Les composés hétérocycliques sont utilisés comme intermédiaires de synthèse et solvants dans les industries pharmaceutique, chimique et textile, ainsi que dans celles des colorants, du pétrole et de la photographie. Plusieurs composés sont également employés comme accélérateurs de vulcanisation dans lindustrie du caoutchouc.
Lacridine et la benzanthrone sont utilisées comme produits de départ et intermédiaires de synthèse dans la fabrication des colorants. La benzanthrone trouve également une application en pyrotechnie. La propylène-imine est utilisée dans les floculants mis en uvre pour le raffinage du pétrole et comme additif dans les propergols pour fusées. Elle a été employée dans les additifs pour huiles comme agent modificateur de viscosité, pour améliorer le comportement à haute pression et la résistance à loxydation. La 3-méthylpyridine et la 4-méthylpyridine servent dagents imperméabilisants dans lindustrie textile. La 4-méthylpyridine est utilisée comme solvant dans la synthèse des produits pharmaceutiques, des résines, des colorants, des accélérateurs de vulcanisation, des pesticides et également comme agent imperméabilisant. La 2-pyrrolidinone est également employée dans les préparations pharmaceutiques et comme solvant à point débullition élevé dans le traitement du pétrole. Elle entre dans la composition des encres dimprimerie spéciales et de certains encaustiques pour parquets. La 4,4-dithiodimorpholine intervient dans lindustrie du caoutchouc comme agent antitaches et agent de vulcanisation. Dans lindustrie du caoutchouc, la 2-vinylpyridine est utilisée pour la préparation dun terpolymère qui entre dans la composition des adhésifs destinés à fixer le caoutchouc à lentoilage dans les pneumatiques.
Plusieurs composés hétérocycliques morpholine, 2-mercaptobenzothiazole, pipérazine, 1,2,3-benzotriazole et quinoléine servent dinhibiteurs de corrosion pour le cuivre et sont également utilisés comme tels dans le traitement industriel de leau. Le 2-mercaptobenzothiazole est aussi employé comme inhibiteur de corrosion dans les huiles de coupe et les produits pétroliers, et comme additif des graisses à très haute pression. La morpholine, qui est un solvant des résines, des cires, de la caséine et de divers colorants, est également utilisée comme agent antimousse dans les industries du papier et du carton. De plus, elle entre dans la composition dinsecticides, de fongicides, dherbicides, danesthésiques locaux et dantiseptiques. Le 1,2,3-benzotriazole est utilisé comme retardateur, agent de développement et agent antivoile dans les émulsions photographiques; il entre dans la composition des liquides de dégivrage pour avions militaires et sert également de stabilisant dans lindustrie des matières plastiques.
La pyridine intervient dans de nombreuses industries à la fois comme intermédiaire de synthèse et comme solvant. Elle sert dans la fabrication des vitamines, des sulfamides, des désinfectants, des colorants et des explosifs, et comme auxiliaire de teinture dans lindustrie textile. Elle est également utilisée dans les industries du caoutchouc et de la peinture, dans les forages de pétrole et de gaz, dans lindustrie alimentaire et dans la fabrication des boissons non alcoolisées comme agent aromatisant. Les vinylpyridines sont employées pour la production des polymères. Le sulfolane, à la fois solvant et plastifiant, est utilisé pour lextraction des hydrocarbures aromatiques dans les raffineries de pétrole, dans le finissage des matières textiles et comme constituant des fluides hydrauliques. Le tétrahydrothiophène est utilisé comme solvant et pour odoriser le gaz combustible, notamment dans les systèmes dalarme olfactive des mines souterraines. La pipéridine intervient dans la fabrication de produits pharmaceutiques, dagents mouillants et de germicides. On lemploie aussi comme durcisseur pour résines époxy et elle entre, en proportion infime, dans la composition du mazout.
La coumarine trouve une application comme désodorisant et comme exaltateur darôme dans les savons, le tabac, les produits à base de caoutchouc et les parfums. On lemploie également dans certaines préparations pharmaceutiques.
Lacridine est un puissant irritant qui, au contact de la peau ou des muqueuses, provoque prurit, brûlures, éternuements, larmoiement et irritation de la conjonctive. Des travailleurs exposés à des poussières de cristaux dacridine à des concentrations allant de 0,02 à 0,6 mg/m3 se sont plaints de céphalées, de troubles du sommeil, dirritabilité et de photosensibilisation; ils présentaient également un dème palpébral, de la conjonctivite, des éruptions cutanées, une leucocytose et une augmentation de la vitesse de sédimentation. Ces symptômes ne sont pas apparus pour des concentrations atmosphériques dacridine de 1,01 mg/m3. Sous leffet de la chaleur, lacridine émet des vapeurs toxiques. Lacridine, comme un grand nombre de ses dérivés, présente des propriétés mutagènes et possède la capacité dinhiber la réparation de lADN et la croissance cellulaire chez différentes espèces.
