo-ascorbique; vitamine C; acide hexuronique |
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Acide benzoïque |
Acide benzènecarboxylique; acide phénylformique; acide benzèneméthanoïque; acide phénylcarboxylique; acide phénylformique |
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Acide p-tertio-butyl benzoïque |
p-TBBA; acide p-tert-benzoïque |
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Acide butyrique |
Acide butanoïque; acide n-butyrique; acide éthylacétique; acide 1-propanecarboxylique; acide propylformique |
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Acide n-caproïque |
Acide butylacétique; acide n-hexanoïque; acide hexylique; acide pentanecarboxylique; acide pentylformique |
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Acide chloracétique |
Acide monochloracétique; acide monochloréthanoïque |
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Acide chlorendique |
Acide 1,4,5,6,7,7-hexachloro-5-norbornène-2,3-dicarboxylique; acide hexachloro-endo-méthylènetétrahydrophtalique |
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Acide 4-chloro-2-méthylphénoxyacétique |
Acide 4-chloro-o-crésoxyacétique; acide 4-chloro-o-tolyloxyacétique; MCPA |
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Acide m-chlorobenzoïque |
Acide 3-chlorobenzoïque |
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Acide o-chlorobenzoïque |
2-CBA; acide 2-chlorobenzoïque |
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Acide p-chlorobenzoïque |
p-Carboxychlorobenzène; acide 4-chlorobenzoïque |
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Acide 2-chloropropionique |
Acide α-chloropropionique |
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Acide citrique |
Acide 2-hydroxy-1,2,3-propanetricarboxylique; acide β-hydroxytricarballylique |
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Acide citrique, hydraté |
Acide 2-hydroxy-1,2,3-propanetricarboxylique monohydraté |
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Acide crotonique |
Acide α-buténoïque; acide β-méthylacrylique; acide 3-méthylacrylique |
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Acide dichloracétique |
Acide bichloracétique; acide 2,2-dichloracétique; acide dichloréthanoïque |
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Acide 2,4-dichlorophénoxyacétique |
Acide dichlorophénoxyacétique; 2,4-D |
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Acide 2,4-dichlorophénoxypropionique |
Dichloroprop |
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Acide 2-diméthylamino-éthyl-méthacrylique |
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Acide éthanedioïque, dihydraté |
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Acide 2-éthylhexoïque |
Acide butyléthylacétique; acide α-éthylcaproïque; acide 2-éthylhéxanoïque |
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Acide fluoracétique |
Acide fluoréthanoïque; acide monofluoroacétique |
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Acide formique |
Acide aminique; acide méthanoïque |
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Acide fumarique |
Acide trans-butènedioïque; acide trans-1,2-éthylènedicarboxylique; acide 1,2-éthylènedicarboxylique |
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Acide gallique |
Acide 3,4,5-trihydroxybenzoïque |
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Acide glycolique |
Acide hydroxyacétique; acide hydroxyéthanoïque |
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Acide heptanoïque |
Acide heptylique; acide 1-hexanecarboxylique; acide nanthique; acide nanthylique |
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Acide isobutyrique |
Acide diméthylacétique; acide isopropylformique; acide 2-méthylpropanoïque; acide 2-méthylpropionique |
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Acide isophtalique |
Acide benzène-1,3-dicarboxylique; acide m-benzènedicarboxylique; acide m-phtalique |
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Acide lactique |
Acide DL-lactique |
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Acide laurique |
Acide dodécanoïque; acide dodécylique; acide laurostéarique; acide n-undécanecarboxylique |
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Acide maléique |
Acide cis-butènedioïque; acide cis-1,2-éthylènedicarboxylique; acide 1,2-éthylènedicarboxylique; acide toxilique |
