Ces composés trouvent de nombreuses applications dans lindustrie chimique, les industries des colorants, des matières plastiques, du caoutchouc et le travail des métaux. Plusieurs composés sont utilisés dans le traitement des eaux usées et comme intermédiaires, additifs alimentaires ou désinfectants ajoutés aux détergents pour la vaisselle et à leau des piscines.
Le 1,1-azobis(formamide) est utilisé comme agent gonflant pour le caoutchouc naturel et synthétique et pour les copolymères éthylène-acétate de vinyle. Il est également utilisable comme agent moussant pour augmenter la porosité des matières plastiques. Lacide trichloroisocyanurique et le dichloroisocyanurate de sodium sont employés comme désinfectants pour les piscines et comme composants actifs dans les détergents, les lessives industrielles et à usage domestique, et les détergents pour la vaisselle. Le dichloro- isocyanurate de sodium est également utilisé dans le traitement de leau et des eaux usées.
Lacide édétique (EDTA) a de nombreuses fonctions dans lindustrie alimentaire, en métallurgie, dans les industries chimique, textile, photographique et dans le domaine sanitaire. On lutilise aussi comme antioxydant alimentaire. LEDTA sert dagent chélatant pour éliminer les ions métalliques indésirables de leau des chaudières et des eaux de refroidissement. Il intervient également dans le nickelage et dans la production de la cellulose du bois. Il agit aussi comme agent décolorant pour le traitement des pellicules dans lindustrie photographique, comme agent de décapage pour le traitement de surface des métaux et comme matière tinctoriale dans lindustrie textile. LEDTA trouve des applications dans les détergents pour textiles, les germicides industriels, les fluides de coupe de métaux, la production de semi-conducteurs, les savons liquides, les shampooings, les produits pharmaceutiques et cosmétiques. Il est également utilisé en médecine pour traiter le saturnisme.
La phénylhydrazine, laminoazotoluène et lhydrazine sont utilisés dans lindustrie des colorants. La phénylhydrazine est également employée dans la préparation de produits pharmaceutiques. Lhydrazine sert de réactif dans les piles à combustible à usage militaire et de réducteur dans lextraction du plutonium à partir des déchets nucléaires. Elle est utilisée dans le nickelage, le traitement des eaux usées et lélectrodéposition de métaux sur verre ou plastique. On fait aussi appel à ce composé dans le retraitement des combustibles nucléaires et comme constituant des carburants à haute énergie. On lajoute à leau dalimentation des chaudières et à leau de refroidissement des réacteurs pour inhiber la corrosion. Lhydrazine est également utilisée comme intermédiaire et comme propergol. Le diazométhane est un puissant agent de méthylation des composés acides tels que les acides carboxyliques et les phénols.
Lazoture de sodium est utilisé en synthèse organique, dans la fabrication des explosifs et comme générateur dazote dans les coussins gonflables pour automobile. Lacide azothydrique intervient dans la fabrication dexplosifs de contact tels que lazoture de plomb.
Dautres composés comme la méthylhydrazine, lhydrazobenzène, la 1,1-diméthylhydrazine, le sulfate dhydrazine et le diazométhane sont utilisés dans de nombreuses industries. La méthylhydrazine sert de solvant, dintermédiaire en chimie et de propergol pour fusées, lhydrazobenzène étant également utilisé comme intermédiaire et comme additif antisédimentation dans les huiles pour moteurs. La 1,1-diméthylhydrazine est employée dans la préparation de propergols pour fusées. Elle permet de stabiliser les additifs à base de peroxydes organiques pour carburants et dabsorber les gaz acides, et entre dans la composition des carburéacteurs. Le sulfate dhydrazine est utilisé pour le dosage gravimétrique du nickel, du cobalt et du cadmium. Il sert aussi dantioxydant dans les flux de soudage pour métaux légers, de germicide et de réducteur dans lanalyse des minéraux et des scories.
Risques dincendie et dexplosion. Que ce soit à létat gazeux ou à létat liquide, le diazométhane explose avec projections et même à 80 °C le diazométhane liquide peut être détonant. Toutefois, on a constaté en général que les explosions ne se produisent pas lorsque le diazométhane est préparé et conservé dans des solvants tels que le diéthyléther.
