Les isocyanates sont appelés également polyuréthanes lorsquils sont incorporés dans les produits industriels connus sous ce nom. Ils forment un groupe de dérivés neutres damines primaires répondant à la formule générale RN=C=O. Les isocyanates les plus utilisés actuellement sont le diisocyanate de 2,4-tolylène, le diisocyanate de 2,6-tolylène et lisocyanate de méthylènebisphényle (ou 4,4-diisocyanatodiphénylméthane). Le diisocyanate dhexaméthylène et le diisocyanate de 1,5-naphtylène sont moins employés.
Les isocyanates réagissent spontanément avec les composés contenant des atomes dhydrogène actifs, qui migrent sur lazote. Les composés contenant des groupements hydroxyle forment spontanément des esters carbamiques ou uréthanes.
Une des principales applications des isocyanates est la synthèse de polyuréthanes à usage industriel. En raison de leur durabilité et de leur ténacité, lisocyanate de méthylènebisphényle et le diisocyanate de 2,4-tolylène sont utilisés comme produits de revêtement pour avions, camions-citernes et semi-remorques. Lisocyanate de méthylènebisphényle est également employé pour lier le caoutchouc à la rayonne et au nylon, et pour produire des revêtements à base de vernis de polyuréthane qui peuvent être appliqués sur certaines pièces détachées pour automobiles et sur du cuir verni. Le diisocyanate de 2,4-tolylène trouve une utilisation dans les revêtements à base de polyuréthane pour les produits détanchéité et de finissage des parquets et du bois, les peintures et les produits de scellement du béton. Il est également utilisé dans la fabrication des mousses de polyuréthane et des élastomères à base de polyuréthane pour lenduction des tissus et pour la confection de joints pour drains en terre cuite. Le diisocyanate dhexaméthylène sert dagent de réticulation dans la fabrication de matériaux utilisés en art dentaire, dans les lentilles de contact et les adsorbants à usage médical. Il entre également dans la composition des peintures pour automobiles.
Les isocyanates sont irritants pour la peau et les muqueuses, leffet allant dune démangeaison locale à un eczéma plus ou moins étendu. Les affections oculaires sont moins courantes et, bien que lon observe souvent un larmoiement, la conjonctivite est rare. Les troubles les plus courants et les plus graves sont toutefois ceux qui affectent les voies respiratoires. Les troubles les plus fréquemment mentionnés sont des rhinites ou des rhino- pharyngites de divers types ainsi que divers problèmes pulmonaires, parmi lesquels les manifestations asthmatiques occupent la première place et vont de difficultés respiratoires mineures à des crises aiguës, parfois accompagnées de perte de conscience soudaine. La réaction peut prendre la forme de graves symptômes dasthme après exposition à une très faible concentration disocyanates (parfois inférieure à 0,02 ppm) sil y a eu sensibilisation. De plus, les sujets sensibilisés peuvent se mettre à réagir à des stimuli environnementaux, comme leffort et lair froid, et en être affectés. Lasthme par sensibilisation est généralement dû à la formation dIgE (dans le cas des substances de masse moléculaire élevée; le mécanisme nest pas encore élucidé dans le cas des substances de masse moléculaire faible), tandis que lasthme dirritation est généralement la conséquence dune inflammation des voies respiratoires et deffets toxiques locaux directs, avec une hyperréactivité non spécifique. On ignore les détails du mécanisme de lasthme par irritation bronchique. Le lecteur pourra trouver des précisions sur les réactions allergiques ailleurs dans la présente Encyclopédie.
Les isocyanates sont souvent volatils et, lorsque cest le cas, on peut déceler la présence de vapeurs à leur odeur dès que la concentration atteint 0,1 ppm, mais même cette très faible valeur est déjà dangereuse pour certaines personnes.
Le diisocyanate de 2,4-tolylène (2,4-TDI) est un produit qui est très largement utilisé dans lindustrie et qui conduit au plus grand nombre de manifestations pathologiques, car il est extrêmement volatil et souvent employé à concentration très élevée. La symptomatologie des troubles dus à linhalation est caractéristique. Au bout de quelques jours à 2 mois, les symptômes consistent en une irritation de la conjonctive, un larmoiement et une irritation du pharynx; plus tard surviennent des problèmes respiratoires, avec une toux sèche désagréable le soir, des douleurs thoraciques, principalement rétrosternales, des difficultés et une détresse respiratoires. Les symptômes saggravent pendant la nuit et disparaissent le matin, avec une légère expectoration de mucosités. Après quelques jours de repos, ils régressent, mais le retour au travail les fait généralement réapparaître: toux, douleurs thoraciques, respiration sibilante, essoufflement (dyspnée) et détresse respiratoire. Lexamen radiologique et lanalyse des liquides biologiques sont généralement négatifs.