Chez lanimal, des doses daminopyridines proches de la dose létale augmentent lexcitabilité au son et au toucher, et provoquent des tremblements, des convulsions cloniques et une tétanie. Elles causent également une contraction des muscles squelettiques et des muscles lisses, ce qui entraîne vasoconstriction et hypertension. Certaines aminopyridines et alkylpyridines exerceraient sur le cur une action inotrope et chronotrope. Les vinylpyridines provoquent des convulsions moins spectaculaires. Lintoxication aiguë peut se produire soit par inhalation de poussières et de vapeurs à des concentrations relativement faibles, soit par résorption percutanée.
La sensibilisation cutanée constitue un risque courant en cas dexposition à la poussière de benzanthrone. La sensibilité varie dun sujet à lautre mais, dans les quelques mois ou années suivant lexposition, les sujets sensibles, en particulier les blonds ou les roux, font un eczéma dont lévolution peut être sévère et dont la phase aiguë peut laisser une pigmentation de couleur noisette ou gris ardoise, notamment autour des yeux. Au microscope, on peut observer une atrophie cutanée. Les troubles dermatologiques dus à la benzanthrone sont plus fréquents pendant la saison estivale et sont sensiblement aggravés par la chaleur et la lumière.
La morpholine est un composé modérément toxique par ingestion et par application sur la peau; la morpholine non diluée est fortement irritante pour la peau et les yeux. Elle ne semble pas avoir deffet toxique chronique. Lorsquelle est exposée à la chaleur, elle présente un risque modéré dincendie et sa décomposition thermique saccompagne dune libération de vapeurs contenant des oxydes dazote.
La phénothiazine a des propriétés irritantes nocives, et lexposition professionnelle peut provoquer des lésions de la peau et une photosensibilisation, notamment une kératite de photosensibilisation. Concernant son action sur lorganisme en général, on a fait état dintoxications graves par suite de son utilisation thérapeutique, caractérisées par une anémie hémolytique et une hépatite toxique. En raison de sa faible solubilité, sa vitesse dabsorption dans les voies digestives dépend de la taille des particules. Sous forme micronisée, le médicament est rapidement absorbé. La toxicité de la substance est très variable dun animal à lautre, la DL50 par voie orale chez le rat étant de 5 g/kg.
Bien que la phénothiazine soxyde assez facilement lorsquelle est exposée à lair, le risque dincendie qui y est lié nest pas très élevé. Toutefois, en cas dincendie, la phénothiazine produit des oxydes de soufre et dazote très toxiques, qui sont de dangereux irritants pour les poumons.
La pipéridine est absorbée par voie respiratoire, digestive ou cutanée; elle provoque chez lanimal une réponse toxique similaire à celle des aminopyridines. Des doses élevées bloquent la voie de conduction ganglionnaire. De faibles doses causent une stimulation à la fois parasympathique et sympathique par suite de laction sur les neurones ganglionnaires. Les signes de lintoxication sont une augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque, des nausées, des vomissements, une salivation, une respiration laborieuse, une faiblesse musculaire, une paralysie et des convulsions. Cette substance est très inflammable et dégage, à la température ambiante, des vapeurs en concentrations explosives. Les précautions recommandées pour la pyridine restent valables pour ce composé.
On dispose de quelques informations sur la pyridine et ses homologues grâce à des rapports cliniques concernant lexposition humaine, principalement à loccasion de traitements médicaux ou dexposition aux vapeurs de pyridine. La pyridine est absorbée par la voie digestive, percutanée ou respiratoire. Les symptômes cliniques de lintoxication comportent des troubles digestifs accompagnés de diarrhée, douleurs abdominales, nausées, faiblesse, céphalées, nervosité et insomnie. Une exposition moins importante que celle qui entraîne des manifestations cliniques évidentes peut malgré tout causer des lésions hépatiques de gravité variable, accompagnées de dégénérescence graisseuse centro-lobulaire, de congestion et dinfiltration cellulaire; à plus faible intensité, une exposition répétée peut provoquer une cirrhose. Il semble que le rein soit moins sensible que le foie aux effets de la pyridine. Généralement, la pyridine et ses dérivés causent une irritation locale au contact de la peau, des muqueuses et de la cornée. Des effets sur le foie pouvant se produire à des concentrations qui sont trop faibles pour provoquer une réponse du système nerveux, il nexiste donc pas de signe avertisseur pour le travailleur potentiellement exposé. De plus, bien que lodeur de la pyridine soit facilement décelable à des concentrations inférieures à 1 ppm, sa détection ne peut pas être un indicateur fiable en raison dune fatigue olfactive qui intervient rapidement.