Risques pour la santé. Le diazométhane a été décrit pour la première fois en 1894 par von Pechmann qui indiquait que ce composé était extrêmement toxique et provoquait la respiration de Kussmaul et des douleurs thoraciques. Par la suite, dautres chercheurs ont rapporté des symptômes tels que vertiges et acouphènes. On a également constaté une dénudation de la peau et des muqueuses consécutive à lexposition au diazométhane et comparé son action à celle du sulfate de diméthyle. Il a également été noté que les vapeurs émanant de la solution éthérée du gaz étaient irritantes pour la peau et provoquaient une telle hyperesthésie digitale quil devenait difficile de ramasser une épingle. En 1930, deux personnes ont ressenti des douleurs abdominales, de la fièvre et des symptômes asthmatiques graves environ cinq heures après lexposition à de simples traces du gaz.
Une première exposition au gaz peut ne pas provoquer de réaction initiale notable; toutefois, les expositions suivantes, même à de faibles concentrations, peuvent provoquer des crises dasthme extrêmement graves et dautres symptômes. Les symptômes pulmonaires peuvent sexpliquer soit par le résultat dune réelle sensibilité allergique par suite dexpositions répétées au gaz, en particulier chez des individus ayant une tendance allergique congénitale, soit par le puissant effet irritant exercé par le gaz sur les muqueuses.
On a rapporté au moins 16 cas dintoxication aiguë au diazométhane dont certains mortels par suite ddème pulmonaire, parmi des chimistes et autres personnels de laboratoire. Dans tous les cas, les symptômes de lintoxication consistaient en toux dirritation, fièvre et malaises dintensité variable selon le degré et la durée dexposition. Les expositions suivantes ont fait apparaître une hypersensibilité.
Chez lanimal, lexposition au diazométhane à une concentration de 175 ppm pendant dix minutes provoque un emphysème hémorragique. Chez des chats, la mort survient au bout de trois jours par suite dun dème pulmonaire.
Toxicité. Pour expliquer la toxicité du diazométhane, on a notamment invoqué la formation intracellulaire de formaldéhyde. Le diazométhane réagit lentement avec leau pour former de lalcool méthylique et libérer de lazote. Le formaldéhyde, quant à lui, se forme par oxydation de lalcool méthylique. On peut aussi envisager la libération in vivo dalcool méthylique ou la réaction du diazométhane sur des composés carboxyliques pour former des esters méthyliques toxiques; dun autre côté, les effets nocifs du diazométhane pourraient aussi sexpliquer par laction fortement irritante du gaz sur larbre respiratoire.
Le diazométhane provoque des cancers pulmonaires chez la souris et le rat. En application cutanée, injection sous-cutanée ou encore par inhalation, il entraîne également lapparition de tumeurs chez les animaux dexpérience. Il se révèle mutagène dans les systèmes dépreuves bactériennes. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a néanmoins placé ce composé dans le groupe 3, cest-à-dire inclassable du point de vue de sa cancérogénicité pour lhumain.
Le diazométhane est un insecticide efficace pour lutter contre linfestation par les triatomes. Il est également utilisable comme algicide. Lorsque le composant ichthyotoxique de lalgue verte Chaetomorpha minima est méthylé par le diazométhane, on obtient un solide qui conserve sa toxicité envers les poissons. Il est à noter que, dans le métabolisme de la diméthylnitrosamine et de la cycasine, toutes deux cancérogènes, un des composés intermédiaires est le diazométhane.
Inflammabilité, explosivité et toxicité sont les principaux risques que présentent les hydrazines. Par exemple, lorsquon mélange de lhydrazine avec du nitrométhane, on obtient un explosif plus dangereux que le TNT. Toutes les hydrazines décrites ici présentent des tensions de vapeur suffisamment élevées pour constituer un sérieux risque sanitaire en cas dinhalation. Leur odeur ammoniacale qui rappelle celle du poisson est suffisamment répulsive pour indiquer la présence de concentrations dangereuses en cas de brèves expositions accidentelles. A de faibles concentrations, qui peuvent exister lors de la fabrication ou dun transfert, lodeur peut ne pas être suffisante pour signaler leur présence et éviter une exposition professionnelle chronique de faible intensité chez les personnes qui manipulent le produit.
A concentration allant de modérée à forte, les vapeurs dhydrazine sont extrêmement irritantes pour les yeux, le nez et les voies respiratoires. Les hydrazines utilisées comme propergols provoquent une forte irritation cutanée; un contact direct avec le liquide produit des brûlures et même une dermite de sensibilisation, en particulier dans le cas de la phénylhydrazine. Les projections dans les yeux sont particulièrement irritantes et lhydrazine peut provoquer des lésions cornéennes permanentes.