Parmi les troubles respiratoires attribuables au 2,4-TDI, il faut mentionner la bronchite, lasthme professionnel et une détérioration de la fonction respiratoire aussi bien pendant le travail que de manière chronique. Dans dautres cas, on peut observer un rhume banal récurrent ou un eczéma particulièrement prurigineux qui peut affecter de nombreux territoires cutanés. Les problèmes dermatologiques et respiratoires peuvent être simultanés.
En plus de ces conséquences caractéristiques de lintoxication, on observe des effets assez différents en cas dexposition à de très faibles concentrations pendant une longue période qui peut durer plusieurs années; ces effets associent un asthme typique avec une bradypnée expiratoire et la présence déosinophiles dans les expectorations.
La physiopathologie de lintoxication est loin dêtre élucidée. Certains auteurs postulent lexistence dune irritation primaire; dautres mettent en cause un mécanisme immunitaire et il est vrai que la présence danticorps a pu être mise en évidence dans certains cas. Des tests de provocation pourraient permettre de déceler une sensibilisation, mais il faut être extrêmement prudent et ne pas renforcer encore la sensibilisation, doù la nécessité de ne confier lexécution de ces tests quà un praticien expérimenté. Néanmoins, de nombreux tests allergologiques (avec lacétylcholine ou des allergènes usuels, par exemple) sont généralement négatifs. En ce qui concerne la fonction pulmonaire, le rapport volume expiratoire maximal à la seconde-capacité vitale (VEMS-CV) semble être la méthode la plus appropriée pour déceler un problème respiratoire. Les examens fonctionnels habituels réalisés hors du lieu dexposition au risque sont normaux.
Lisocyanate de méthylènebisphényle est moins volatil. Ses vapeurs ne deviennent nocives quà une température proche de 75 ºC; toutefois, des cas dintoxication similaires ont déjà été décrits. Ce sont surtout des aérosols qui les produisent, car lisocyanate de méthylènebisphényle est souvent utilisé sous forme liquide pour être atomisé.
Le diisocyanate dhexaméthylène est moins largement utilisé. Il est fortement irritant pour la peau et les yeux. Les problèmes qui lui sont le plus souvent imputés sont certaines formes de blépharoconjonctivite. Lisocyanate de méthyle est le composé chimique que lon suppose responsable de la catastrophe de Bhopal.
Lindustrie utilise peu le diisocyanate de 1,5-naphtylène. Des cas dintoxication après exposition à ses vapeurs chauffées à plus de 100 °C ont été rapportés.
Le travail sur les isocyanates impose une ventilation, des vêtements de protection et une formation à la sécurité au travail, comme cela est indiqué ailleurs dans la présente Encyclopédie. Il est important dassurer une ventilation locale située aussi près que possible des vapeurs disocyanate. La décomposition et la libération disocyanates à partir de mousses et de colles de polyuréthane sont les éventualités qui doivent être prises en compte lors de la conception de tout procédé industriel.
Prévention médicale. Lexamen médical dembauche doit comporter un questionnaire et un examen clinique approfondi afin déviter lexposition de personnes ayant des antécédents dallergie cutanée ou respiratoire aux isocyanates. Les travailleurs exposés doivent être soumis à des examens de contrôle réguliers. Les installations sanitaires mises à la disposition des travailleurs doivent comprendre des douches.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
Acide nitroiminodiéthylènediisocyanique |
1,5-Diisocyanate de 3-nitro-3-azapentyle; 1,5-diisocyanato-3-nitro-3-azapentane |
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Diisocyanate dhexaméthylène |
Diisocyanate dhexanediol-1,6 |
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Diisocyanate disophorone |
5-Isocyanato-1-(isocyanatométhyl)-1,3,3-triméthylcyclohexane; isocyanate de 3-isocyanatométhyl-3,5,5-triméthylcyclohexyle; |
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Diisocyanate de dianisidine |
4,4'-Diisocyanato-3,3'-diméthoxy-1,1-biphényle; ester 3,3-diméthoxy-4,4biphénylénique de lacide isocyanique |
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Diisocyanate de 1,5-naphtylène |
1,5-Diisocyanatonaphtalène; ester 1,5-naphtylique de lacide isocyanique; diisocyanate de 1,5-naphtalène |
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Diisocyanate de tolylène |