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Acide malonique |
Acide carboxyacétique; dicarboxyméthane; acide méthanedicarboxylique; acide propanedioïque |
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Acide mandélique |
Acide α-hydroxyphénylacétique; acide α-hydroxytoluique; acide paramandélique; acide phénylglycolique; acide phénylhydroxyacétique |
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Acide méthacrylique |
Acide méthacrylique; acide 2-méthylpropénoïque |
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Acide nonanoïque |
Acide n-nonylique; acide 1-octanecarboxylique; acide pélargonique |
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Acide 9-octadécénoïque |
Acide cis-9-octadécénoïque; acide 9,10-octadécénoïque; acide oléique |
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Acide oxalique |
Acide éthanedioïque |
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Acide palmitique |
Acide hexadécanoïque; acide hexadécylique; acide 1-pentadécanecarboxylique |
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Acide phtalique |
Acide benzène-1,2-dicarboxylique; acide o-benzènedicarboxylique; |
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Acide pivalique |
Acide 2,2-diméthylpropanoïque; acide α, α-diméthylpropionique; acide 2,2-diméthylpropionique; acide néopentanoïque; acide triméthylacétique |
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Acide propionique |
Carboxyéthane; acide éthanecarboxylique; acide éthylformique; acide méthylacétique; acide propanoïque |
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Acide salicylique |
Acide o-hydroxybenzoïque; acide 2-hydroxybenzoïque |
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Acide stéarique |
Acide cétylacétique; acide 1-heptadécanecarboxylique; acide |
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Acide succinique |
Acide butanedioïque; acide 1,2-éthanedicarboxylique |
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Acide sulfanilique |
Acide p-aminobenzènesulfonique; acide 4-aminobenzènesulfonique; acide p-aminophénylsulfonique; acide aniline-p-sulfonique; acide aniline-4-sulfonique |
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Acide tartrique |
Acide 2,3-dihydrosuccinique; acide 2,3-dihydroxybutanedioïque |
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Acide téréphtalique |
Acide p-benzènedicarboxylique; acide 1,4-benzènedicarboxylique |
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Acide p-toluènesulfonique |
Acide p-méthylbenzènesulfonique; acide 4-méthylbenzènesulfonique; |
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Acide trichloracétique |
TCA |
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Acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique |
Acide trichlorophénoxyacétique |
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Acide trifluoracétique |
Acide trifluoréthanoïque; TFA |
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Acide valérique |
Acide butanecarboxylique; acide 1-butanecarboxylique; acide pentanoïque; acide propylacétique |
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Anhydride acétique |
UN1715 |
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Anhydride maléique |
Anhydride cis-butènedioïque; 2,5-furanedione; anhydride de lacide maléique; anhydride toxilique |
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Anhydride phtalique |
Anhydride de lacide benzène 1,2-dicarboxylique; 1,3-isobenzofuranedione; anhydride de lacide phtalique |
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Anhydride propionique |
Anhydride méthylacétique; anhydride propanoïque; anhydride de lacide propionique |
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|
Anhydride trimellitique |
Anhydride de lacide 4-carboxyphtalique; acide 1,3-dioxo-5-phtalanecarboxylique; anhydride de lacide 1,2,4-benzènetricarboxylique; anhydride trimellique; TMA |
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Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
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Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies dexposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
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Acide acétique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Inhalation |
Mal de gorge, toux, essoufflement, respiration laborieuse; les symptômes peuvent être retardés |