En plus de leurs propriétés irritantes, les hydrazines exercent également des effets généraux prononcés, quelle que soit la voie dabsorption. Après inhalation, cest labsorption percutanée qui représente le mode dintoxication le plus important. Toutes les hydrazines sont modérément toxiques pour le système nerveux central, dont elles accroissent lexcitabilité; elles provoquent des tremblements et, à dose suffisamment élevée, des convulsions. Les symptômes peuvent évoluer vers une dépression, voire un arrêt respiratoire et la mort. Les autres effets toxiques généraux intéressent les organes hématopoïétiques, le foie et les reins. La toxicité générale des différentes hydrazines varie largement au niveau des organes cibles.
Les effets hématologiques découlent à lévidence de lactivité hémolytique de ces dérivés. Ils dépendent de la dose et, à lexception de la méthylhydrazine, ils sont très marqués dans les cas dintoxication chronique. La phénylhydrazine provoque une hyperplasie de la moelle osseuse et on a également observé une production extramédullaire de globules rouges. La méthylhydrazine est un puissant formateur de méthémoglobine, et des pigments sanguins sont excrétés dans lurine. Les effets hépatiques sont principalement à type de dégénérescence graisseuse, pouvant conduire à une nécrose, et sont généralement réversibles dans le cas des hydrazines utilisées comme propergols. La méthylhydrazine et la phénylhydrazine peuvent, à haute dose, provoquer dimportantes lésions rénales. Au niveau du myocarde, les anomalies observées résultent principalement dune dégénérescence graisseuse. Les nausées provoquées par toutes ces hydrazines sont dorigine centrale et rebelles à toute médication. Les plus puissants convulsivants de cette série sont la méthylhydrazine et la 1,1-diméthylhydrazine. Lhydrazine provoque surtout la dépression du système nerveux central et, beaucoup moins souvent, des convulsions.
Toutes les hydrazines semblent avoir des effets sur certaines espèces animales par une voie ou lautre (par leau de boisson, par intubation gastrique ou par inhalation). Le CIRC les classe dans le groupe 2B, cest-à-dire comme peut-être cancérogènes pour lhumain. A lexception dun dérivé non étudié ici, la 1,2-diméthylhydrazine (ou diméthylhydrazine symétrique), lexpérimentation animale montre quil existe dans tous les cas une relation dose-effet. Les composés étant classés dans le groupe 2B, il importe dutiliser des équipements de protection adaptés et de décontaminer les locaux après tout déversement accidentel afin dabaisser le plus possible lexposition humaine.
La pathologie dintoxication par la phénylhydrazine a été étudiée sur lanimal ou par lobservation clinique. Lutilisation thérapeutique du chlorhydrate de phénylhydrazine a permis dobtenir des renseignements sur les effets de ce composé chez lhumain. Les effets observés consistaient en anémie hémolytique avec hyperbilirubinémie, urobilinurie et formation de corps de Heinz, lésions hépatiques avec hépatomégalie, ictère, et présence de phénols dans des urines très foncées, avec aussi, parfois, des manifestations rénales. Sur le plan hématologique, les effets consistaient en cyanose, anémie hémolytique parfois accompagnée de méthémoglobinémie et leucocytose. Des symptômes plus généraux sobservent également; ils associent fatigue, vertiges, diarrhée et hypotension. Un étudiant qui avait été en contact avec 300 g de cette substance au niveau de labdomen et des cuisses a fait un collapsus cardiaque avec coma, qui a duré plusieurs heures. Les sujets souffrant dune carence congénitale de glucose-6-phosphate-déshydrogénase (G6PDH) sont beaucoup plus sensibles aux effets hémolytiques de la phénylhydrazine et ne devraient pas être exposés à ce composé.
Pour ce qui est des lésions cutanées, on a observé des cas deczéma aigu avec éruption vésiculeuse ou eczéma chronique sur les mains et les avant-bras de travailleurs employés à la préparation de lantipyrine. On a également décrit un cas de dermatose vésiculeuse avec production de phlyctènes sur les poignets dun technicien chimiste. Ce phénomène sest produit cinq ou six heures après la manipulation du produit, et le sujet a mis deux semaines à en guérir. Un ingénieur chimiste ayant manipulé cette substance na eu que quelques boutons, qui ont disparu en deux ou trois jours. On voit donc que la phénylhydrazine est un puissant sensibilisateur cutané. Elle est en outre très rapidement résorbée par la peau.