La pyridine peut constituer, en phase liquide aussi bien quen phase vapeur, un risque grave dincendie et dexplosion en présence dune flamme; elle peut aussi réagir violemment avec les oxydants. Lorsquon chauffe la pyridine jusquà décomposition, elle libère des vapeurs de cyanure dhydrogène.
Le pyrrole est un liquide inflammable et sa combustion dégage des oxydes dazote dangereux. Il déprime le système nerveux central et, dans le cas dune intoxication sévère, il agit également sur le foie. On dispose de quelques données concernant le degré de risque professionnel que présente cette substance. Il faut adopter des mesures de protection et de prévention contre lincendie et fournir du matériel pour lextinction des feux. Un équipement de protection respiratoire doit être à la disposition des personnes qui combattent un feu impliquant du pyrrole.
On ne connaît guère de cas dexposition humaine à la pyrrolidine. Ladministration prolongée provoque, chez le rat, une diminution de la diurèse, une inhibition de la spermatogenèse, une diminution du taux sanguin dhémoglobine et une excitation nerveuse. Comme cest le cas pour de nombreux autres dérivés azotés, lacidité de lestomac peut entraîner la nitrosation de la pyrrolidine en N-nitrosopyrrolidine, un composé qui sest révélé cancérogène pour des animaux de laboratoire. Certains travailleurs se plaignent de céphalées et de vomissements par suite dune exposition.
Le liquide est capable de sévaporer à la température ambiante en produisant des vapeurs suffisamment concentrées pour senflammer. Par conséquent, il faut éviter les flammes nues et autres sources dignition dans les zones où ce composé est utilisé. Lorsquelle brûle, la pyrrolidine libère des oxydes dazote dangereux, et les personnes exposées à ces produits de combustion doivent être munies dune protection respiratoire appropriée. Des cuvettes de rétention et des seuils surélevés doivent permettre déviter que le liquide ne se répande accidentellement à partir des récipients et des ballons ou réacteurs.
La quinoléine est résorbée par voie percutanée. Les signes cliniques de lintoxication consistent en léthargie, détresse respiratoire et prostration pouvant aboutir au coma. Cette substance est irritante pour la peau et peut causer des lésions cornéennes graves et irréversibles. Elle est cancérogène pour plusieurs espèces animales; toutefois, on ne possède guère de données concernant le risque de cancer chez lêtre humain. Elle est modérément inflammable, mais ne produit pas de vapeurs inflammables à une température inférieure à 99 °C.
Une brève exposition aux vapeurs de 2-vinylpyridine peut provoquer une irritation des yeux, du nez et de la gorge ainsi que des céphalées, des nausées, de la nervosité et une anorexie temporaires. Le contact avec la peau provoque une sensation de brûlure suivie de brûlures profondes. Une sensibilisation peut se produire. Le risque dincendie est modéré, et la décomposition sous leffet de la chaleur saccompagne de la libération de dangereuses vapeurs de cyanure dhydrogène.
Il faut appliquer les mesures de précaution ordinaires en présence des poussières et des vapeurs des composés chimiques appartenant à ce groupement. Etant donné quun certain nombre dentre eux provoquent une sensibilisation cutanée, il est particulièrement important de veiller à ce que des installations sanitaires appropriées soient à la disposition des travailleurs. Ceux-ci doivent également disposer de locaux propres pour y prendre leur repas.