Voies respiratoires; peau; yeux; dents |
Irritation du nez, des yeux et de la gorge; brûlures oculaires et cutanées; dermatite; conjonctivite; toux; dépression du système nerveux central; dème pulmonaire retardé; chez lanimal: reins; effets tératogènes et effets sur la reproduction |
Acide acétylsalicylique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Foie; reins; vessie; voies digestives; système cardio-vasculaire; système nerveux central; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux, atonie |
Yeux; peau; voies respiratoires; sang; foie; reins |
Irritation des yeux, de la peau et des voies aériennes supérieures; temps de coagulation du sang plus long; nausées; vomissements; lésions hépatiques et rénales |
Acide acrylique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, écoulement nasal, respiration laborieuse, mal de gorge |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires; brûlures oculaires et cutanées; sensibilisation de la peau; chez lanimal: lésions pulmonaires, hépatiques et rénales |
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Acide adipique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse, mal de gorge |
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Acide L-ascorbique |
Yeux; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux |
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Acide benzoïque |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, irritation |
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Acide n-caproïque |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
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Acide chloracétique |
Inhalation |
Corrosion, sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
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Acide 4-chloro-2-méthylphénoxyacétique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Malformations congénitales |
Inhalation |
Céphalées, nausées |
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Acide citrique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse |
|||
Acide citrique, hydraté |
Yeux; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
|||
Acide crotonique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, céphalées, nausées, essoufflement, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
||
Acide dichloracétique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, perte de conscience; les symptômes peuvent être retardés |
|||
Acide 2,4-dichlorophénoxyacétique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Céphalées, nausées, faiblesse |
Peau; système nerveux central; foie; reins |
Faiblesse; stupeur; hyporéflexie; fasciculation; convulsions; dermatite; chez lanimal: lésions hépatiques et rénales |
|
Acide éthanedioïque, dihydraté |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons; reins |
Reins |
Inhalation |
Toux, essoufflement, mal de gorge |
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Acide 2-éthylhexoïque |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Foie |
Peau |
Rougeurs |
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Acide fluoracétique |
Yeux; peau; voies respiratoires; système cardio-vasculaire; système nerveux central; reins |
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Acide formique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, essoufflement; les symptômes peuvent être retardés |
Yeux; peau; voies respiratoires; yeux |
Irritation des yeux, de la peau et de la gorge; brûlures cutanées; dermatite; larmoiement; rhinorrhée; toux; dyspnée; nausées |
Acide lactique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux, essoufflement, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
|||
Acide maléique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; reins |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse |
||
Acide méthacrylique |
Yeux; peau; muqueuses; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des muqueuses; brûlures oculaires et cutanées |
|
Acide oxalique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons; reins |
Peau; reins |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
Voies respiratoires; peau, reins, yeux |
Irritation des yeux, de la peau et des muqueuses; brûlures oculaires; douleurs locales; cyanose; choc; collapsus; convulsions; lésions rénales |
Acide palmitique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Yeux |