1,3-Diisocyanatométhylbenzène; diisocyanate de toluylène; diisocyanatométhylbenzène; diisocyanatotoluène; hylène-T; ester méthylphénylénique de lacide isocyanique |
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Diisocyanate de 2,4-tolylène |
Diisocyanate de crésorcinol; diisocyanate de 2,4-toluylène; diisocyanatoluène; 2,4-diisocyanato-1-méthylbenzène; 2,4-diisocyanatotoluène; 2,4-TDI |
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Diisocyanate de 2,6-tolylène |
2,6-Diisocyanato-1-méthylbenzène; 2,6-diisocyanatotoluène; ester 2-méthyl-m-phénylénique de lacide isocyanique; diisocyanate de 2-méthyl-m-phénylène; isocyanate de 2-méthyl-m-phénylène; diisocyanate de 2,6-toluylène; 2,6-TDI |
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Isocyanate déthyle |
Ester éthylique de lacide isocyanique; isocyanatoéthane |
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Isocyanate de cyclohexyle |
Ester cyclohexylique de lacide isocyanique; isocyanatocyclohexane |
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Isocyanate de méthyle |
Ester méthylique de lacide isocyanique; isocyanatométhane |
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Isocyanate de méthylènebisphényle |
Bis(p-isocyanatophényl)méthane; 4,4-diisocyanate de diphénylméthane; diisocyanate de diphénylméthane; 4,4'-diisocyanatodiphénylméthane |
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Isocyanate de phényle |
Isocyanatobenzène; phénylcarbimide; phénylcarbonimide; ester phénylique de lacide isocyanique |
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Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
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Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies d'exposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
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Diisocyanate dhexaméthylène |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, essoufflement, mal de gorge |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires; toux; dyspnée; bronchite; respiration sifflante; dème pulmonaire; asthme; lésions cornéennes; phlyctènes |
Diisocyanate disophorone |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; poumons |
Inhalation |
Toux, mal de gorge; les symptômes peuvent être retardés |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Irritation des yeux, de la peau et des voies respiratoires; oppression thoracique; dyspnée; toux; mal de gorge; bronchite; respiration sifflante; dème pulmonaire; sensibilisation de lappareil respiratoire possible; asthme |
Diisocyanate de 1,5-naphtylène |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; poumons |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse, mal de gorge |
Yeux; voies respiratoires |
Irritation des yeux, du nez et de la gorge; sensibilisation des voies respiratoires; toux; sécrétions pulmonaires; douleurs thoraciques; dyspnée; asthme |
Diisocyanate de 2,4-tolylène |
Yeux; peau; voies respiratoires; nez |
Peau; poumons |
Yeux; voies respiratoires; peau |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; toux suffocante et paroxysmale; douleurs thoraciques; nausées; douleurs rétrosternales; vomissements; douleurs abdominales; bronchite; bronchospasme; dème pulmonaire; dyspnée; asthme; conjonctivite; larmoiement; dermatite; sensibilisation cutanée |
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Isocyanate de cyclohexyle |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, essoufflement; voir Ingestion |
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Isocyanate de méthyle |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau; poumons |
Inhalation |
Toux, étourdissements, respiration laborieuse, essoufflement, mal de gorge, perte de conscience, vomissements |
Voies respiratoires; yeux; peau |
Irritation des yeux, de la peau, du nez et de la gorge; sensibilisation de lappareil respiratoire; toux; sécrétions pulmonaires; douleurs thoraciques; dyspnée; asthme; lésions oculaires et cutanées; chez l'animal: dème pulmonaire |
Isocyanate de méthylènebisphényle |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Peau |
Inhalation |
Céphalées, nausées, essoufflement, mal de gorge |
Voies respiratoires; yeux |
Irritation des yeux, du nez et de la gorge; sensibilisation de lappareil respiratoire; toux; sécrétions pulmonaires; douleurs thoraciques; dyspnée; asthme |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