Nom chimique |
Synonymes et numéro ONU |
Numéro CAS |
Formule développée |
N-Acétylcaprolactame |
Acétylcaprolactame; 1-acétylhexahydro-2H-azépine-2-one |
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Acide 3,6-dichloropicolinique |
Acide 3,6-dichloro-2-pyridinecarboxylique |
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Acridine |
Benzo(b)quinoléine; 2,3-benzoquinoléine; dibenzo(b,e)pyridine |
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N-Aminoéthylpipérazine |
N-(2-Aminoéthyl)pipérazine; 1-(2-aminoéthyl)pipérazine |
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2-Aminopyridine |
o-Aminopyridine; α-aminopyridine; amino-2-pyridine; α-pyridylamine; 2-pyridylamine |
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Benzoguanamine |
4,6-Diamino-2-phényl-s-triazine; 2-phényl-4,6-diamino-s-triazine; 2-phényl-4,6-diamino-1,3,5-triazine |
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1,2,3-Benzotriazole |
Aziminobenzène; benzène-azimide; benzisotriazole; 1,2,3-benzotriazole; 1H-triazaindène |
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Coumarine |
2H-1-Benzopyran-2-one; 1,2-benzopyrone |
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3,4,5,6-Dibenzocarbazole |
3,4,5,6-Dinaphtacarbazole; 7H-dibenzo(c,g)carbazole |
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N-Ethylmorpholine |
4-Ethylmorpholine |
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2-Mercaptobenzothiazole |
Benzothiazole-2-thione; 2(3H)-benzothiazolethione; mercaptobenzothiazole |
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2-Mercaptobenzothiazole, disulfure de |
Disulfure de 2-benzothiazolyle; disulfure de benzothiazyle; disulfure de bis(benzothiazolyle); disulfure de bis(2-benzothiazyle); disulfure de dibenzothiazolyle; disulfure de dibenzothiazyle; disulfure de dibenzoylthiazyle; 2,2'-dithiobis(benzothiazole); disulfure de 2-mercaptobenzothiazole; disulfure de 2-mercaptobenzothiazyle |
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1-Méthyl-2-pyrrolidone |
N-Méthylpyrrolidinone; N-méthyl-2-pyrrolidinone; 1-méthyl-5-pyrrolidinone; N-méthylpyrrolidone; N-méthyl-α-pyrrolidone; 1-méthyl-2-pyrrolidinone |
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N-Méthylmorpholine |
Méthylmorpholine; 4-méthylmorpholine |
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2-Méthylpyridine |
α-Méthylpyridine; 2-picoline; α-picoline |
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3-Méthylpyridine |
3-Picoline |
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4-Méthylpyridine |
γ-Picoline; 4-picoline |
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Morpholine |
Oxyde de diéthyléneimide; diéthylène oximide; tétrahydro p-isoxazine; tétrahydro-1,4-isoxazine; tétrahydro-1,4-oxazine; tétrahydro-2H-1,4-oxazine |
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Nicotine |
1-Méthyl-2-(3-pyridyl)pyrrolidine; 3-(N-méthylpyrrolidino)pyridine; L-nicotine; 3-(tétrahydro-1-méthylpyrrol-2-yl)pyridine; α-pyridyl-α-N-méthylpyrrolidine; 1-méthyl-2-(3-pyridal)-pyrrolidine |
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Nicotine, tartrate de |
Bitartrate de nicotine; tartrate de nicotine hydrogéné |
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N-Nitrosonornicotine |
1'-Nitroso-1'-diméthylnicotine; 1-nitroso-2-(3-pyridyl)pyrrolidine; 3-(1-nitroso-2-pyrrolidinyl)pyridine |
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Phénazopyridine |
2,6-Diamino-3-phénylazopyridine; 3-(phénylazo)-2,6-pyridinediamine; pyridium; pyripyridium |
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Phénothiazine |
Dibenzoparathiazine; dibenzothiazine; dibenzo-1,4-thiazine |
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Phénylènepyrène |
Indéno(1,2,3-c,d)pyrène; o-phénylènepyrène; 2,3-o-phénylènepyrène; 1,10-(o-phénylène)pyrène; 1,10-(1,2-phénylène)pyrène |
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Pipérazine |
1,4-Diéthylènediamine; hexahydro-1,4-diazine; hexahydropyrazine; pipérazidine; pipérazine anhydre; hexahydrure de pyrazine |