Rougeur |
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Acide phtalique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux |
|||
Acide propionique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse, mal de gorge |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; troubles visuels; brûlures cutanées; douleurs abdominales; nausées; vomissements |
|
Acide salicylique |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central |
Peau |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
||
Acide stéarique |
Yeux |
Poumons |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse |
||
Acide sulfanilique |
Yeux; peau; voies respiratoires; sang |
Peau; poumons |
Inhalation |
Cyanose labiale, unguéale ou cutanée, toux, étourdissements, céphalées, respiration laborieuse, mal de gorge |
||
Acide téréphtalique |
Yeux; peau |
Inhalation |
Toux, irritation |
|||
Acide p-toluènesulfonique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse |
|||
Acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; foie; voies digestives |
Chez lanimal: ataxie; irritation cutanée; éruption acnéiforme; lésions hépatiques |
|||
Acide valérique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons; système nerveux central |
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Anhydride acétique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Corrosion, toux, respiration laborieuse, essoufflement, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
Voies respiratoires; peau; yeux |
Conjonctivite; larmoiement; dème et opacité de la cornée; photophobie; irritation du nez et du pharynx; toux; dyspnée, bronchite; brûlures cutanées; vésiculation; dermatite |
Anhydride maléique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, céphalées, respiration laborieuse, nausées, essoufflement, vomissements |
Yeux; voies respiratoires; peau |
Irritation du nez et des voies aériennes supérieures; conjonctivite; photophobie; diplopie; asthme; dermatite |
Anhydride phtalique |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; poumons |
Voies respiratoires; yeux; peau; foie; reins |
Irritation des yeux, de la peau et des voies aériennes supérieures; conjonctivite; ulcérations hémorragiques de la cloison nasale; bronchite; asthme; dermatite; chez lanimal: lésions hépatiques et rénales |
||
Anhydride propionique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
|||
Anhydride trimellitique |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons; sang |
Inhalation |
Toux, étourdissements, respiration sifflante, frissons |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et des voies respiratoires; dème pulmonaire; sensibilisation respiratoire; respiration sifflante; rhinite; asthme; toux; dyspnée; fièvre; malaise; douleurs musculaires; éternuements |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
Acide acétique |
Acide moyennement fort. Réagit violemment avec les oxydants comme le trioxyde de chrome et le permanganate de potassium. Réagit violemment avec les bases fortes. Attaque de nombreux métaux en formant un gaz combustible |
8 |
|
Acide acétylsalicylique |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Se décompose au contact de leau chaude ou par dissolution dans des solutions dhydroxydes alcalins ou de carbonates. Des vapeurs toxiques se forment sous leffet de la chaleur. Réagit avec les oxydants énergiques, les acides forts, les bases fortes |
|
Acide acrylique |
Vapeur plus lourde que lair. La vapeur forme un mélange explosif avec lair |
Peut polymériser facilement sous leffet de la chaleur ou sous linfluence de la lumière, de loxygène, des oxydants comme les peroxydes ou dautres activateurs (acides, sels de fer), avec risque dincendie et dexplosion. Des vapeurs toxiques se forment sous leffet de la chaleur. Acide moyennement fort. Réagit violemment sur les oxydants avec risque dincendie et dexplosion. Réagit violemment avec les bases fortes et les amines. Attaque de nombreux métaux, y compris le nickel et le cuivre |
8/3 |
Acide adipique |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair. A sec, peut se charger électrostatiquement par brassage, transport pneumatique, transvasement, etc. |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs dacide valérique et dautres substances. Acide faible. Réagit avec les oxydants |
|
Acide L-ascorbique |
Acide moyennement fort en solution dans leau. Attaque de nombreux métaux en présence deau |
