La structure chimique des peroxydes est caractérisée par la présence de deux molécules doxygène reliées entre elles par une liaison covalente simple (composés peroxy). Cette structure présente une instabilité propre. Les peroxydes se décomposent facilement en radicaux libres extrêmement réactifs. Lion peroxyde chargé négativement sert damorceur dans de nombreuses réactions chimiques. Cette réactivité est la clé de lutilité de certains peroxydes dans lindustrie mais, aussi, des risques qui leur sont liés.
Les peroxydes organiques sont très largement employés dans lindustrie chimique ainsi que dans celle des matières plastiques et celle du caoutchouc. Ils interviennent comme amorceurs dans la polymérisation radicalaire de monomères en polymères thermoplastiques, comme agents durcisseurs pour les résines polyesters thermodurcissables et comme agents de réticulation pour les élastomères et le polyéthylène. Les peroxydes organiques servent de source de radicaux libres dans de nombreuses synthèses organiques.
Le peroxyde de 2-butanone est utilisé pour le durcissement des fibres de verre et des matières plastiques renforcées, ou encore pour la réticulation des résines polyesters insaturées. Le peroxyde de cyclohexanone sert de catalyseur pour le durcissement de certaines résines à base de fibres de verre, dagent de blanchiment des farines, des huiles végétales, des graisses et des cires; on lemploie aussi comme agent de polymérisation dans lindustrie des matières plastiques et comme agent de vulcanisation dans lindustrie du caoutchouc. Le peroxyde de dodécanoyle trouve des applications dans les industries cosmétique et pharmaceutique et pour la broderie chimique sur filés dacétate. En plus de son rôle de catalyseur de polymérisation, le peroxyde de tert-butyle sert daccélérateur dallumage des carburants diesel.
Le peroxyde de benzoyle est utilisé principalement dans lindustrie des polymères pour amorcer les polymérisations et copolymérisations radicalaires du chlorure de vinyle, du styrène, de lacétate de vinyle et des dérivés acryliques. On lutilise également pour durcir les résines polyesters thermodurcissables et les caoutchoucs silicone, ainsi que certaines résines à base de fibres de verre. Il a aussi des applications médicales pour le traitement de lacné. Cest lagent de choix pour le blanchiment des farines et on lemploie aussi pour blanchir les fromages, les huiles végétales, les cires, les graisses, etc. Lhydroperoxyde de cumène sert à la préparation simultanée des phénols et de lacétone. Lacide peracétique est un bactéricide et un fongicide utilisé notamment dans le traitement des produits alimentaires. Il trouve également un emploi comme agent de blanchiment des textiles, du papier, des huiles, des cires et de lamidon, ou encore comme catalyseur de polymérisation.
Le peroxyde dhydrogène a de nombreuses applications, dont la plupart reposent sur le fait que cest un oxydant énergique et un puissant agent de blanchiment. On lemploie aussi comme réactif dans la synthèse de divers composés chimiques. Les solutions de peroxyde dhydrogène sont utilisées à des titres divers selon leur concentration: les solutions à 3 et 6% sont employées en médecine et en cosmétique, la solution à 30% est utilisée comme réactif de laboratoire, les solutions à 35 et 50% ont essentiellement des applications industrielles, la solution à 70% est utilisée pour certaines oxydations organiques et la solution à 90%, qui a quelques applications industrielles, sert aussi de propergol dans le domaine militaire et spatial. Les solutions à plus de 90% sont employées à des fins militaires spéciales.
Le peroxyde dhydrogène est utilisé dans la production de la glycérine, des plastifiants, des agents de blanchiment, des produits pharmaceutiques et cosmétiques, des agents siccatifs pour graisses, huiles et cires, et des oxydes damine qui entrent dans la composition des détergents pour lave-vaisselle. On sen sert dans lindustrie textile pour le blanchiment des textiles, en particulier du coton, et dans lindustrie du papier pour le blanchiment de la pâte mécanique. Lindustrie minière fait appel au peroxyde dhydrogène pour augmenter la solubilité de luranium dans les solutions de lixiviation. On lutilise également pour le mordançage et loxydation des métaux dans lindustrie électronique et pour le traitement de surface des métaux. Le peroxyde dhydrogène sert en outre dagent stérilisant dans lindustrie alimentaire et de source doxygène pour les appareils de protection respiratoire.