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Pipérazine, dichlorhydrate de |
Dichlorhydrate de diéthylènediamine; chlorhydrate de pipérazine |
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Pipéridine |
Azacyclohexane; cyclopentimine; hexahydropyridine; pentaméthylénimine |
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1,3-Propane sultone |
Sulfone de lacide 3-hydroxy-1-propanesulfonique; 2,2-dioxyde de 1,2-oxathiolane |
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Propylène-imine |
2-Méthylazacyclopropane; 2-méthylaziridine; méthyléthylénimine; 2-méthyléthylénimine; propylénimine; 1,2-propylénimine |
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Pyridine |
UN1282 |
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Pyrimidine |
1,3-Diazabenzène; m-diazine; métadiazine |
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Pyrrolidine |
Azacyclopentane; prolamine; tétrahydropyrrole; tétraméthylénimine |
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2-Pyrrolidinone |
Lactame de lacide 4-aminobutyrique; butyrolactame; 2-oxopyrrolidine; α-pyrrolidinone; pyrrolidone; 2-pyrrolidone |
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Quinoléine |
1-Azanaphtalène; 1-benzazine; benzo(b)pyridine |
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Sulfolane |
Tétraméthylènesulfone cyclique; cyclotétraméthylènesulfone; dihydrobutadiènesulfone; sulfalone; dioxyde de tétrahydrothiophène |
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Tétrahydrothiophène |
Sulfure de tétraméthylène; thiacyclopentane; thiophane |
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Thiophène |
Sulfure de divinylène; thiacyclopentadiène; thiofuranne; thiofurfuranne |
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2-Vinylpyridine |
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Nom chimique et numéro CAS |
Fiches internationales de sécurité chimique (ICSC) |
NIOSH |
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Exposition de courte durée |
Exposition de longue durée |
Voies dexposition |
Symptômes |
Organes cibles et voies de pénétration |
Symptômes |
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Acide 3,6-dichloropicolinique |
Yeux; voies respiratoires |
Foie; reins |
Inhalation |
Toux, atonie |
||
2-Aminopyridine |
Inhalation |
Convulsions, étourdissements, céphalées, nausées, essoufflement, faiblesse, hypertension, collapsus |
Système nerveux central; voies respiratoires |
Irritation des yeux, du nez et de la gorge; céphalées; étourdissements; excitation; nausées; hypertension; détresse respiratoire; faiblesse; convulsions; stupeur |
||
2-Mercaptobenzothiazole |
Yeux |
Peau |
Inhalation |
Toux |
||
2-Mercaptobenzothiazole, disulfure de |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
||
1-Méthyl-2-pyrrolidone |
Voies respiratoires; yeux |
Poumons, moelle osseuse; système lymphatique |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse |
||
2-Méthylpyridine |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; système nerveux central |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, étourdissements, somnolence, céphalées, respiration laborieuse, nausées, mal de gorge, perte de conscience, faiblesse |
||
3-Méthylpyridine |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; système nerveux central |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, étourdissements, somnolence, céphalées, respiration laborieuse, nausées, mal de gorge, perte de conscience, faiblesse |
||
4-Méthylpyridine |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Peau; système nerveux central |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, étourdissements, somnolence, céphalées, respiration laborieuse, nausées, mal de gorge, perte de conscience, faiblesse |
||
Morpholine |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons |
Foie; reins |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse, essoufflement, mal de gorge |
Voies respiratoires; yeux; peau; foie; reins |
Irritation des yeux, de la peau, |
Nicotine |
Inhalation |
Douleurs abdominales, céphalées, nausées, vomissements, tremblements, convulsions |