Des effets cancérogènes ayant été observés chez la souris, lInstitut national de la sécurité et de la santé au travail (National Institute of Occupational Safety and Health (NIOSH)) des Etats-Unis a recommandé de classer la phénylhydrazine comme cancérogène pour lêtre humain. Il ressort en outre de diverses études bactériologiques et histologiques quelle est également mutagène. Par injection intrapéritonéale à des souris gravides, elle provoque dans la descendance un ictère congénital grave, une anémie et des déficits au niveau des comportements acquis.
Lazoture de sodium est fabriqué par réaction de lamidure de sodium sur loxyde nitreux. Il entre en réaction avec leau pour produire lacide azothydrique également appelé acide hydrazoïque. Des vapeurs dacide azothydrique peuvent être présentes lorsquon manipule de lazoture de sodium. Lacide azothydrique est produit industriellement par action dun acide sur lazoture de sodium.
Lazoture de sodium présente une toxicité aiguë, un peu inférieure à celle du cyanure de sodium. Par inhalation, ingestion ou absorption percutanée, il peut provoquer une issue fatale. Le contact avec la peau ou les yeux cause des brûlures. Un technicien de laboratoire qui avait ingéré accidentellement ce que lon a estimé être «une très faible quantité» dazoture de sodium a présenté une tachycardie, une hyperventilation et une hypotension. Les auteurs de cette observation ont noté que la dose hypotensive minimale chez lhumain était comprise entre 0,2 et 0,4 µg/kg.
Le traitement de sujets sains avec 3,9 mg/jour dazoture de sodium pendant dix jours na produit dautres effets quune sensation de martèlement cardiaque. Certains patients hypertendus ont acquis une sensibilité à lazoture à la dose de 0,65 mg/jour.
Des travailleurs exposés à 0,5 ppm dacide azothydrique ont présenté des céphalées et une congestion nasale. Dautres symptômes, tels quune faiblesse et une irritation oculaire et nasale, ont pu être observés par suite dune exposition à 3 ppm pendant moins dune heure. La fréquence du pouls était variable et la tension artérielle basse ou normale. Des symptômes similaires ont été rapportés parmi des travailleurs employés à la production de lazoture de plomb. Ils ont présenté une nette hypotension, qui sest accentuée au cours de la journée de travail et qui est revenue à la normale après quils ont quitté leur poste.
Lexpérimentation animale a mis en évidence une chute de la tension artérielle rapide, mais temporaire, après ingestion dune dose orale unique de 2 mg/kg ou plus dazoture de sodium. Une hématurie accompagnée dirrégularités du rythme cardiaque a été observée chez le chat à la dose de 1 mg/kg par voie intraveineuse. Les symptômes observés chez lanimal après ingestion de doses relativement élevées dazoture de sodium sont une stimulation respiratoire et des convulsions, suivis dune dépression et de la mort. La DL50 de lazoture de sodium est de 45 mg/kg chez le rat et de 23 mg/kg chez la souris.
Lexposition de rongeurs à des vapeurs dacide azothydrique provoque une inflammation pulmonaire aiguë. Les vapeurs de cet acide sont environ huit fois moins toxiques que celles du cyanure dhydrogène, une concentration de 1 024 ppm étant mortelle pour la souris après 60 minutes (contre 135 ppm pour le cyanure dhydrogène).