||
Acide benzoïque |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Acide faible en solution dans leau. Réagit avec les oxydants |
|
Acide butyrique |
8 |
||
Acide n-caproïque |
Peut exploser par échauffement. La combustion dégage des gaz toxiques et irritants. Acide moyennement fort. Réagit violemment sur les oxydants (trioxyde de chrome) avec risque dincendie et dexplosion. Réagit énergiquement sur les bases avec risque dincendie et dexplosion. Réagit énergiquement sur les bases avec risque délévation de la température et de la pression. Attaque de nombreux métaux pour former un gaz combustible |
8 |
|
Acide chloracétique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de gaz toxiques et corrosifs (chlorure dhydrogène, phosgène). En solution dans leau, donne un acide fort qui réagit violemment avec les bases et qui est corrosif |
6.1/ 8 |
|
Acide 4-chloro-2-méthylphénoxyacétique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques et corrosives contenant du chlorure dhydrogène. Acide faible |
||
Acide citrique |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Réagit avec les oxydants, les réducteurs, les bases |
|
Acide citrique, hydraté |
Acide moyennement fort en solution aqueuse. Réagit violemment avec les nitrates métalliques. Réagit avec les bases fortes et les oxydants. Corrode le cuivre, le zinc, laluminium et leurs alliages |
||
Acide crotonique |
Peut polymériser sous linfluence des ultraviolets ou de lhumidité. Acide faible en solution aqueuse. Réagit violemment sur les bases, les oxydants, les réducteurs avec risque dincendie et dexplosion |
8 |
|
Acide dichloracétique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques et corrosives (phosgène, chlorure dhydrogène). Acide moyennement fort. Attaque de nombreux métaux pour former un gaz inflammable (hydrogène). Attaque le caoutchouc |
8 |
|
Acide 2,4-dichlorophénoxyacétique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de chlorure dhydrogène et de phosgène. Acide faible. Réagit fortement sur les oxydants énergiques avec risque dincendie et dexplosion |
||
Acide éthanedioïque, dihydraté |
Se décompose par chauffage rapide à plus de 150 °C, avec dégagement dun gaz toxique. Acide moyennement fort en solution aqueuse. Réagit violemment avec les bases fortes. Réagit violemment sur les oxydants avec risque dincendie et dexplosion. Réagit avec largent pour donner des produits explosifs |
||
Acide 2-éthylhexoïque |
Peut acquérir une charge électrostatique par agitation, écoulement, etc. La vapeur se mélange rapidement à lair |
Réducteur énergique. Réagit sur les oxydants énergiques |
|
Acide fluoracétique |
6.1 |
||
Acide formique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de monoxyde de carbone. Acide moyennement fort. Réagit violemment avec les oxydants. Réagit violemment sur les bases fortes avec risque dincendie et dexplosion. Attaque de nombreux métaux en présence deau. Attaque de nombreux plastiques |
8 |
|
Acide isobutyrique |
3/8 |
||
Acide lactique |
Acide moyennement fort. Attaque de nombreux métaux en présence deau |
||
Acide maléique |
La combustion dégage des vapeurs irritantes (anhydride maléique). Acide moyennement fort en solution aqueuse |
||
Acide méthacrylique |
Se polymérise facilement sous leffet de la chaleur ou sous linfluence de la lumière, de loxygène, des oxydants comme les peroxydes, ou en présence de traces dacide chlorhydrique avec risque dincendie et dexplosion. Se décompose par chauffage, avec dégagement de fumées âcres. Réducteur énergique qui réagit sur les oxydants. Acide moyennement fort. Attaque les métaux |
8 |
|
Acide oxalique |
Se décompose au contact de surfaces chaudes ou de flammes pour donner de lacide formique et du monoxyde de carbone. Réducteur énergique qui réagit sur les oxydants. Acide moyennement fort en solution aqueuse. Réagit violemment sur les oxydants énergiques avec risque dincendie et dexplosion. Réagit sur certains composés de largent pour former de loxalate dargent (explosif) |
||
Acide palmitique |
Forme des oxydes de carbone par chauffage. Acide faible. Réagit avec les bases, les oxydants et les réducteurs |
||
Acide phtalique |
Acide moyennement fort en solution aqueuse |
||
Acide propionique |
Acide moyennement fort. Réagit avec les oxydants. Attaque la plupart des métaux en présence deau |
8 |
|