Système nerveux central; système cardio-vasculaire; voies digestives; poumons; appareil reproducteur |
Nausées; salivation; douleurs abdominales; vomissements; diarrhée; céphalées; étourdissements; troubles visuels et auditifs; confusion; faiblesse; incoordination; fibrillation auriculaire paroxystique; convulsions; dyspnée; chez lanimal: effets tératogènes |
||
Nicotine, tartrate de |
Yeux; peau; système nerveux central |
Inhalation |
Douleurs abdominales, céphalées, nausées, vomissements, tremblements, convulsions |
|||
Phénothiazine |
Yeux; peau; voies respiratoires; sang; foie |
Peau |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
Peau; système cardio-vasculaire; foie; reins |
Prurit; irritation et rubéfaction cutanées; hépatite; anémie hémolytique; crampes abdominales; tachycardie; lésions rénales; photophobie |
Phénylènepyrène |
Peau |
Résorption possible |
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Pipéridine |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, respiration laborieuse |
||||
Propylène-imine |
Yeux; peau; voies respiratoires; poumons; système nerveux central |
Peau |
Inhalation |
Toux, étourdissements, céphalées, respiration laborieuse, essoufflement, perte de conscience |
Yeux, peau; chez lanimal: tumeurs des fosses nasales |
Brûlures oculaires et cutanées Cancérogène professionnel potentiel |
Pyridine |
Yeux; peau; voies respiratoires; voies digestives; système nerveux central; système cardio-vasculaire |
Peau; foie; reins |
Inhalation |
Toux, étourdissements, céphalées, nausées, essoufflement, perte de conscience |
Yeux; peau; système nerveux central; foie; reins; voies digestives |
Irritation des yeux; céphalées; nervosité; étourdissements; insomnie; nausées; anorexie; dermatite; lésions hépatiques et rénales |
2-Pyrrolidinone |
Yeux |
|||||
Quinoléine |
Yeux; voies respiratoires; système nerveux central |
Foie; reins; rétine |
Inhalation |
Toux, respiration laborieuse, nausées, essoufflement, vomissements, faiblesse |
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Tétrahydrothiophène |
Yeux; peau; voies respiratoires; système nerveux central |
Peau |
Inhalation |
Sensation de brûlure, toux, céphalées, mal de gorge |
||
Thiophène |
Yeux; peau; voies respiratoires |
Inhalation |
Toux, mal de gorge |
Nom chimique et numéro CAS |
Risques physiques |
Risques chimiques |
Classification ONU/ risques subsidiaires |
Acide 3,6-dichloropicolinique |
Se décompose en brûlant, avec dégagement de gaz toxiques et corrosifs. Réagit avec les bases pour former des sels dont les solutions sont corrosives pour laluminium, le fer et létain |
||
N-Aminoéthylpipérazine |
8 |
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2-Aminopyridine |
Possibilité dexplosion de poussières si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à lair |
Se décompose en brûlant, avec dégagement de gaz et de vapeurs toxiques (oxydes dazote). Réagit sur les oxydants énergiques avec risque dincendie et dexplosion. Base forte soluble dans leau |
6.1 |
Benzoguanamine |
6.1 |
||
2-Mercaptobenzothiazole |
La combustion dégage des gaz toxiques (monoxyde de carbone, composés soufrés). Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de vapeurs toxiques et irritantes (oxydes de soufre, oxydes dazote). Réagit avec les acides ou des vapeurs dacide en produisant des vapeurs toxiques (composés soufrés) |
||
2-Mercaptobenzothiazole, disulfure de |
La combustion dégage des gaz toxiques: oxydes de carbone, de phosphore et dazote. Réagit avec les oxydants énergiques et les acides forts |
||
1-Méthyl-2-pyrrolidone |
Se décompose par chauffage au-dessus de 315 °C, avec dégagement de vapeurs toxiques. Réagit avec les acides forts. Attaque laluminium |
||
2-Méthylpyridine |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote). Réagit avec les oxydants et les acides forts. Attaque le cuivre et ses alliages |
3 |
|
3-Méthylpyridine |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote). Réagit avec les oxydants et les acides forts |
3 |
|