Lazoture de sodium sest montré mutagène chez les bactéries, mais cet effet était réduit en présence denzymes métabolisantes. Il se révèle également mutagène pour les cellules mammaliennes.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
3-Amino-9-éthylcarbazole |
3-Amino-N-éthylcarbazole |
|
|
3-Amino-1,2,4-triazole |
Aminotriazole; 2-aminotriazole; 3-aminotriazole; 3-amino-s-triazole; 3-amino-1,2,4-triazole; 2-amino-1,3,4-triazole; 3-amino-1-H-1,2,4-triazole; triazolamine; 1-H-1,2,4-triazol-3-amine |
|
|
Aminoazotoluène |
o-Aminoazotoluène; 2-amino-5-azotoluène; 4-amino-2,3-diméthylazobenzène; 4-amino-2,3-diméthylazobenzène; 2-méthyl-4-((2-méthylphényl)azo)benzénamine; toluazotoluidine; 4-(o-tolylazo)-o-toluidine |
|
|
Azasérine |
Diazoacétate (ester) de L-sérine; o-diazoacétyl-L-sérine |
|
|
Azobenzène |
Benzèneazobenzène; diazobenzène; diphényldiazène; 1,2-diphényldiazène; diphényldiimide |
|
|
1,1-Azobis(formamide) |
Azobiscarboxamide; azodicarbamide; diamide de lacide azodicarboxylique |
|
|
Azothydrique, acide |
Acide hydrazoïque; azoïmide; diazoïmide; azoture dhydrogène |
|
|
Azoture de sodium |
UN1687 |
|
|
Cyanurique, chlorure |
Chlorotriazine; trichlorocyanidine; 1,3,5-trichlorotriazine; 2,4,6-trichloro-1,3,5-triazine |
|
|
Diazométhane |
Aziméthylène; diazirine; diazométhane |
|
|
Dichloroisocyanurate de sodium |
Dichlorocyanurate de sodium; sym-dichloro-triazine-2,4,6(1H,3H,5H)-trione, sel de sodium |
|
|
1,2-Diéthylhydrazine |
N-N-Diéthylhydrazine; hydrazoéthane; hydroazoéthane |
|
|
1,1-Diméthylhydrazine |
Diméthylhydrazine; N,N-diméthylhydrazine |
|
|
1,2-Diméthylhydrazine |
N,N-Diméthylhydrazine; sym-diméthylhydrazine; hydrazométhane |
|
|
Edétique, acide |
N,N-1,2-Ethanediylbis[N-(carboxyméthyl)glycine]; acide 3,6-diazaoctanedioïque; acide(éthylènedinitrile)tétraacétique; acide éthylènediaminetétraacétique |
|
|
Hydrazine |
UN2029 |
|
|
Hydrazine, chlorhydrate d |
Chlorure dhydrazinium |
|
|
Hydrazine, hydratée |
Hydrazine, monohydratée |
|
|
Hydrazine, sulfate d |
Monosulfate dhydrazine; sulfate dhydrazinium |
|
|
2-Hydrazinoéthanol |
Hydroxyéthyl hydrazine; β-hydroxyéthylhydrazine; N-(2-hydroxyéthyl)hydrazine |
|
|
Hydrazobenzène |
N,N'-Diphénylhydrazine; sym-diphénylhydrazine; 1,2-diphénylhydrazine |
|
|
Méthylhydrazine |
Hydrazométhane; 1-méthylhydrazine; monométhylhydrazine |
|
|
Méthylhydrazine, chlorhydrate de |
|
|
|
Phénylhydrazine |
Hydrazinobenzène |
|
|
Phénylhydrazine, chlorhydrate de |
Chlorhydrate de phénylhydrazine; chlorure de phénylhydrazinium |
|
|
1,2,4-Triazole |
Sym-triazole |
|
|
Trichloroisocyanurique, acide |
Acide trichloroisocyanique; trichloroisocyanurate; acide 1,3,5-trichloroisocyanurique; 1,3,5-trichloro-2,4,6-trioxohexahydro-sym-triazine |
|
|
Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
||||
Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies dexposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
|
1,1'-Azobis(formamide) |
Yeux; voies respiratoires |
Peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux, céphalées, fatigue, essoufflement, mal de gorge, crampes |
||
Azoture de sodium |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central |
Système nerveux central; gènes |
Inhalation |
Toux, céphalées, nez bouché, vision trouble, essoufflement, perte de conscience, bradycardie, hypotension |
Yeux; peau; système nerveux central; système cardio-vasculaire; reins |
Irritation des yeux et de la peau; céphalées; faiblesse; étourdissements, vision trouble; dyspnée; hypotension; bradycardie; insuffisance rénale |
Diazométhane |
Yeux; voies respiratoires |
Irritation des yeux; toux; essoufflement; céphalées; fatigue; érythème; fièvre; douleurs thoraciques; dème pulmonaire, pneumopathie; asthme; sous forme de liquide: gelures |