Acide salicylique |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs de phénol. Acide moyennement fort. Réagit violemment avec les bases fortes et les oxydants énergiques |
|
Acide stéarique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement doxydes de carbone. Acide faible. Réagit avec les bases, les oxydants et les réducteurs |
||
Acide sulfanilique |
La combustion dégage des gaz toxiques (oxydes de carbone, oxydes dazote, oxydes de soufre). Se décompose par chauffage. Réagit avec les oxydants |
||
Acide téréphtalique |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Réagit violemment avec les oxydants énergiques |
|
Acide p-toluènesulfonique |
Se décompose par combustion, avec dégagement doxydes de carbone et doxydes de soufre. Acide fort, qui réagit violemment avec les bases et qui est corrosif. Attaque de nombreux métaux en formant un gaz très inflammable |
||
Acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique |
6.1 |
||
Acide trifluoracétique |
8 |
||
Anhydride acétique |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs et de gaz toxiques comme lacide acétique. Réagit violemment avec leau bouillante, la vapeur, les oxydants énergiques, les alcools, les amines, les bases fortes et beaucoup dautres composés. Attaque de nombreux métaux en présence deau. Le liquide est très corrosif, surtout en présence deau ou dhumidité |
8/3 |
|
Anhydride maléique |
Acide fort en solution aqueuse, qui réagit violemment avec les bases et qui est corrosif. Réagit sur les oxydants énergiques |
8 |
|
Anhydride phtalique |
8 |
||
Anhydride propionique |
Vapeur plus lourde que lair |
La combustion dégage des gaz toxiques. Réagit avec les oxydants, les bases et leau |
8 |
Anhydride trimellitique |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair. A sec, peut se charger électrostatiquement par brassage, transport pneumatique, transvasement, etc. |
Réagit violemment avec les oxydants. Réagit lentement avec leau pour former de lacide trimellitique |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point débullition (ºC) |
Point de fusion (ºC) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites dexplosibilité (%) |
Point déclair (ºC) |
Température dauto- inflammation (ºC) |
Acide acétique |
Cristaux orthorhombiques (0,6 ºC point de fusion); liquide incolore (16,6 ºC point de fusion) |
116-118 |
16-17 |
60,05 |
Miscible |
1,04-1,05 |
2,07 |
1,46 |
4-19,9 |
39 cf |
427-516* |
Acide acétylsalicylique |
Cristaux monocliniques en tablettes ou en aiguilles |
>140 |
135 |
180,16 |
Soluble |
1,40 |
~0 |
||||
Acide acrylique |
Liquide incolore |
141 |
12-14 |
72,06 |
Miscible |
1,051-1,062 |
2,5 |
0,41 |
2,4-19,8* |
46-52 cf |
360*-438 |
Acide adipique |
Cristaux prismatiques monocliniques obtenus à partir de solutions dans lacétate déthyle, leau ou lacétone et léther de pétrole; cristaux fins ou poudre blancs |
337-338 |
152-153 |
146,14 |
Peu soluble |
1,360 |
5,04 |
10 Pa |
3,5-15 |
196 cf |
420-422 |
Acide L-ascorbique |
Cristaux monocliniques (généralement en paillettes, parfois en aiguilles); cristaux ou poudre de blanc à légèrement jaune |
190-192 |
176,13 |
Très soluble |
1,65 |
660* |
|||||
Acide benzoïque |
Cristaux monocliniques, en tablettes ou en paillettes; cristaux blancs en écailles ou en aiguilles |
249-250 |
122-123 |
122,12 |
Peu |
1,266 |
4,21 |
0,1 Pa |
121 cf |
570 |
|
Acide p-tertio-butyl benzoïque |
Aiguilles obtenues à partir de solutions alcooliques diluées |
164-165 |
178,23 |
Insoluble |
1,14 |
6,1 |
158* |
||||
Acide butyrique |
Liquide huileux; liquide incolore |
164 |
7,9 à 5,7 |
88,11 |
Miscible |
0,958-0,959 |
3,04 |
57 Pa |
2,0-10,0 |
72 cf |
443-452 |
Acide n-caproïque |
Liquide huileux |
205 |
3,4 à |
116,16 |
Peu soluble |
0,926-0,927 |
4,01 |
27 Pa |
1,3-9,3 |
102 co |
380 |
Acide chloracétique |
Cristaux prismatiques monocliniques; cristaux incolores ou blancs; cristaux dincolore à brunâtre |
189-190 |
57-63 (γ) |
94,50 |
Très soluble |
1,40-1,58 |
3,26 |
8 Pa |
8,0-? |
126 cf |
>500* |
Acide chlorendique |
Solide cristallin |
260* |
208-242* |
388,85 |
Peu soluble |
0,95-0,99 |
|||||
Acide 4-chloro-2-méthylphénoxyacétique |
Solide brun clair; plaquettes obtenues à partir de solutions dans le benzène ou le toluène; solide blanc cristallin (substance pure); solide cristallin incolore (pur) |
120 |
200,62 |
Peu soluble |
1,56 |
6,92 |
~0 |
||||
Acide m-chlorobenzoïque |
Cristaux; cristaux prismatiques obtenus à partir de solutions dans leau |