Les principaux risques sont lincendie et lexplosion. Les peroxydes organiques sont des composés riches en matière combustible qui senflamment facilement et brûlent vigoureusement. La liaison oxygène-oxygène est thermiquement instable et subit une décomposition exothermique accélérée lorsque la température augmente. Linstabilité thermique est extrêmement variable. Les températures correspondant à un temps de demi-décomposition de 10 heures vont denviron 25 ºC à environ 172 ºC. Les produits de décomposition sont généralement des vapeurs inflammables qui peuvent former des mélanges explosifs avec lair; ils peuvent être suffisamment chauds pour senflammer spontanément au contact de lair si la décomposition est rapide. La décomposition peut être amorcée par la chaleur, le frottement, un choc mécanique ou une impureté, encore que la sensibilité à ces facteurs varie considérablement. Si la chaleur de décomposition nest pas évacuée assez rapidement, la conséquence peut en être une réaction allant dun dégagement gazeux modéré à une violente décomposition, déflagration ou explosion spontanée. Les peroxydes formés spontanément à partir de divers éthers et aldéhydes de faible masse moléculaire sont extrêmement sensibles au frottement et au choc. Cest notamment le cas du peroxyde de méthyl- éthylcétone et de lacide peroxyacétique quil convient de diluer pour les manipuler en toute sécurité. Le peroxyde de benzoyle sec est également sensible au choc. En revanche, le peroxyde de dicumyle est insensible au choc et au frottement. Cette sensibilité au choc peut augmenter à température élevée. Des impuretés très diverses (acides forts et bases fortes, métaux, alliages et sels métalliques, dérivés soufrés, amines, accélérateurs ou réducteurs) peuvent, même à létat de traces, provoquer une violente décomposition. Cela vaut particulièrement pour les peroxydes de méthyl- éthylcétone et de benzoyle, dont on provoque volontairement la décomposition à la température ambiante à laide dune petite quantité daccélérateur. La violence de la décomposition dépend dans une grande mesure de la quantité et de la nature du peroxyde, de la vitesse de montée en température, de la quantité et de la nature des impuretés et du degré de confinement.
On peut travailler avec de nombreux peroxydes organiques dans des conditions de sécurité bien meilleures en les dispersant dans un diluant (solvant ou non) qui absorbe la chaleur de décomposition (par exemple, leau ou un plastifiant) ou réduit la sensibilité au choc (comme le phtalate de diméthyle). Ces préparations sont généralement nettement moins inflammables que le peroxyde pur. Certaines sont résistantes à la flamme. Toutefois, la toxicité du diluant peut augmenter considérablement la résistance de la solution de peroxyde.
Le principal effet toxique de la plupart des peroxydes consiste en une irritation de la peau, des muqueuses et des yeux. Un contact cutané prolongé ou intense, ou des projections dans les yeux peuvent provoquer des lésions graves. Les vapeurs de certains peroxydes organiques sont irritantes et peuvent également causer des céphalées, une intoxication analogue à léthylisme et un dème pulmonaire après inhalation dune forte concentration. Certains composés, tels que les hydroperoxydes de cumène, sont des sensibilisants cutanés notoires. Les peroxydes de dialkyle sont généralement des irritants plutôt modérés, les peroxydes de diacyle étant les moins irritants de tous. Les hydroperoxydes, peroxyacides et, en particulier, le peroxyde de méthyléthylcétone sont des irritants beaucoup plus puissants. Ils sont extrêmement irritants pour la peau et corrosifs pour les yeux, avec risque de cécité et, sils sont ingérés en quantité suffisante, ils peuvent causer des lésions graves ou même la mort.
La cancérogénicité des peroxydes a fait lobjet détudes, mais les résultats obtenus à ce jour ne sont pas concluants. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le peroxyde de benzoyle, le chlorure de benzoyle et le peroxyde dhydrogène dans le groupe 3 (inclassables quant à leur cancérogénicité pour lhumain).