Diisocyanate dhexaméthylène |
Se polymérise au-dessus de 93 °C. La combustion dégage des vapeurs toxiques et corrosives constituées doxydes dazote et de cyanure dhydrogène. Se décompose en présence d'eau pour donner des amines et des polyurées. Réagit violemment sur les acides, les alcools, les amines, les bases et les oxydants avec risque dincendie et dexplosion. Attaque le cuivre |
6.1 |
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Diisocyanate disophorone |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote). Réagit avec les oxydants, les acides, les alcools, les amines, les amides et les mercaptans. Attaque de nombreux métaux et plastiques, ainsi que le caoutchouc |
6.1 |
|
Diisocyanate de 1,5-naphtylène |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote) |
||
Diisocyanate de tolylène |
6.1 |
||
Diisocyanate de 2,4-tolylène |
6.1 |
||
Diisocyanate de 2,6-tolylène |
6.1 |
||
Isocyanate déthyle |
3/6.1 |
||
Isocyanate de cyclohexyle |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Peut se polymériser par chauffage et sous l'action de substances incompatibles. La combustion dégage des vapeurs toxiques (oxydes dazote). Réagit avec les oxydants et les bases fortes, les alcools, leau, les acides et les amines |
6.1 |
Isocyanate de méthyle |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible. Vapeur se mélangeant facilement à lair; des mélanges explosifs se forment facilement |
Peut se polymériser par chauffage ou en présence deau ou de catalyseurs. Se décompose par chauffage, avec dégagement de gaz toxiques (cyanure d'hydrogène, oxydes d'azote, monoxyde de carbone). Réagit avec les oxydants énergiques. Réagit violemment sur l'eau, les acides, les alcools, les amines, le fer, l'acier, le zinc, l'étain, le cuivre (ou leurs alliages) avec risque d'incendie et d'explosion. Attaque certains plastiques, le caoutchouc et divers revêtements |
6.1/3 |
Isocyanate de méthylènebisphényle |
Peut se polymériser par chauffage à plus de 204 °C ou sous linfluence de températures supérieures à 204 °C. La combustion dégage des vapeurs toxiques et corrosives constituées doxydes dazote et de cyanure dhydrogène. Réagit facilement avec leau pour donner des polyurées insolubles. Réagit violemment sur les acides, les alcools, les amines et les oxydants avec risque dincendie et dexplosion |
6.1 |
|
Isocyanate de phényle |
6.1 |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point d'ébullition (°C) |
Point de fusion (°C) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites d'explosibilité |
Point d'éclair (°C) |
Température d'auto-inflammation (°C) |
Diisocyanate dhexaméthylène |
Liquide |
120-125 sous 1,3 kPa |
67 |
168,20 |
Insoluble Réaction |
1,053 |
5,8-6,0 |
2-7 Pa |
0,9-9,5 |
135 co |
454 |
Diisocyanate disophorone |
Liquide, dincolore à légèrement jaune |
310* (décomposition) |
60 |
222,29 |
Insoluble Réaction |
1,049-1,062 |
7,67 |
~0 Pa |
0,7-4,5 |
155 cf |
430 |
Diisocyanate de dianisidine |
Poudre, de gris à brun |
112-116 |
296,29 |
77* |
|||||||
Diisocyanate de 1,5-naphtylène |
Cristaux |
263 |
127-132 |
210,20 |
1,42* |
155* co |
|||||
Diisocyanate de tolylène |
Liquide, dincolore à jaune pâle |
250-251 |
11-14 |
174,17 |
Insoluble Réaction |
1,22 |
6,0 |
4,7 Pa |
0,9-9,5 |
127 cf |
145-277* |
Diisocyanate de 2,4-tolylène |
Liquide incolore virant au jaune paille à la longue; liquide ou cristaux dincolore à jaune clair; liquide ou solide dincolore à jaune pâle |
251 |
19-22 |
174,16 |
Insoluble Réaction |
1,224 |
6,0 |
1-7 Pa |
0,9-9,5 |
127 cf |
>149 |
Diisocyanate de 2,6-tolylène |
129-133 sous 2,4 kPa |
8,18* |
174,16 |
Insoluble Réaction |
1,22-123 |
6,0 |
2-7 Pa |
0,9-9,5 |
127 cf |
145* |
|
Isocyanate déthyle |
59-61 |
<50 |
71,08 |
Insoluble Réaction |
0,898-0,905 |
2,45 |
29,92 |
10 cf |
|||
Isocyanate de cyclohexyle |
Liquide |
168-172 |
125,17 |
Réaction |
0,980 |
4,3 |
0,27 |
48 cf |
|||
Isocyanate de méthyle |
Liquide incolore |
39-40 |
45* |
57,05 |
Peu soluble |
0,923-0,960 |
2,0 |
46,4 |
5,3-26 |
7 cf |
534-535 |
Isocyanate de méthylènebisphényle |
Solide jaune clair; cristaux |
314 |
37-38 |
250,25 |
Insoluble |
1,20-1,23 |
8,5-8,6 |
~0 |
196 cf |
240* |
|
Isocyanate de phényle |
Liquide |
158-168 |
30 |
119,12 |
Réaction |
1,096 |
0,13 |
56* |