4-Méthylpyridine |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote). Réagit avec les oxydants et les acides forts |
3 |
|
Morpholine |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote). Base faible. Réagit sur les oxydants énergiques avec risque dincendie. Attaque le cuivre et ses alliages |
3 |
|
Nicotine |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques. Réagit violemment avec les oxydants énergiques. Attaque le caoutchouc et certains plastiques |
||
Nicotine, tartrate de |
Formation de composés sensibles aux chocs. Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques. Réducteur énergique et qui réagit avec les oxydants |
6.1 |
|
Phénothiazine |
Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de vapeurs toxiques et irritantes constituées doxydes dazote et de soufre |
||
Phénylènepyrène |
Dégagement de vapeurs toxiques par chauffage |
|
|
Pipérazine |
8 |
||
Pipéridine |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de gaz toxiques (oxydes dazote). Base moyenne. Réagit violemment avec les oxydants |
3/8 |
Propylène-imine |
3 |
||
Pyridine |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
La combustion dégage des vapeurs toxiques (amines). Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de vapeurs toxiques (oxydes dazote, cyanure dhydrogène). Réagit violemment avec les oxydants énergiques et les acides forts |
3 |
Pyrrolidine |
3/8 |
||
2-Pyrrolidinone |
Se décompose par chauffage, avec dégagement de vapeurs toxiques. Réagit avec les acides forts. Attaque laluminium |
||
Quinoléine |
Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de vapeurs toxiques doxydes dazote. Réagit avec les oxydants énergiques et lanhydride maléique |
6.1 |
|
Tétrahydrothiophène |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible |
La combustion dégage des vapeurs toxiques. Réagit violemment avec les oxydants énergiques et lacide nitrique. Attaque le caoutchouc |
3 |
Thiophène |
Vapeur plus lourde que lair pouvant se propager au niveau du sol; inflammation à distance possible. Des charges électrostatiques peuvent se former par suite découlement, dagitation, etc. |
Se décompose par chauffage ou combustion, avec dégagement de vapeurs toxiques et irritantes (oxydes de soufre). Réagit violemment avec les substances oxydantes, notamment lacide nitrique fumant |
3 |
2-Vinylpyridine |
6.1/3 |
Nom chimique et numéro CAS |
Couleur/ aspect |
Point débullition (°C) |
Point de fusion (°C) |
Masse moléculaire (g/mol) |
Solubilité dans leau |
Densité (eau = 1) |
Densité de vapeur (air = 1) |
Tension de vapeur (kPa) |
Limites dexplosibilité |
Point déclair (°C) |
Température dauto-inflammation (°C) |
Acide 3,6-dichloropicolinique |
Solide cristallin blanc; cristaux incolores |
151-152 |
192,00 |
Peu soluble |
0,75 |
0,003 Pa |
|||||
Acridine |
Aiguilles rhomboédriques ou prismes obtenus à partir de solutions alcooliques; monoclinique, orthorhombique; petites aiguilles incolores; tablettes orthorhombiques, aiguilles obtenues à partir de solutions alcooliques diluées; petits cristaux, incolores ou légèrement jaunes |
345-346 |
106-110 |
179,22 |
Peu soluble |
1,00-1,28 |
0,13 à 129 °C |
||||
N-Aminoéthylpipérazine |
Liquide |
218-222 |
18 |
129,21 |
Soluble |
0,984-0,985 |
4,4 |
<13 Pa |
1,1-5,9 |
93 cf |
360 |
2-Aminopyridine |
Feuillets blancs ou gros cristaux incolores; poudre blanche ou cristaux |
210-211 |
56-58 |
94,12 |
Très soluble |
>1* |
3,25 |
0,13* |
50-68* cf |
||
Benzoguanamine |
Cristaux |
226-228 |
187,20 |
Peu soluble |
1,40 |
||||||
1,2,3-Benzotriazole |
Aiguilles obtenues à partir de solutions benzéniques; poudre cristalline, de blanc à beige |
204 sous 2 kPa |
98-100 |
119,13 |
Peu soluble |
1,36 |
4,1 |
5 Pa |
2,4-? |
170 cf |
210* |
Coumarine |
Cristaux rhomboédriques, pyramidaux obtenus à partir de solutions éthérées; tablettes orthorhombiques rectangulaires; solide cristallin blanc |
297-302 |
68-71 |
146,15 |
Peu soluble |
0,935 |
0,13 à 106,0 °C* |
150* |
|||
3,4,5,6-Dibenzocarbazole |
Aiguilles obtenues à partir de solutions éthanoliques |
158 |
267,34 |
||||||||
N-Ethylmorpholine |
Liquide incolore |
138-139 |
63 à 62 |
115,18 |