Les risques liés à lutilisation du peroxyde de benzoyle sec sont fortement réduits si lon disperse ce composé dans un diluant non solvant qui absorbe toute chaleur de décomposition en plus dautres avantages. Le peroxyde de benzoyle est produit couramment sous forme granulaire hydratée à 20 ou 30%, et sous forme de pâte, contenant normalement environ 50% dun plastifiant ou autre diluant. Ces préparations présentent généralement une inflammabilité et une sensibilité au choc réduites par rapport au peroxyde de benzoyle sec. Certaines sont résistantes à la flamme. Les durcisseurs ajoutés aux résines plastiques de remplissage, telles que le mastic pour carrosserie automobile, renferment généralement 50% de peroxyde de benzoyle sous forme de pâte. Le produit pour blanchir les farines contient 32% de peroxyde de benzoyle et 68% de fécule et de sulfate de calcium dihydraté ou de phosphate dicalcique dihydraté, et il est considéré comme ininflammable. Les crèmes contre lacné, également ininflammables, contiennent 5 ou 10% de peroxyde de benzoyle.
Le peroxyde dhydrogène est commercialisé en solutions aqueuses titrant généralement à 35, 50 (usage industriel), 70 ou 90% (titre élevé) en poids, mais il existe également en solutions à 3, 6, 27,5 et 30%. Le titre sexprime également en «volumes» (cest-à-dire la quantité doxygène gazeux libérée par millilitre de solution). Le peroxyde dhydrogène est stabilisé pendant la fabrication en évitant toute contamination par des métaux et autres impuretés; si, malgré tout, il y a trop dimpuretés, ladditif ne pourra pas inhiber la décomposition.
Lexposition humaine par inhalation peut entraîner: irritation et inflammation extrêmes du nez, de la gorge et des voies respiratoires; dème pulmonaire; céphalées; étourdissements; nausées; vomissements; diarrhée; irritabilité; insomnie; hyperréflectivité; tremblements et engourdissement des extrémités; convulsions; perte de conscience; et collapsus. Ces derniers symptômes sont le résultat dune grave intoxication générale. Lexposition aux brouillards et pulvérisations peut provoquer picotement oculaire et larmoiement. En cas de projections de peroxyde dhydrogène dans les yeux, des lésions graves telles quune ulcération cornéenne peuvent sensuivre; quelquefois, bien que rarement, ce symptôme napparaît quune semaine après lexposition.
Un contact cutané avec du peroxyde dhydrogène liquide provoque généralement un blanchiment passager de la peau; pour peu que le contact soit prolongé, il se produit un érythème et la formation de vésicules.
Bien que ce produit ait peu de chance dêtre ingéré, il est susceptible, le cas échéant, de causer une irritation des voies aérodigestives supérieures. La décomposition entraîne une libération rapide de O2, conduisant à la distension de lsophage ou de lestomac pouvant aboutir à une lésion grave avec hémorragie interne.
La décomposition est continue, même si la présence dun inhibiteur la ralentit; par conséquent, le produit doit être stocké convenablement et dans des récipients ventilés. Le peroxyde dhydrogène à concentration élevée est une substance très énergique. La décomposition en oxygène et eau est fortement exothermique, ce qui accélère la décomposition par élévation de la température. Pour une élévation de température de 10 ºC entre 20 et 100 ºC, la vitesse de décomposition est multipliée par 2,2. Bien que les solutions de peroxyde dhydrogène pur ne soient généralement pas explosives à la pression atmosphérique, une concentration de vapeurs de peroxyde dhydrogène à léquilibre supérieure à 26% en moles (40% en poids) devient explosive aux températures inférieures au point débullition du liquide.
Etant donné que le composé est un oxydant énergique, il peut provoquer la combustion spontanée des matières combustibles sur lesquelles il est répandu. Une détonation peut se produire si le peroxyde est mélangé à des composés organiques incompatibles avec lui (la plupart). Les solutions qui titrent moins de 45% augmentent de volume lors de la congélation; celles dont le titre est supérieur à 65% se contractent. Si une décomposition rapide se produit à proximité de matières combustibles, elle peut provoquer une détonation entraînant une exposition avec grave irritation oculaire et cutanéo-muqueuse. Les solutions de peroxyde dhydrogène titrant plus de 8% sont classées parmi les liquides corrosifs.
Le peroxyde dhydrogène lui-même nest pas inflammable, mais peut provoquer la combustion spontanée des matières inflammables avec lesquelles il entre en contact; en outre, loxygène dégagé durant la décomposition entretient la combustion ainsi déclenchée. Il nest pas considéré comme explosif; cependant, en mélange avec des composés organiques, des composés dangereux sensibles au choc peuvent se former. Les matières contenant des catalyseurs métalliques peuvent causer une décomposition explosive.