||||
Dichloroisocyanurate de sodium |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau; poumons |
Inhalation |
Toux, atonie, céphalées, nausées, essoufflement, mal de gorge, vomissements; les symptômes peuvent être retardés |
||
Edétique, acide |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux |
|||
Hydrazine |
Yeux; peau; voies respiratoires; foie; reins; système nerveux central |
Peau; foie; reins; système nerveux central; gènes |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central; foie; reins; chez lanimal: tumeurs du poumon, du foie, des vaisseaux sanguins et de lintestin |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; cécité temporaire; étourdissements; nausées; dermatite; brûlures oculaires et cutanées; chez lanimal: bronchite; dème pulmonaire; lésions hépatiques et rénales; convulsions |
||
Méthylhydrazine |
Système nerveux central; voies respiratoires; foie; sang; système cardio-vasculaire; yeux; peau |
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires; vomissements; diarrhée; tremblements; ataxie; anoxie; cyanose; convulsions |
||||
Phénylhydrazine |
Yeux; peau; voies respiratoires; sang; reins |
Peau; sang |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse, mal de gorge, cyanose |
Sang; voies respiratoires; foie; reins; peau; chez l'animal: tumeurs des poumons, du foie, des vaisseaux sanguins et des intestins |
Sensibilisation de la peau; anémie hémolytique; dyspnée; cyanose; ictère; lésions rénales; thrombose vasculaire |
1,2,4-Triazole |
Yeux; peau |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
1,1'-Azobis(formamide) |
Se décompose par chauffage ou en brûlant, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote) |
||
Azoture de sodium |
Peut exploser par chauffage au-dessus du point de fusion, surtout si léchauffement est rapide, avec risque dincendie et dexplosion. Base faible en solution aqueuse. Réagit avec le cuivre, le plomb, largent, le mercure et le sulfure de carbone pour donner des composés particulièrement sensibles aux chocs. Réagit avec les acides pour donner de lazoture dhydrogène qui est toxique et explosif. Très corrosif pour laluminium |
6.1 |
|
Cyanurique, chlorure |
8 |
||
Dichloroisocyanurate de sodium |
Se décompose par chauffage ou au contact de leau, avec dégagement de vapeurs toxiques. Oxydant énergique qui réagit violemment avec les matières combustibles et réductrices. Acide faible en solution dans leau. Réagit violemment sur de nombreuses substances avec risque dincendie et dexplosion |
5.1 |
|
1,1-Diméthylhydrazine |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut senflammer spontanément au contact de lair en présence doxydants. Réagit violemment avec les substances oxydantes telles que lair; la vapeur est inflammable dans lair. La combustion dégage des vapeurs toxiques ou inflammables contenant des oxydes dazote, de lhydrogène, de lammoniac, de la diméthylamine et de lacide azothydrique. Réducteur énergique qui réagit violemment avec les oxydants comme le tétroxyde dazote, le peroxyde dhydrogène et lacide nitrique. Base forte qui réagit violemment avec les acides et qui est corrosive. Réagit sur loxygène avec risque dincendie et dexplosion. Attaque les plastiques |
3 |
1,2-Diméthylhydrazine |
6.1/3 |
||
Edétique, acide |
Se décompose par chauffage en produisant des oxydes dazote. Réagit avec les oxydants énergiques, les bases fortes, le cuivre, les alliages de cuivre et le nickel |
||
Hydrazine |
3/3/6.1 |
||
Méthylhydrazine |
6.1/3/8 |
||
Méthylhydrazine, chlorhydrate de |
6.1/3/8 |
||
Phénylhydrazine |
Se décompose par chauffage ou en brûlant, avec dégagement de vapeurs toxiques contenant des oxydes dazote. Réagit avec les oxydants. Réagit violemment avec le dioxyde de plomb |