Soluble |
0,900-0,916 |
4,0* |
0,66 |
1,0-9,8 |
32 co |
185 |
2-Mercaptobenzothiazole |
Aiguilles ou feuillets monocliniques jaune pâle; poudre jaunâtre; aiguilles obtenues à partir de solutions dans lalcool ou le méthanol dilués; poudre cristalline, de jaunâtre à beige |
180-182 |
167,26 |
Peu soluble |
1,42 |
~0 |
15-?* |
252 co |
|||
2-Mercaptobenzothiazole, disulfure de |
Aiguilles jaune pâle obtenues à partir de solutions benzéniques; poudre fluide |
180-186 |
332,47 |
Insoluble |
1,50 |
||||||
1-Méthyl-2-pyrrolidone |
Liquide incolore |
202-203 |
24 à 23 |
99,13 |
Très soluble |
1,023-1,028 |
3,4 |
40 Pa* |
1-10 |
91-93 cf |
270-346* |
N-Méthylmorpholine |
114-116 |
66 (congélation) |
101,15 |
Soluble |
0,905-0,920 |
3,5 |
0,66 |
24 co |
|||
2-Méthylpyridine |
Liquide incolore |
128-129 |
70 à 67 |
93,13 |
Très soluble |
0,943-0,950 |
3,2 |
1,33 |
1,4-8,6* |
26 cf |
537-538 |
3-Méthylpyridine |
Liquide incolore |
142-144 |
19 à 18 |
93,13 |
Miscible |
0,957-0,961 |
3,2 |
0,66 |
1,3-8,7* |
38* cf |
|
4-Méthylpyridine |
Liquide incolore |
143-145 |
2-4 |
93,13 |
Soluble |
0,955-0,957 |
3,21 |
0,53 |
1,3-8,7 |
57 co |
538 |
Morpholine |
Liquide incolore; liquide mobile |
128-129 |
5 |
87,12 |
Miscible |
1,001-1,007 |
3,00 |
1,33 |
1,4-11,2 |
37 co |
290-310* |
Nicotine |
Liquide huileux, dincolore à jaune pâle; huile épaisse, blanche, devenant brune |
247 (décomposition) |
80 à 79 |
162,23 |
Miscible |
1,009-1,010 |
5,61 |
57 Pa |
0,7-4,0 |
95 cf |
240-244 |
Nicotine, tartrate de |
Tablettes blanches |
90 |
462,46 |
Très soluble |
244* |
||||||
N-Nitrosonornicotine |
Huile jaune |
154 sous 27 kPa |
47 |
177,21 |
27 à 154 °C* |
||||||
Phénazopyridine |
Cristaux jaune brunâtre |
139* |
213,24 |
Peu soluble |
~0 |
||||||
Phénothiazine |
Feuillets orthorhombiques jaunes ou tablettes en losange obtenus à partir de solutions dans le toluène ou le butanol; prismes jaunes obtenus à partir de solutions alcooliques; poudre, granulés ou paillettes, de gris-vert à jaune verdâtre |
371 (décomposition) |
185-188 |
199,28 |
Insoluble |
||||||
Phénylènepyrène |
Tablettes ou aiguilles jaunes obtenues à partir de solutions dans le pétrole léger |
530-536 |
162-164 |
276,33 |
Insoluble |
~0 |
|||||
Pipérazine |
Tablettes ou feuillets obtenus à partir de solutions éthanoliques; masses ou paillettes, de blanc à blanc cassé; cristaux incolores, transparents, aciculaires |
146 |
106 |
86,14 |
Très soluble |
1,1 |
3,0 |
81 co |
|||
Pipérazine, dichlorhydrate de |
Poudre cristalline de couleur crème; aiguilles blanches |
335-340* |
159,06 |
Soluble |
1,5* |
271* |
|||||
Pipéridine |
Liquide incolore, limpide |
106 |
11 à 7 |
85,15 |
Très soluble |
0,861-0,862 |
3,0 |
5,3 à 29 °C |
16 cf |
||
1,3-Propane sultone |
Liquide incolore ou cristaux blancs |
180 sous 4,0 kPa |
31 |
122,14 |
Peu soluble |
1,51 |
4,2 |
0,7 Pa |
158 |
||
Propylène-imine |
Liquide huileux, incolore |
66-67 |
65 |
57,10 |
Soluble |
0,808 |
2,0 |
18,6 |
|||
Pyridine |
Liquide incolore, légèrement jaune |
115-116 |
42 à 41 |
79,10 |
Soluble |
0,982-0,983 |
2,73 |
2,67 |
1,8-12,4 |
20 cf |
482 |
Pyrimidine |
Liquide ou masse cristalline |
123-124 |
20-22 |
80,09 |
Soluble |
1,016 |
31* |
||||
Pyrrolidine |
Liquide, dincolore à jaune pâle |
86-89 |
63 à 58 |
71,12 |
Miscible |
0,852-0,859 |
2,45 |
17,0 à 39 °C |
2,9-13,0 |
3 cf |
344 |
2-Pyrrolidinone |
Liquide |
245-251 |
25 |
85,11 |
Très soluble |
1,116-1,120 |
2,93 |
~0 |
129 co |
||
Quinoléine |
Liquide, dincolore à brun |
237-238 |
16 à 15 |
129,16 |
Peu soluble |
1,090-1,098 |
4,45 |
0,13 à 60 °C |
1,2-? |
59* cf |
480 |
Sulfolane |
Poudre cristalline, de blanc à blanc crème |
282-288 |
23-28 |
120,17 |
Miscible |
1,261-1,272 |
4,2 |
0,66 à 118 °C |
176 co |
||
Tétrahydrothiophène |
Liquide incolore |
118-122 |
96 |
88,17 |
Insoluble |
0,999-1,000 |
3,05* |
2,4* |
1,1-12,3 |
7* |
200* |
Thiophène |
Liquide incolore |
83-85 |
39 à 38 |
84,14 |
Insoluble |
1,057-1,065 |
2,9 |
5,3 à 12,5 °C |
1,5-12,5 |
9* cf |
395 |
2-Vinylpyridine |
Liquide incolore |
159-160 |
105,14 |
Peu soluble |
0,998 |
1,33 à 44 °C |
32* |