Si le peroxyde dhydrogène contient des impuretés métalliques telles que cuivre, cobalt, manganèse, chrome, nickel, fer et plomb et leurs sels, ou encore des poussières, saletés, huiles, enzymes diverses, de la rouille et de leau non distillée, la décomposition est accélérée. Cette décomposition libère de loxygène et de la chaleur. Si la solution est diluée, la chaleur est facilement absorbée par leau présente. En solution plus concentrée, la chaleur élève la température de cette dernière et sa vitesse de décomposition. Il peut en résulter une explosion. La contamination par des matières contenant des catalyseurs métalliques peut entraîner une décomposition immédiate et une rupture explosive du récipient sil nest pas correctement ventilé. Lorsque le peroxyde dhydrogène est produit par le procédé au peroxydisulfate dammonium, il existe un risque de sensibilisation bronchique et cutanée.
Les débords doivent être nettoyés promptement à laide dustensiles ne produisant pas détincelles et dun diluant inerte et humide tel que la vermiculite ou le sable. Les crasses doivent être déposées dans des récipients ouverts ou dans des sacs de poly- éthylène, et la zone souillée doit être lavée avec de leau et un détergent. Les peroxydes répandus, contaminés, mis au rebut ou douteux doivent être détruits. La plupart des peroxydes peuvent être hydrolysés par lente adjonction sous agitation dans un volume correspondant à environ dix fois leur poids dune solution dhydroxyde de sodium à 10%. La réaction peut prendre plusieurs heures. Les récipients rigides, dâge incertain ou dont létat est douteux ne doivent pas être ouverts, mais brûlés tout en se tenant à bonne distance.
Les personnes appelées à manipuler des peroxydes doivent être munies dun équipement de protection individuelle comportant des lunettes à coques latérales ou des écrans faciaux pour se protéger les yeux. Il convient de prévoir des fontaines pour lavage oculaire durgence. Les travailleurs doivent porter des gants, des tabliers et autres vêtements de protection le cas échéant, pour éviter le contact avec la peau. Il y a lieu déviter les vêtements et appareils produisant de lélectricité statique. Il doit être interdit de fumer. Les peroxydes ne doivent pas être stockés dans des réfrigérateurs contenant des aliments ou des boissons. Les essais de laboratoire doivent être réalisés derrière un écran protecteur.
Les zones de stockage et de manipulation doivent être équipées dun système déluge ou de sprinklers (on peut utiliser un système déluge à azote liquide pour protéger les peroxydes qui ne sont stables quà une température inférieure au point de congélation de leau). En cas dincendie, on aura recours à des sprinklers ou à une lance dincendie munie de préférence dune buse de pulvérisation et manuvrée à distance de sécurité. Si le peroxyde est dilué dans un solvant inflammable de faible densité, il peut être nécessaire demployer de la mousse. Lutilisation dextincteurs portables est déconseillée, sauf pour des incendies de très faible périmètre. Pour refroidir les peroxydes menacés par le feu, il faut les humidifier à distance.