6.1 |
|
Phénylhydrazine, chlorhydrate de |
6.1 |
||
1,2,4-Triazole |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Se décompose à lébullition. Dégage des vapeurs toxiques par chauffage. Réagit avec les oxydants énergiques et les bases fortes |
|
Trichloroisocyanurique, acide |
5.1 |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point débullition (°C) |
Point de fusion (°C) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites dexplosibilité (%) |
Point déclair (°C) |
Température dauto-inflammation (°C) |
3-Amino-9-éthylcarbazole |
Composé cristallin |
98-100* |
210,28 |
||||||||
Aminoazotoluène |
Cristaux dorés; cristaux de brun rougeâtre à jaune; feuilles jaunes obtenues à partir de solutions alcooliques |
101-102 |
225,29 |
Peu soluble |
~0 |
>177 cf |
|||||
Azasérine |
Cristaux orthorhombiques de jaune pâle à vert obtenus à partir de solutions dans léthanol à 90% |
146-162 |
173,13 |
Très soluble |
~0 |
||||||
Azobenzène |
Feuillets orangé rouge; cristaux solides orangé rouge; cristaux de jaune à orangé |
293 |
68-69 |
182,22 |
Insoluble |
1,09-1,203 |
0,13 à 103 °C |
||||
1,1'-Azobis(formamide) |
Cristaux orangé rouge; poudre jaune |
212-225 (décomposition) |
116,08 |
Peu soluble |
1,65 |
||||||
Azothydrique, acide |
Liquide incolore volatil |
36 |
80 |
43,03 |
Soluble |
1,96* |
|||||
Azoture de sodium |
Solide cristallin blanc; cristaux hexagonaux incolores |
275-300 (décomposition) |
65,01 |
Très soluble |
1,846 |
2,2 |
|||||
Cyanurique, chlorure |
Cristaux obtenus à partir de solutions dans léther ou le benzène; cristaux monocliniques incolores |
190-192 |
154 |
184,41 |
Insoluble |
1,32 |
6,36 |
0,27 à 70 °C |
|||
Diazométhane |
Gaz jaune |
23 |
145 |
42,04 |
Réaction |
1,45 |
1,45 |
100 (explosion) |
|||
Dichloroisocyanurate de sodium |
Poudre cristalline blanche |
230-250 (décomposition) |
219,95 |
Soluble |
0,95-0,96 |
||||||
1,2-Diéthylhydrazine |
85,5 |
88,15 |
Insoluble |
0,797 |
|||||||
1,1-Diméthylhydrazine |
Liquide incolore et limpide |
63-64 |
58 |
60,10 |
Miscible |
0,791 |
1,94 |
20,85 |
2-95 |
15 cf |
249 |
1,2-Diméthylhydrazine |
Liquide incolore et limpide |
81 |
9 |
60,10 |
Soluble |
0,827 |
9,31 |
17* cf |
|||
Edétique, acide |
Poudre cristalline blanche |
245 (décomposition) |
292,25 |
Peu soluble |
0,86 |
||||||
Hydrazine |
Liquide huileux incolore; cristaux blancs |
113-114 |
1,4-2,0 |
32,05 |
Très soluble |
1,004 |
1,1 |
1,33-1,4 |
4,7-100 |
38 cf |
270 |
Hydrazine, chlorhydrate d |
Paillettes blanches cristallines |
240 (décomposition) |
89 |
68.51 |
Soluble |
1,5 |
|||||
Hydrazine, sulfate d |
Cristaux orthorhombiques; plaquettes ou prismes daspect vitreux; poudre cristalline blanche; cristaux orthorhombiques incolores |
(décomposition) |
254 |
130,12 |
Soluble |
1,378 |
|||||
2-Hydrazinoéthanol |
219 |
70 |
76,10 |
Très soluble |
1,119 |
2,6 |
106* |
||||
Hydrazobenzène |
Tablettes obtenues à partir de solutions dans lalcool ou léther |
309* |
131 |
184,24 |
Insoluble |
1,158 |
0,13 à 103 °C |
||||
Méthylhydrazine |
Liquide incolore |
87-88 |
52 |
46,07 |
Soluble |
0,874 |
1,6 |
6,60 |
2,5-92 |
8 cf |
194-196 |
Phénylhydrazine |
Prismes monocliniques ou huile; liquide huileux incolore; solide ou liquide dincolore à jaune pâle |
243-244 |
19-20 |
108,14 |
Soluble |
1,098-1,10 |
3,73 |
0,13 à 71,8 °C |
88 cf |
174 |
|
Phénylhydrazine, chlorhydrate de |
(sublimation) |
243-246 (décomposition) |
144,60 |
Très soluble |
>1,0 |
||||||
1,2,4-Triazole |
Aiguilles |
260 (décomposition) |
119-121 |
69,07 |
Très soluble |
1,148 à 130 °C |
0,21 Pa |
140* |
490 |
||
Trichloroisocyanurique, acide |
Aiguilles obtenues à partir de solutions dans le chlorure déthylène; poudre cristalline ou granulés blancs |
246-247 (décomposition) |
232,41 |
Peu soluble |
1,2* |