(sublimation) |
142-158 |
156,57 |
Peu soluble |
1,496 |
~0 |
||||
Acide o-chlorobenzoïque |
Cristaux prismatiques monocliniques obtenus à partir de solutions dans leau |
(sublimation) |
140-142 |
156,57 |
Soluble |
1,544 |
~0 |
173* |
530* |
||
Acide p-chlorobenzoïque |
Cristaux prismatiques tricliniques obtenus à partir de solutions dans lalcool et léther; poudre grossière presque blanche |
243 |
156,57 |
Insoluble |
~0 |
238 cf |
545 |
||||
Acide 2-chloropropionique |
Cristaux |
185-186 |
12* |
108,52 |
Miscible |
1,286 |
3,8 |
0,14 |
101-107 |
500 |
|
Acide citrique |
Cristaux/ holoèdres/ monocliniques/ cristallisation obtenue à partir de solutions aqueuses chaudes concentrées; cristaux incolores, transparents ou blancs, poudre cristalline, de granuleuse à fine/cristaux orthorombiques obtenus à partir de solutions aqueuses avec 1 mol deau de cristallisation |
(décomposition) |
153 |
192,13 |
Très soluble |
1,665 |
0,3-2,3 |
100 |
1000-1020 |
||
Acide citrique, hydraté |
Cristaux |
175* (décomposition) |
210,14 |
Soluble |
1,54 |
1010 |
|||||
Acide crotonique |
Cristaux monocliniques prismatiques ou en aiguilles (obtenus à partir de solutions dans leau ou léther de pétrole); cristaux en aiguilles incolores; solide blanc cristallin |
185-189 |
71-72 |
86,09 |
Soluble |
1,02 |
2,97 |
19 Pa |
2,2-15,1 |
88 co |
396 |
Acide dichloracétique |
Liquide incolore |
193-194 |
10-14 |
128,94 |
Miscible |
1,563 |
4,45 |
19 Pa |
113* |
||
Acide 2,4-dichlorophénoxyacétique |
Poudre cristalline de blanc à jaune; la couleur jaune signale des impuretés phénoliques; poudre incolore; blanc |
160 sous 53 Pa |
138-141 |
221,04 |
Peu soluble |
1,56 |
7,63 |
53 Pa à 160 ºC |
88 co |
||
Acide 2,4-dichlorophénoxyproprionique |
Solide cristallin incolore; de blanc à brun, solide cristallin |
117-118 |
235,07 |
Peu soluble |
1,42* |
||||||
Acide 2-diméthylamino- éthyl-méthacrylique |
Liquide |
182-192* |
30* |
157,21 |
Soluble |
0,933 |
5,4 |
<0,13 |
1,2-? |
64 cf |
|
Acide éthanedioïque, dihydraté |
Cristaux incolores |
149-160 (sublimation) |
101-102 |
126,07 |
Soluble |
1,65 |
4,3-4,4 |
<1 Pa |
|||
Acide 2-éthylhexoïque |
Liquide incolore |
228-229 |
59* |
144,21 |
Soluble |
0,903 |
4,98 |
4 Pa |
0,8-8,6 |
114 co |
310*-371 |
Acide fluoracétique |
Aiguilles; cristaux incolores |
165-168 |
33-35 |
78,04 |
Soluble |
1,369 |
0,25 |
||||
Acide formique |
Liquide incolore |
101 |
8,3-8,4 |
46,03 |
Miscible |
1,220 |
1,59 |
4,4 |
14,3-57 |
46 cf |
434-480 |
Acide fumarique |
Cristaux aciculaires, prismatiques monocliniques ou en feuillets obtenus à partir de solutions aqueuses; cristaux incolores; poudre blanche cristalline |
165 (sublimation) |
287 (décomposition) |
116,07 |
Peu soluble |
1,625-1,635 |
3-40 |
230* |
740 |
||
Acide gallique |
Cristaux prismatiques obtenus à partir de solutions aqueuses; cristaux aciculaires obtenus à partir de solutions dans le méthanol absolu ou le chloroforme |
253-265 (décomposition) |
170,12 |
Peu soluble |
1,694 |
>93 cf |
|||||
Acide glycolique |
Cristaux incolores; aiguilles orthorhombiques obtenues à partir de solutions aqueuses; feuillets obtenus à partir de solutions éthanoliques |
100 |
79-80 |
76,05 |
Soluble |
1,27* |
|||||
Acide heptanoïque |
Liquide huileux limpide |
222,2 |
7,5 |
130,19 |
Peu soluble |
0,918 |
4,5 |
1,3 Pa |
1,1-10,1 |
>110 cf |
|
Acide isobutyrique |
Liquide incolore |
152-155 |
47 à |
88,11 |
Très soluble |
0,950-0,968 |
3,0-3,4 |
0,13 |
2,0-9,2 |
55 co |
481 |
Acide isophtalique |
Aiguilles |
(sublimation) |
347-348 |
166,13 |
Peu soluble |
1,54 |
5,73 |
168* |
650* |
||
Acide lactique |
Liquide incolore ou cristaux incolores |
122 |
17-18 |
90,08 |
Très soluble |
1,206 |
>74* |
||||
Acide laurique |
Solide incolore; poudre cristalline blanche |
91* |
43-48 |
200,32 |
Peu soluble |
0,868 |
0,13 à 121 ºC |
>110 cf |
|||
Acide maléique |
Cristaux prismatiques monocliniques obtenus à partir de solutions aqueuses; cristaux blancs obtenus à partir de solutions aqueuses, alcooliques ou benzéniques; cristaux incolores |
130-139 |
116,07 |
Très soluble |
1,590 |
4,0 |
<10 Pa |
||||
Acide malonique |
Cristaux blancs |
(sublimation) |
135-136 |
104,06 |
Très soluble |
1,62-1,63 |
3,6 |
172* |
|||
Acide méthacrylique |
Liquide ou cristaux incolores; liquide incolore |
162-163 |
16 |
86,09 |
Soluble |
1,015 |
2,97 |
0,09-0,13 |
1,6-8,8 |
68 cf |
68* |
Acide nonanoïque |