Les peroxydes doivent être promptement éliminés de la peau par lavage à leau pour éviter lirritation. En cas de contact avec les yeux, il faut les rincer immédiatement et abondamment avec de leau et demander une assistance médicale. Dans le cas dirritants corrosifs tels que le peroxyde de méthyléthylcétone, un retard peut entraîner la cécité. En cas dingestion accidentelle, une intervention médicale est également requise. Sil y a sensibilisation, il faut éviter dautres contacts.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
Hydroperoxyde de tert-butyle |
Hydroperoxyde de 1,1-diméthyléthyle; hydroperoxyde de tertiobutyle |
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Hydroperoxyde de cumène |
Hydroperoxyde de cuményle; hydroperoxyde de cumyle; hydroperoxyde dα-cumyle; hydroperoxyde dα,α-diméthylbenzyle; hydroperoxyde disopropylbenzène |
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Peroxyde dhydrogène |
Dioxyde dhydrogène; eau oxygénée; perhydrol |
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Peroxyde de benzoyle |
Peroxyde de lacide benzoïque; benzoperoxyde; superoxyde de benzoyle |
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Peroxyde de dicumyle |
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Peroxyde de dodécanoyle |
Peroxyde de dilauroyle; peroxyde de dilauryle; peroxyde de lauroyle; peroxyde de bis(1-oxododécyle) |
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Peroxydicarbonate de diisopropyle |
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Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
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Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies d'exposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
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Hydroperoxyde de tert-butyle |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse |
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Hydroperoxyde de cumène |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse |
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Peroxyde dhydrogène |
Inhalation |
Corrosion, toux, étourdissements, céphalées, respiration laborieuse, nausées, essoufflement, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
Peau; voies respiratoires; yeux |
Irritation des yeux, du nez et de la gorge; ulcération cornéenne; érythème; vésiculation cutanée; décoloration des cheveux |
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Peroxyde de benzoyle |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
Peau; voies respiratoires; yeux |
Irritation des yeux, de la peau et des muqueuses; sensibilisation cutanée |
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Peroxyde de dodécanoyle |
Yeux; voies respiratoires; poumons |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
Hydroperoxyde de tert-butyle |
Peut exploser par chauffage. Oxydant énergique qui réagit violemment avec les matières combustibles, les réducteurs et les composés métalliques et sulfurés |
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Hydroperoxyde de cumène |
Peut exploser par chauffage vers 150 °C. La combustion dégage des gaz toxiques. Des vapeurs toxiques se dégagent par chauffage. Oxydant énergique qui réagit violemment sur les matières combustibles et les réducteurs avec risque dincendie et dexplosion. Peut se décomposer violemment au contact dacides minéraux ou dalliages de cuivre ou de plomb |
5.2 |
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Peroxyde dhydrogène |
Se décompose par chauffage ou sous laction de la lumière en dégageant de loxygène, ce qui accroît le risque dincendie. Oxydant énergique qui réagit violemment sur les matières combustibles et les réducteurs avec risque dincendie et dexplosion, particulièrement en présence de métaux. Attaque de nombreuses substances organiques comme les textiles et le papier |
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Peroxyde de benzoyle |
Risque de décomposition explosive en cas de choc, de frottement ou de secousse. Peut exploser par chauffage. La combustion dégage des vapeurs et des gaz irritants et toxiques (acide benzoïque, monoxyde de carbone). Se décompose par chauffage à 103 °C. Oxydant énergique qui réagit violemment avec les matières combustibles et les réducteurs. Réagit violemment sur de nombreux acides organiques et minéraux, les alcools et les amines avec risque dincendie et dexplosion. Attaque certains plastiques, le caoutchouc et divers revêtements avec risque dincendie et dexplosion |
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Peroxyde de dicumyle |
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Peroxyde de dodécanoyle |
5.2 |
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Peroxydicarbonate de diisopropyle |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point d'ébullition (°C) |
Point de fusion (°C) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau&nsp;= 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites dinflammabilité |
Point d'éclair (°C) |
Température d'auto-inflammation (°C) |
Hydroperoxyde de tert-butyle |
Liquide incolore |
89 |
8 à |
90,12 |
Peu soluble |
0,896 |
2,1-3,1 |
3,07* |
5-10 |
27 |
238* |
Hydroperoxyde de cumène |
Liquide, dincolore |
>50 |
10 à 9 |
152,19 |
Peu soluble |
1,02-1,05 |
5,3-5,4 |
80 Pa |
0,9-6,5 |
79 cf |
221* |
Peroxyde dhydrogène |
Liquide limpide et incolore; à basse température: solide cristallin |
150-152 |
0 |
34,02 |
Miscible |
1,41-1,44 |
1,0-1,15 |
0,37 à 30 °C |
|||
Peroxyde de benzoyle |
Cristaux; poudre granulaire blanche |
(explosion) |
103-106 |
242,23 |
Peu soluble |
1,334 |
8,4 |
<0,13 |
41* |
80 |
|
Peroxyde de dicumyle |
Solide granulaire, de jaune pâle à blanc |
130 |
38-41 |
270,37 |
Insoluble |
1,02 |
9,3 |
2,05 à 38 °C |
127* cf |
||
Peroxyde de dodécanoyle |
Poudre grossière blanche; plaques blanches |
49-57 |
398,63 |
Insoluble |
0,91 |
13,7* |
112* |
||||
Peroxydicarbonate |
Solide cristallin |
12 |
8-10 |
206,20 |
Peu soluble |
1,080 |