Liquide huileux incolore à température normale; cristallise en refroidissant; huile jaunâtre |
252-255 |
12-13 |
158,24 |
Peu soluble |
0,905-0,907 |
5,4-5,5 |
<13 Pa |
0,8-9,0 |
100 cf |
405 |
Acide 9-octadécénoïque |
Liquide incolore ou presque (au-dessus de 5-7 ºC); liquide huileux jaunâtre |
286 sous 13,3 kPa |
13-16 |
282,47 |
Peu soluble |
0,893 |
0,13 à 176 °C |
189 cf |
363 |
||
Acide oxalique |
Acide oxalique anhydre, cristallisé à partir de solutions dacide acétique glacial donne des cristaux pyramidaux ou octaédriques orthorhombiques allongés; cristaux incolores, transparents ou poudre blanche |
150-157 (sublimation) |
189 |
90,04 |
Soluble |
1,653 |
4,4 |
<0,13 Pa |
|||
Acide palmitique |
Ecailles blanches cristallines; aiguilles obtenues à partir de solutions alcooliques |
350-352 |
63-64 |
256,43 |
Peu soluble |
0,853 à 62 ºC |
0,13 à 154 ºC |
>121 |
|||
Acide phtalique |
Cristaux; plaquettes obtenues à partir de solutions aqueuses |
230 (décomposition) |
166,13 |
Peu soluble |
2,18 à 191 °C |
5,73 |
168 cf |
||||
Acide pivalique |
Cristaux colorés |
163-164 |
35-36 |
102,13 |
Peu soluble |
0,905 à 50 ºC |
3,52 |
1,33 à 60 °C |
46 cf |
||
Acide propionique |
Liquide incolore; liquide huileux |
141 |
21 à 20 |
74,08 |
Miscible |
0,993 |
2,56 |
0,32-0,40 |
2,1-14,8 |
52 cf |
465 |
Acide salicylique |
Cristaux aciculaires blancs, fins ou poudre cristalline blanche ou floconneuse; aiguilles par cristallisation obtenues à partir de solutions aqueuses; prismes monocliniques par cristallisation obtenus à partir de solutions alcooliques |
211 sous 2,66 kPa |
158-159 |
138,12 |
Peu soluble |
1,443 |
4,8 |
0,13 à 114 °C |
1,1-? |
156 cf |
540 |
Acide stéarique |
Cristaux monocliniques en feuillets obtenus à partir de solutions alcooliques; masse cristalline ou poudre blanche ou légèrement jaune |
350-383 (décomposition) |
69-70 |
284,48 |
Peu soluble |
0,941 |
9,80 |
0,13 à 174 ºC |
196 cf |
395 |
|
Acide succinique |
Petits cristaux prismatiques monocliniques blancs; cristaux tricliniques ou monocliniques |
235 (décomposition) |
185-188 |
118,09 |
Peu soluble |
1,572 |
|||||
Acide sulfanilique |
Plaquettes orthorhombiques ou cristaux monocliniques obtenus à partir de solutions aqueuses |
288 |
173,19 |
Peu soluble |
1,485 |
||||||
Acide tartrique |
168-170 |
150,09 |
Très soluble |
1,67-1,76 |
5,18 |
150 cf |
425 |
||||
Acide téréphtalique |
Aiguilles; cristaux ou poudre blancs |
300 (sublimation) |
166,13 |
Insoluble |
1,51-1,52 |
5,74 |
<1 Pa |
260 co |
496 |
||
Acide p-toluènesulfonique |
Cristaux monocliniques prismatiques ou en feuillets; cristaux incolores |
140 sous 2,66 kPa |
104-107 |
172,20 |
Très soluble |
1,24* |
6,0 |
3,59 à 140 °C |
184 cf |
||
Acide trichloracétique |
Cristaux; incolore; solide blanc |
196-197 |
57-58 |
163,39 |
Très soluble |
1,62 |
0,17 à 51,0 ºC |
113* |
|||
Acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique |
Solide blanc; solide brun clair |
153 |
255,48 |
Peu soluble |
1,80 |
<1 Pa |
|||||
Acide trifluoracétique |
Incolore; liquide fumant |
72-73 |
15 |
114,02 |
Soluble |
1,535 |
3,9-4,0 |
12,90 |
|||
Acide valérique |
Liquide incolore |
186-187 |
35 à 34 |
102,13 |
Soluble |
0,939 |
3,52 |
20 Pa |
1,6-7,6 |
86 cf |
360-400 |
Anhydride acétique |
Liquide incolore, très mobile et très réfringent |
139-140 |
73 |
102,09 |
Soluble |
1,081-1,082 |
3,52 |
0,5 |
2,7-10,3 |
49 cf |
316*-392 |
Anhydride maléique |
Aiguilles orthorhombiques obtenues à partir de solutions de chloroforme; anhydride maléique fondu de qualité commerciale en briquettes; aiguilles incolores, blocs blancs ou boulettes; aiguilles obtenues à partir de solutions de chloroforme ou déther |
202 |
52-53 |
98,06 |
Soluble |
1,31-148 |
3,4 |
25 Pa |
1,4-7,1 |
102 cf |
421*-477 |
Anhydride phtalique |
Aiguilles brillantes, blanches; paillettes solides, jaune pâle ou incolores; aiguilles incolores; cristaux prismatiques monocliniques ou orthorhombiques; aiguilles blanches obtenues à partir de solutions alcooliques ou benzéniques |
285-295 (sublimation) |
131 |
148,12 |
Peu soluble |
1,527 à 4 °C |
5,10 |
0,1 |
1,7-10,5 |
151 cf |
570-584 |
Anhydride propionique |
Liquide incolore |
167-170 sous 9,47 kPa |
45 à 43 |
130,14 |
Réaction |
1,011-1,012 |
4,49 |
0,12 |
1,3-11,9 |
63 cf |
284-285 |
Anhydride trimellitique |
Cristaux; solide incolore |
390 |
162-169 |
192,13 |
Réaction |
1,54 |
6,6 |
~0 |
1-7 |
227* co |